En accueillant les journalistes culturels regroupés au sein de l’association « Kool Kanto » en son bureau, hier, le Secrétaire d’état chargé de la Culture et des Loisirs a affirmé la place que ce département occupe dans le développement du pays.
« Je n’aime pas trop parler pour ne rien dire. Et chaque chose en son temps ! »
C’est par ces phrases que Hermann Razafindravelo, choisi pour diriger le département de la culture et des loisirs, voici maintenant 4 mois, a répondu aux questions comme quoi, lui et son département sont restés silencieux depuis leur installation.
« Comme dans tout autre secteur, il faut au moins trois à quatre mois pour voir jusqu’au fin fond le fonctionnement ainsi que la manière de travailler de tout un chacun », a t-il réitéré.
En effet, le secrétaire d’état déclare que beaucoup a été déjà fait en matière de « mise en place » depuis qu’il est à son poste. « Il ne faut pas interpreter autrement le fait que la culture soit nommé dans le 8è engagement dans le Map. L’important est de savoir que tout dépend de la culture. et il faut que tout le monde soit conscient de cette situation », a t-il continué. Si la décentralisation est au centre du discussion actuellement, Hermann Razafindravelo de réitérer qu’en tant que technicien, il constate que la mise en place des centres de lecture (CLAC) dans les communes en est déjà un exemple. Ainsi, ce département a déjà pensé depuis bien longtemps à cette politique de proximité.
En prenant l’exemple de la région d’Analanjirofo, là où il a été chef de région avant d’occuper ce poste, ce responsable à tenu à affirmer que la culture est l’un des facteurs de ralliement du développement rapide. Car suite à une sensibilsation menée dans ce tte région, bien de changements ont été constatés.
Tout cela pour dire que « la culture a déjà été bien en avance, contrairement à ce que prétendent les médisants ». Une affaire à suivre, en tout cas !
