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Société

Production rizicole

La « contre-saison « donne plus d’espoir

jeudi 29 novembre 2007 |  787 visites 

Fausse route ? Jusqu’ici, la culture de saison (« vary vakiambiaty ») reste la culture habituelle et la plus répandue dans tout Madagascar. Elle constitue d’ailleurs la culture recevant le plus gros des appuis, que ce soit étatiques ou organisationnels.

A preuve, CECAM (organisme de micro-finance) organise une offre spéciale, genre grenier à riz. Le paysan dépose une quantité de paddy, 500 kg au minimum. Au moment de payer la somme équivalente, si le paysan ne peut pas payer en totalité, il devrait au moins payer les intérêts de la somme restante.

Cinq ans de concours agricole

L’événement avait été, au début, la reprise des coutumes d’antan. Les producteurs présentaient aux dirigeants - en l’occurrence le roi, aujourd’hui le président de la République - les prémices de leurs récoltes. Ce qui a permis d’instaurer un concours, en vue de stimuler les paysans à produire plus et en de meilleure qualité. En 2003, année de démarrage du concours, il y eut 1492 participants, contre 2437 cette année. C’est dire que l’engouement devient croissant. Seulement, par rapport aux cultivateurs candidats, la culture de contre-saison remporte le plus grand nombre. En 2004, 1124 riziculteurs de saison se sont présentés, contre 1990 riziculteurs de contre-saison.

Autre fait, la culture de contre-saison semble
remporter le plus de rendement : 13,4 tonnes/Ha, contre 12,68 tonnes/Ha.

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- Ce qu’ils ont dit

Le concours agricole a permis de relever quelques indications de la part des premiers responsables du développement rural.

Selon Marc Ravalomanana, président de la République : « L’Etat joue ainsi un rôle facteur dans le renforcement des infrastructures par la construction des routes, des barrages d’irrigation et des silos, ainsi que de la capacité des organisations paysannes via les coopératives. Je faciliterai leur accès aux crédits et assurerai la sécurisation foncière. La plupart des paysans ne sont pas propriétaires de terrain, mais ils louent une parcelle pour gagner le tiers de la récolte, tandis que la grosse partie revient aux propriétaires. Je vais décréter une loi relative à ce sujet pour faciliter l’acquisition foncière aux paysans voulant vraiment produire. Des silos communaux seront également construits pour permettre aux paysans de vendre leurs récoltes à un moment opportun. Ce qui permettra également d’éliminer le nombre des intermédiaires ». Selon Marius Ratolojanahary, ministre
de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche : « L’organisation d’un tel concours a permis à inciter les paysans à augmenter leur production et de connaître les meilleures techniques de production. À preuve, plus de 70% des participants ont déjà pu doubler leur production. »

Propos recueillis par R. Volana A.

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