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Politique

Apaisement

La SADC réclame l’amnistie pour Andry Rajoelina

jeudi 17 janvier 2013 | Valis

Contrairement à ce que l’opinion en général s’attendait, ce n’est pas uniquement Marc Ravalomanana qui a besoin d’une amnistie mais Andry Rajoelina également. Dans un communiqué en date du 11 novembre 2012 et fait à Dar-es-Salaam, mais à diffusion restreinte jusqu’ici, la SADC, représentée en l’occurrence par Jakaya Mrisho Kikwete (Président de la République Unie de Tanzanie), Hifikepunye Jacob Gedleyihlekisa Zuma (Président de la République d’Afrique du Sud), Hifikepunye Pohamba (Président de la République de Namibie) de la Troïka de l’Organe de la SADC et Armando Emilio Guebuza, Président de la SADC, demande au Parlement de transition d’adopter une loi accordant une amnistie générale à Andry Rajoelina, président de la transition et à Marc Ravalomanana, ancien président de Madagascar. Les forces de sécurité elles aussi sont concernées par cette loi d’amnistie.

Primo donc, aux yeux de la SADC, Andry Rajoelina n’est pas un ange comme il le fait croire ; il a besoin d’une amnistie. À notre connaissance, ce n’est pas uniquement le coup d’État condamné en raison des accords internationaux qui est en cause, mais également parce qu’Andry Rajoelina ne serait pas considéré comme sans reproche dans les événements du 7 février 2009 et dans les incendies mortels des 26 et 27 janvier 2009. En tout cas, juridiquement, il n’y eut semble-t-il pas de plaintes à son encontre, mais ce serait donc une amnistie politique à des fins d’apaisement du climat.

Secundo, au vu de la date de rédaction de cette déclaration de la SADC, tout avait été dit et le jeu avait été fait vers le milieu du mois de novembre en ce qui concerne le « Ni…, ni… » ; ce qui signifie que les propos postérieurs à cette date du 11 novembre 2012 du président de la transition n’étaient largement que gesticulations et vociférations. On comprend mieux le pourquoi de cette communauté internationale privée de parole ou qui s’est privée de discours lors de la cérémonie de présentation de vœux d’Iavoloha le 9 janvier dernier.

Le président du Conseil supérieur de transition était-il dans le secret des dieux, pour avoir fait allusion à la nécessité d’une session extraordinaire ? La SADC en effet réclame l’adoption d’une loi sur le statut des anciens chefs d’État ou des anciens présidents et affirme suivre avec attention l’évolution de la situation. Bref, depuis ce 11 novembre 2012, l’étau s’était vivement resserré autour du président de la transition.

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