
Le ministère des Mines, dans le cadre de sa politique de décentralisation, procèdera bientôt à l’ouverture d’un service interrégional de la Police des mines à Mahajanga, après l’antenne de Toliara créée l’année dernière. En mission à Mahajanga depuis le mardi 07 février 2012, le lieutenant-colonel Friedrich Behivoka, directeur de la Police des mines à Antananarivo a expliqué que bien que les éléments de la direction de la Police des mines d’Antananarivo soient accrédités d’une compétence nationale, ils ne peuvent pas pour autant couvrir tout le territoire national. Ils constatent en effet beaucoup de trafics de pierres de valeur dans le nord de Madagascar tels que le jaspe et l’agathe ou la cornaline de la région de Sofia et l’or des régions de Diana et de Sava. Ce service décentralisé interrégional de la police des mines s’occupera de toute vérification, de tout contrôle et de toutes sanctions minières concernant l’exploitation, la collecte, le transport et la commercialisation des produits miniers bruts ou traités dans la province de Mahajanga.
Le contrôle inopiné dans les shops, ces boutiques informelles qui pullulent depuis un certain temps dans tous les coins des rues à Mahajanga, rachetant de l’or et des bijoux en or, a permis au directeur de la Police des mines d’Antananarivo de constater qu’aucun d’eux ne possède aucun document légal vis-à-vis de la direction interrégionale des mines de Mahajanga dans l’exercice de leur métier. Un avertissement a été alors lancé à leur attention par ce directeur qui a souligné que la prochaine mission aura pour objet l’application stricte des sanctions selon le code minier en vigueur envers les individus qui tiennent ces boutiques informelles de rachat d’or : fermeture de la boutique, saisie de tous les produits et matériels ainsi que le payement d’une amende onéreuse. Il a ajouté que l’ultimatum de 3 mois lancé l’année dernière à ces opérateurs par le ministère des mines a expiré.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
allez-y : asa fa tsy kabary’’
que les informels deviennent formels est une chose, mais que fait des taxes ou ’’ HABA’’ recoltées ? servent-elles à alimenter la caisse de l’Etat ?
si, oui, quelle utilisation fera l’Etat de cet argent public ?
et les ressources minières et halieutiques dont l’exploitation ci et là est faite à la sauvette, sans réglementation ni gestion rigoureuse ?
Ce ministére, Ministère des mines (de l’eau aussi), rapporte beaucoup, de façon occulte, en devises et en recettes, qui échappe à l’intérêt général.
Ravalomanana en sait quelque chose ...
Ce ministère stratégique, de rentes, devrait être sous tutelle conjointement du Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget d’une part et du ministère de l’Aménagement du territoire d’autre part.
C’est un ministère discret auquel on n’y pense pas systématiquement pour financer le budget santé, social, éducatif, infrastructures routiers, ...
Elles sont où toutes les redevances de ces compagnies et sociétés mininières et étrangéres dans notre pays ???
Cà mérite un audit, un rapport des commissions parlementaires et des observateurs du « Fokontany » concernés (qui devrait exister !!!).
On demande de la transparence, purement et simplement, qui contribue à la bonne gouvernance et au financement de la décentralisation etc...
’faut pas s’étonner que ni les populations des lieux d’exploitation, ni la Nation toute entière ne profitent pas directement des fruits des exploitations de ses ressources minières ert râlent silencieusement, ... (Fort Dauphin, Moramanga, ...).
Le Ministère de l’Industrie, comme l’OMNIS aussi ... existent bel et bien mais ce sont des illustres inconnus du Vahoaka ... Trop flou !
Plus grave, la source d’approvisionnement des comptes à l’étranger de certains de nos dirigeants ... du train de vie de nos ex-présidents « en exil »...
Un se paient un appartement de haut de gamme à Paris avec ses « petites retraites » d’officiers supérieurs franco-malagasy et d’ancien Président...
Un autre qui passe plus de 3 ans au soleil, sans activités que téléphoner, vit seulement de ses rentes à 50 ans... Comment finance-t’il son train de vie avec des sous gélés à M/car ? ...
Le Fisc, le Samifin, le Bianco, ... ne foutent rien à M/car à part que s’occuper de menus fretins. La honte pour eux vu leurs compétences, leurs salaires, leurs indemnités et surtout l’estime que les gens ont d’eux ...! LA HONTE !
Ils ont le moyen de bosser avec Interpol, les directions de la fiscalité internationale de chaque pays à qui M/car a signé des accords et traités ... La France, etc ... pour traquer NON LES CONTRIBUABLES MAIS LES DISCORDANCES ET ANOMALIES qui minent le budget et les finaces de l’Etat.
L’amnistie stipulée par la feuille de route doit passer, qu’on le veuille ou non. On l’a signée.
Reste le suivi, illico-presto, par la régularisation de la situation fiscale de tout « éxilé » par l’Administration malagasy à laquelle ni le SADC, ni la Communauté internationale ne peut rien faire pour protéger ces « éxilés » au risque de s’immiscer dans les affaires internes d’un pays.
Amnistie politique, aucun problème mais amnistie fiscale et autres : NON, NIET, NO, BASTA, TSIA.
Cà ouvre à tout et n’importe quoi et peut faire jurisprudence ...
Et qui va rédiger le texte de cette amnistie ... avant de le signer ?!? !!! ...
Cà va encore être long ... Il suffit que le père Zafy y met son nez ...!
Bonjour à la Saint Claude, patron de la pipe, au lendemain de la Saint Valentin ... Comme quoi, on peut rattraper une situation défaillante de la veille !
Juste un clin d’oeil à notre éditorialiste Patrick A. sur le point G. ...
Cool ! Sans rancunes !
Veloma !