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Politique

Elections communales et municipales

La Ceni se prononcera aujourd’hui et validera la date du 27 novembre

mercredi 14 août 2019 | Arena R.

La date du 27 novembre se précise. Après une réunion qui s’est tenue hier avec quelques membres du gouvernement dont le ministre de l’Economie et des finances, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation ainsi que les représentants de la Présidence, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) va se prononcer aujourd’hui 14 août 2019 sur les élections communales. Selon toute vraisemblance, la conférence de presse organisée ce matin par les membres de la Ceni consistera en la présentation d’un nouveau chronogramme des prochaines élections.

Ceci ne sera toutefois qu’une simple formalité parce que selon des sources concordantes, la date du 27 novembre a déjà été décidée par le chef de l’Etat. Voilà pourquoi l’un de ses conseillers techniques avait publié quelques jours plus tôt sur les réseaux sociaux cette date. Les réunions qui se sont tenues hier à Alarobia auraient en effet consisté à discuter des financements de ces élections et des possibilités de réalisation de ce scrutin avant la fin d’année.

A cause des différentes revendications politiques et au vu de nombreuses critiques concernant la liste électorale, la Ceni aurait défendu l’hypothèse selon laquelle il importe de ne pas tenir les élections communales et municipales avant le 15 mai 2020. Les membres de cet organe auraient expliqué qu’il n’y a que la révision de cette liste qui peut garantir la bonne tenue de ces prochaines élections, sa crédibilité et sa transparence. C’est d’ailleurs la condition sine qua non imposée par les partenaires de Madagascar dans le fonds Sacem avant qu’ils financent les élections.

Mais apparemment, c’est le gouvernement malgache qui va se charger du financement de ces élections. Comme envisagé jusqu’ici, la production des imprimés sensibles et des bulletins uniques à utiliser dans le cadre de ces élections va s’effectuer à Madagascar. Faute de moyens et effectivement de temps, elle ne se fera plus en Afrique du Sud comme c’était déjà le cas lors des deux tours de la présidentielle en 2018 et des élections législatives au mois de mai.

Politiquement parlant, l’organisation des élections communales et municipales cette année permettrait au régime actuel de détourner l’attention des politiciens qui s’agitent beaucoup ces derniers temps concernant la loi sur l’opposition que le régime veut faire voter auprès du Parlement dans le cadre de la session extraordinaire qui s’est tenue depuis lundi. Ces prochaines élections devraient occuper davantage les politiciens surtout ceux de l’opposition.

Avec cette décision, le régime en place pourra une fois de plus tirer davantage son épingle du jeu sur l’échiquier politique parce qu’avec la liste électorale actuelle, qui a déjà permis aux candidats des partis aux pouvoirs, les candidats maires de la plateforme avec Rajoelina en seront avantagés. Le risque d’une nouvelle baisse de taux de participation est en effet plus que probable, mais le pire est que les prochains maires et conseillers municipaux seront comme les députés actuellement en exercice, seront mal élus et une fois de plus l’assurance de développement effectif serait loin d’être garantie.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 14 août 2019 à 12:26 | titynana (#10701)

    tsara

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