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Politique

Afrique australe et Océan Indien

La COI veut intégrer l’Union africaine

samedi 8 octobre 2011 | Valis

Que doit-on penser de cette décision prise ou de ce souhait exprimé lors du 27e Conseil des ministres de la Commission de l’Océan indien (COI) le 6 octobre 2011, d’intégrer l’Union africaine ? Est-ce un aveu d’impuissance ou d’embarras dans un contexte géopolitique et géostratégique dominé par la compétition sourde et difficile entre asiatiques, européens, anglo-saxons, africains et dans laquelle les États membres de la COI, en dépit de leur attachement historique à l’Europe et en particulier à la France, n’arrivent pas à faire de la COI un instrument capable de s’affirmer et de résoudre seule les problèmes auxquels ses membres sont confrontés ? Ou bien est-ce, comme le thème de ce 27e Conseil de la COI le stipule, une manière de consolider l’espace politique et économique par rapport à la COMESA ou à la SADC ? En tout cas, la Présidence de la COI s’est vu confier la mission d’obtenir le statut d’observateur auprès de l’Union africaine pour la COI. Ce qui peut signifier que la COI souhaite se faire admettre comme entité à part entière dans l’Union africaine ou qu’elle adhère à l’ensemble régional continental pour être plus puissante et bénéficier de cette solidarité africaine.

Dans le cas de Madagascar et de l’île Maurice, cette décision signifie consolidation de leur appartenance à l’Afrique, au continent africain ; les deux pays étant eux aussi déjà membres du bloc sous-régional de la SADC. La COI, par sa Présidence qui est assurée par l’île Maurice, et son Secrétariat général confié aux Seychelles, a joué un rôle non négligeable aux côtés de l’équipe de médiation de la SADC et de la Troïka dans la signature de la feuille de route du 17 septembre du Paon d’Or Ivato. La COI a manifesté cette politique de proximité et sa disponibilité à contribuer politiquement à la résolution de la crise malgache. Le Conseil des Ministres de la COI a proposé « selon des modalités à convenir, la collaboration de la COI avec le bureau de liaison de la SADC à Madagascar ».

18 commentaires

Vos commentaires

  • 8 octobre 2011 à 07:43 | niry (#210)

    Pour Madagascar, la COI ne sert à rien, et n’a jamais servi à rien. Juste pour flatter notre égo, car on nous faisait croire en permanence que nous étions une « grande puissance » régionale. On nous berçait sans cesse d’illusions. On n’a jamais su tirer parti de notre place dans cette communauté, qui + est dominée financièrement par la Réunion française..

    la COI n’est qu’un cheval de troie.

  • 8 octobre 2011 à 09:37 | saricine (#2893)

    La COI ne devrait même pas exister, et le UA ne devrait même pas accepter cette intrusion « machiavelique » en son sein.

    Si la france veut cooperer « pacifiquement » avec l’afrique, qu’elle cesse de detourner l’opinion publique sur un tel populisme, qu’el le cesse cette politique hypocrite qui met ses pions en avant garde !

  • 8 octobre 2011 à 16:29 | Mangidihidy (#6049)

    LA COI en tant que groupement regional rejoint la logi que de la dynamique geo-politique et geo-economique de la Mondialisation
    SON EXISTANCE N’EST PAS A METTRE EN CAUSE
    Mais il faut etre honnete et reconnaitre qu’AUCUNE RETOMBEE BENEFIQUE ET SPECIFIQUE n’a ete enregistree par les Menages des[ Iles de la Vanille] depuis sa creation
    Il y a donc lieu de revoir et de bien identifier les Besoins et les priorites des Pays membres de la COI et AVOIR L’AUDACE ET LA TENACITE DE S’Y ATTELER et n’est pas se laisser DISSIPE
    L’adhesion ou l’integration a l’UA se fera systematiquement ; ; NE PAS METTRE LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS ’’

    • 8 octobre 2011 à 16:38 | Mangidihidy (#6049) répond à Mangidihidy

      Parmi les priorites des Iles de la Vanille

      1-libre circulation des biens et des personnes
      2-intensification des echanges commerciaux avec obligation des quotas
      3- Mise en place des Infrastructures de communicaton
      [transports aeriens et maritimes ] avec des tarifs privilegies
      4-MASTER PLAN A ARRETER RAPIDEMENT

      Conclusion MISE EN COMMUN DES COMPETENCES ET DES MOYENS pour favoriser l’INTEGRATION au sein de la COI

    • 8 octobre 2011 à 19:00 | saricine (#2893) répond à Mangidihidy

      Mr mangidihidy, NE COMPLIQUEZ PAS LES CHOSES :

      Si l’Ile de la Reunion veut entrer dans l’UA , c’est à l’organe executif de l’UA et aux Chefs d’Etat de l’UA de DECIDER ! Point barre !!

    • 9 octobre 2011 à 07:55 | niry (#210) répond à saricine

      Libre circulation ? des biens et des personnes ? Dans la COI ? ahahaha....

    • 9 octobre 2011 à 15:59 | Stomato (#3476) répond à Mangidihidy

      Définition de Wikipedia : Un quota est une quantité allouée pour une période de temps à un agent, par exemple, un quota de pêche est un total autorisé de capture accordé à un pays ou à un pêcheur pour une période d’un an.

      Vous souhaitez :
      1-libre circulation des biens et des personnes
      2-intensification des echanges commerciaux avec obligation des quotas

      Ça va bien dans votre tête ?
      Comment assurer la libre circulation des biens et des personnes ET en même temps l’application de quotas ?
      Ce qui fait plaisir c’est que les 50 années de onneries continuent bon train.

  • 8 octobre 2011 à 22:43 | Radôdôsy (#164)

    Si la COI veut intégrer l’Union africaine ce qu’il y a anguille sous la roche. C’est pour conforter la position géopolitique de la Françafrique au sein de l’UA.

    • 9 octobre 2011 à 08:38 | Mangidihidy (#6049) répond à Radôdôsy

      Je precise et insiste sur le fait que l’EXISTENCE DE LA COI ne doit souffrir d’aucune remise en cause [ L’union fait la force ..dans un monde caraterise par la concurrence ]

      Son integration a l’UA n’est pas une priorite

      C’est le programme d’action de la COI depuis sa creation qui manque de visibilite ,de realisme et de concretisation lequel fait naitre toutes ces frustrations a son endroit
      A mon avis ,la dimension politique a ete priorisee au detriment du QUOTIDIEN des habitants des [ ILES DE LA VANILLE ]
      A titre d’illustration les difficultes rencontrees au niveau de l’Amba France par les Etudiants malagasy ou les Malades malagasy qui veulent se rendre a l’Ile de la Reunion

    • 9 octobre 2011 à 11:41 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Mangidihidy

      Mangidihidy,

      Votre post mérite une réflexion approfondie,ce qui se passe dans la COI se passe au niveau européen (???)-les rooms,l’agriculture etc..-,alors engageons une discussion sérieuse pour faire valoir la réciprocité.

      N’attaquons pas toujours la France et la montrer comme responsable de nos malheurs.

      La FRANCE ne pourrait pas subvenir aux « douleurs du Monde »,déjà,avec l’Egypte,la Lybie et la Tunisie,elle commence à comprendre que si « M.A.M. avait »RAISON"-l’invasion des pseudos-jeunes révolutionnaires arabes inquiète les vrais français-pas seulement le FRONT NATIONAL.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 9 octobre 2011 à 16:05 | Stomato (#3476) répond à Mangidihidy

      >>A titre d’illustration les difficultes rencontrees au niveau de l’Amba France par les Etudiants malagasy ou les Malades malagasy qui veulent se rendre a l’Ile de la Réunion<<

      Mais bien sûr !
      Oui, il y a des difficultés pour des Malagasy pour venir à la Réunion.
      Mais il y en a encore des plus grandes pour que les Malagasy rentrent au pays à la fin de leur séjour.
      La gestion de l’état-civil est merdique à Madagascar. Il est trop facile d’avoir de vrais-faux papiers qui permettent trop facilement de mentir aux autorités Françaises.
      Alors pour simplifier et éviter des problèmes possibles, il est nécessaire de fermer la porte des territoires Français à ceux qui ne veulent plus de la France.

      Comme nous n’accepteront jamais de reconnaître que nous Malagasy avons mal joué avec la France, la situation n’est pas prête de changer dans le sens que nous souhaitons.

    • 9 octobre 2011 à 16:06 | Stomato (#3476) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      C’est quoi un vrai Français ?

      Il y en a un qui a tenté de définir ce que c’est, le monde entier l’a villipendé pour cela...

    • 10 octobre 2011 à 09:45 | Mangidihidy (#6049) répond à Stomato

      Mr BASILE et Mr SOMATO

      Ayez SVP l’honnete de porter nos debats sur le meme theme
      IL S’AGIT DE L’APPARTENANCE DE MADA A LA COI
      et la question fondamentale serait de savoir si Madagascar a interet a quitter la COI compte tenu de peu de resultats d’INTEGRATION REGIONALE depuis sa creation ??
      Quant a nos relations avec la France ,on est loin de la RECIPROCITE DE TRAITEMANTS entre les ressortissants francais et les citoyens malagasy et ce,malgre les liens privilegies de deux peuples
      Que reprochez-vous aux Habitants et Autorites malagasy ?
      leur manque de performance dans la gestion du Quotidien ?
      Par honnete FAISONS une INTROSPECTION SUR NOUS MEMES pour Savoir si nous AVONS DONNE le meilleur de NOUS-MEMES pour sortir notre Cher Pays de son etat de sous-developpement Merci

    • 10 octobre 2011 à 12:34 | Stomato (#3476) répond à Mangidihidy

      >>Que reprochez-vous aux Habitants et Autorites malagasy ?<<
      Aux habitants, pas grand chose si ce n’est de se laisser endormir trop facilement par des paroles fielleuses.
      Les autorités sont à l’image du pays, en pleine décrépitude.

      >>leur manque de performance dans la gestion du Quotidien ?<<
      Certes les responsables, passablement irresponsables, ne sont pas performants dans la gestion du pays. Pourtant ce ne sont pas les formations offertes gratuitement par différents pays qui ont manqué.
      C’est trop souvent un manque de travail et de suivi qui a bloqué la bonne utilisation de prêts et des dons.

      >>Par honnete FAISONS une INTROSPECTION SUR NOUS MEMES pour Savoir si nous AVONS DONNE le meilleur de NOUS-MEMES pour sortir notre Cher Pays de son etat de sous-developpement Merci<<
      Manifestement NOUS n’avons pas donné le meilleur de nous-même. Et avec ce qui se passe en ce moment ce n’est pas demain que cela va commencer le travail réel et indispensable pour commencer à se relever.

      >>Quant a nos relations avec la France ,on est loin de la RECIPROCITE DE TRAITEMANTS entre les ressortissants francais et les citoyens malagasy et ce,malgre les liens privilegies de deux peuples <<

      Oui la réciprocité est mal en point entre Madagascar et la France.
      Un Malagasy peut librement acheter un bien immobilier en France, un Français ne peut pas acheter à Madagascar. (Sauf s’il épouse une ou un Malagasy qui s’arrangera toujours pour le berner).
      Un Malagasy peut acquérir la nationalité Française, un Français ne le peut pas.
      Un Malagasy ne peut pas facilement être expulsé du territoire Français, il faut une décision de justice et des tonnes d’associations et d’avocats aident les Malagasy en situation illégale a rester en France.
      Un Français peut se faire expulser parce que la bonne du sous-préfet du coin a mal dormi ou a été mal lésée (avec un B). Personne à Madagascar ne lèvera le petit doigt pour le défendre.

      Les liens que vous nommez privilégiés, ne sont plus. Ignorez vous qu’il y a eu divorce entre Madagascar et la France il y a plus de 50 ans ?

    • 10 octobre 2011 à 17:10 | Mangidihidy (#6049) répond à Stomato

      Mr Stoma
      Il est regrettable de constater que vous refusez avec entetement d’aborder le Probleme qui interroge C’EST LA QUESTION DE LA COI
      Vous reduisez le debat a vos rancoeurs personnelles Ce n’est pas ainsi que VOUS SERVIREZ LA CAUSE FRANCO-MALGACHE
      Il est vrai que vous venez d’affirmer que le divorce est consomme entre la France et Madagascar
      C’est une affirmation gratuite et sans fondements qui bafoue la realite du contraire [1]
      La France et Madagascar sont INSEPARABLES comme [[ l’EAU ET LE RIZ ] Le realisme historico-politique entre les DEUX PAYS nous force a l’admettre
      C’est faire UNE POLITIQUE D’AUTRUCHE que de le nier

      [1QUI AIME BIEN CHATIE BIEN

    • 11 octobre 2011 à 09:42 | Stomato (#3476) répond à Mangidihidy

      Madagascar peut et doit se séparer de la COI. Madagascar est aujourd’hui un boulet qui empêche la COI de travailler comme cela était prévu au départ.

      Ce sont de doux rêveurs Malagasy qui continuent à croire que le divorce n’est pas consommé.
      Tout à une fin, même le réalisme historico-politique qui a longtemps séparé l’Allemagne et la France !
      Il en est de même pour Madagascar et la France. Seul quelques initiés Français savent que Madagascar existe encore. Les autres ignorent ce qui fut un beau, très beau pays.
      Seuls quelques intérêts particuliers, mais très particuliers, s’intéressent à Madagascar. Et ils s’y intéressent à la manière des Chinois et autres saprophytes : sucer très rapidement ce qui reste encore d’un peu intéressant, et tant qu’il existe encore des Malagasy assez cupides pour vendre le pays à la découpe, comme l’on fait avec des entreprises qui n’ont pas su se développer et que l’on rachète pour l’Ariary symbolique avant de les dépecer et les vendre très cher au premier gogo rencontré au coin de la rue.

      Le maintient en poste d’un présumé ambassadeur Français ne signifie pas un intérêt indéfectible à un pays. C’est juste pour assurer un semblant de sécurité pour les particuliers cités plus haut, absolument pas pour préserver des intérêts Français dans cette Ile devenue, par la grâce des Malagasy, un pygmée de l’Océan Indien.

    • 11 octobre 2011 à 12:02 | Mangidihidy (#6049) répond à Stomato

      Mr STOMATO
      Je vous ai compris [..je ne suis pas De Gaulle ..]
      Votre amere deception a l’endroit de la situation socio-economique de Mada recele en fait VOS ATTACHEMENTS PROFONDS aux valeurs de fraternite entre les peuples francais et malagasy
      Je voudrais resumer nos echanges par 2 citations
      1- Mpirahalahy mian’ala i Frantsa sy Mada ..
      2- Matahotra very Fitiavana ka..
      Il faut -donner le temps au temps -pour tout remettre en ordre
      Esperons que l’avenir entre Mada et la France soit des plus reluisants
      Veloma et Merci

    • 11 octobre 2011 à 18:07 | Stomato (#3476) répond à Mangidihidy

      L’ennui c’est que Madagascar n’a plus de temps à perdre, n’a plus le temps d’attendre une hypothétique amélioration rapide.

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