« C’est pour barrer la route à tous ceux qui ont l’intention de financer l’opposition à Madagascar ». C’est en ces termes que l’ancien sénateur AREMA Vaovao Benjamin réagit à la mise en place de la SAMIFIN (un service de renseignements financiers pour la lutte contre le blanchiment des capitaux). « Je suis pessimiste quant au succès de cet organisme. A l’allure où vont les choses, SAMIFIN sera un instrument politique aux mains du régime, comme le Bianco, pour intimider les adversaires », poursuit le secrétaire national administratif de l’ancien parti majoritaire. « Comment un petit directeur général d’un petit organisme comme SAMIFIN peut-il contrôler l’argent du président de la République ? », s’interroge-t-il.
SAMIFIN
L’opposition se sent ciblée
lundi 21 juillet 2008 |