
Des vols, des braquages et aussi la peur. Tout cela fait partie de la vie quotidienne des Tananariviens. Désormais, chaque recoin de rue peut représenter un danger potentiel. Madagascar Tribune a demandé à quelques personnes leurs opinions devant cette insécurité dans la capitale.
Un habitant anonyme des 67 ha Sud (HA) : On ne se sent jamais en sécurité surtout la nuit.
• Madagascar Tribune : Pourquoi selon vous ?
– H. A. : Les braqueurs n’ont plus peur de vous attaquer, n’importe où et à n’importe quelle heure. À présent, on doit renter dès 18 heures. Et à partir de 21 heures des malfaiteurs commencent à inspecter ou à roder autour des maisons et épient chaque coin de rue.
Rivo Andrandraina, un vendeur dans le quartier de la « petite vitesse » : c’est devenu une mauvaise habitude.
• Comment se passe les vols dans ce marché ?
– Ici on ne sait plus qui est le voleur et qui est la victime. Chacun reste tout simplement prudent.
• N’y a-t-il jamais eu des interventions ?
– Si mais comme je vous l’ai dit, tout le monde s’y habitue même les policiers mais ils prennent quand même des précautions.
Ginette Ranivoarisoa tenant une épicerie à Amparibe : C’est plutôt calme mais il faut être sur ses gardes la nuit.
• Ce quartier est-il paisible comme il en a l’air ?
– Le jour, c’est très calme, mais la nuit je n’en suis pas très sûre puisqu’il y a toujours des gens qui se font agresser et des maisons cambriolées.
• Que pensez-vous alors de la sécurité dans votre quartier ?
– Une chose est sûre : même si un endroit est bien gardé, cela n’empêchera jamais les malfaiteurs de faire leur sale boulot. Je ne sais pas si c’est la pauvreté qui les pousse ou bien c’est vraiment de plein gré.
Nambinintsoa A.