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samedi 27 avril 2024
Antananarivo | 04h32
 

Société

Commune de Mampikony

L’inondation a tout dévoilé !

samedi 5 avril 2008 |  986 visites  | Volana R.

Tous les ans, la commune de Mampikony, sans essuyer directement le cyclone, reçoit en revanche les impacts. Selon les dernières statistiques au niveau de la région de la Sofia, 9 communes sur 10 du district de Mampikony ont envoyé le rapport de leurs situations. La commune rurale d’Ambohitoaka est la plus touchée avec 11.268 sinistrés, 2.890 sans abris et un décès. 948 maisons ont été dévastées par l’inondation. Au total, dans le même district, il y eut 14.325 sinistrés, 2.950 sans abris et 1.014 maisons détruites. En effet, les fondations ont cédé sous la pression des eaux. 2.270 hectares de cultures dévastées font que le district ressent une certaine difficulté en matière d’alimentation. D’autant plus que les aides en provenance de Mahajanga ou d’Antananarivo doivent maintenant provenir d’Antsohihy car les ponts de Mahajamba et de Mahasoa sont inutilisables.

Samedi dernier, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes a apporté 6 tonnes de riz en guise d’apport supplémentaire, en attendant que la circulation reprenne normalement. En tout cas, la société Sogea s’active au niveau du pont de Mahasoa.

  • Une perspective d’ériger une digue de protection

Durant la descente sur les lieux, le secrétaire exécutif du BNGRC, le Colonel Jean Rakotomalala, a effectué une étude avec les autorités locales sur la nécessité d’ériger une digue de protection des habitants et de la ville de Mampikony, mais aussi pour faciliter l’évacuation normale des eaux puisque le pont à l’entrée de la ville existe déjà.

Aucune politique d’aménagement de la ville n’est encore à l’ordre du jour du plan de développement communal. Or, les maisons périphériques se situent sur le bord extrême du fleuve. Et pour couronner le tout, la population a l’habitude de faire leurs besoins vitaux sans latrines.

Le BNGRC a promis d’envoyer des motos pompes dès que possible pour que la population vive, au moins, d’eau potable. Les photos expliqueraient mieux la situation.

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