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Culturel

L’industrie de la musique existe-t-elle ?

L’avancement de la technologie a fait ses « effets »

vendredi 30 mai 2008 | Daddy R.

L’industrie musicale se porte-t-elle bien (s’il en existe au pays) ? Le piratage n’est-il pas en train de ruiner la filière ? Si l’on se réfère au marché du disque, de tous les acteurs de l’industrie, seules les maisons de productions qui vivent sur l’enregistrement de la musique souffrent de la transition technologique et de l’évolution des modèles économiques. Les majors s’adaptent et deviendront rapidement des maisons de la musique et non plus des maisons de disques...

C’était prévisible pour les maisons de disques qui ont commencé il y a déjà plusieurs années à s’adapter à l’évolution de leur marché. Mais les choses semblent vouloir se précipiter. Il y a sept ans, les deux tiers des revenus des « chanteurs » provenaient des ventes d’albums. Aujourd’hui cela ne représente plus qu’un tiers de leurs revenus. Ils vivent surtout des tournées et des concerts, et du sponsoring, alors que ce dernier n’est pas encore très effectif au pays, vu que la plupart des artistes n’ont pas leur propre musique ou leur marque qui devraient « titiller » les annonceurs. Seuls les évènements bénéficient surtout de cette forme de « partenariat ».

Il aura fallu moins de dix ans pour inverser la tendance. Le secteur musical a enregistré une hausse constante, à l’exception des seules maisons de disques qui vivent encore essentiellement de la musique enregistrée.
Il y a donc un conflit de plus en plus grand entre les maisons de disques et les artistes, dont les intérêts tendent à diverger. Les maisons de disques ne servent plus que comme « studio d’enregistrement » au pays. Pire encore, des « petits studios » s’accroissent en nombre de jour en jour. Il suffit juste de posséder un ordinateur doté d’un logiciel spécialisé et c’est parti pour une série de « sequencing ».

Une situation déplorable mais loin d’être éradiqué. Moins l’industrie du disque se sentira dépendante du support matériel de ses enregistrements, plus elle réussira avec succès à développer des marchés alternatifs qui répondent mieux aux attentes de la génération MP3.

Qui dit mieux ?

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