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Société

Cyclone Enawo

L’aide internationale attend la déclaration d’urgence de l’Etat malagasy

mardi 14 mars 2017 | Yvan Andriamanga

Le bilan du passage du cyclone Enawo est de plus en plus lourd. En date du 13 mars le bilan encore provisoire, fait état de 51 morts, 21 personnes disparues, 328 403 sinistrés et 87 610 personnes déplacées. Le chef de l’Etat avec le Premier ministre et quelques ministres ont affrété des avions pour se déplacer dans la région SAVA mais sont venus les mains vides au grand dam des sinistrés qui ont tout perdu, ils n’ont surtout plus rien à manger. La communauté internationale fait savoir qu’elle est prête à venir en aide mais attend la déclaration d’urgence de l’Etat malagasy. Le chef du gouvernement fait savoir qu’il attend encore le bilan final et est en train de chercher des stratégies pour venir en aide aux sinistrés. Mais en attendant que le Premier ministre Mahafaly « cherche des stratégies », les quelques 400 000 personnes sinistrées et déplacées risquent de mourir de faim, au sens propre du terme. Certes, chacun a sa notion d’urgence mais il s’agit aussi d’une question de bon sens et humanitaire.

Rappelons que les Etats-Unis ont déjà fait la même demande de « déclaration d’état d’urgence » pour le million de personnes affamées dans le Sud. L’Etat malagasy ne l’a jamais fait, et tarde aussi à le faire pour les victimes de cyclone.

91 commentaires

Vos commentaires

  • 14 mars 2017 à 09:20 | punchline (#9673)

    sa présence empêche l’etat d’urgence, sa présence provoque des carences, ça s’appelle la non-assistance, drôle de presidence, c’est la décadence, à nous d’en tirer les conséquences

    • 14 mars 2017 à 10:21 | Bena (#494) répond à punchline

      il faut qu’on organise un séminaire international (à l’étranger si possible) à l’attention de nos vaillants ministres combattants, car ils ne savent rien faire à part se battre (ou battre le peuple).

    • 14 mars 2017 à 11:06 | punchline (#9673) répond à punchline

      Madagascar est en état d’urgence permanent , et cela depuis 1975, la CI se contente de nous aider, autrement il soigne le symptôme au lieu de traiter à fond les racines du mal, la maladie

      or il suffit d’empêcher et de rapatrier nos ors et argents détournés .
      les recettes d’exportation ne sont jamais revenus ,

      la CI va aider,elle nous avait aidés depuis 1975, elle sait que les aides vont partir ailleurs, mais ils continuent à aider, ......

      qu’elle(la CI) nous aide à virer les incompétents,

    • 14 mars 2017 à 12:14 | punchline (#9673) répond à punchline

      @bena, seminaire pas necessaire, mais s’il le faut avec nous , mais pas avec ces minstres passés experts en reunion, seminaires, colloques, symposium, session, congres, festival, etc....pas avec eux,

      tu sais que la grosse onitiana realy est à new york actuellement for shopping at all those designer brand and bargain, on fifth avenue, like bergdoof goodman ? do you know that ???

  • 14 mars 2017 à 09:20 | giraffa giraffa (#9696)

    La CI veut -il demader à l’Etat Malagasy de quémander de l’aide ? alors que c’est eux qui nous ont appuyé pour la rédaction de Plan de Contingence National avec le BNGRC il y a 6 mois...

    Et là pour l’instant nous compatriotes sinistrés attends l’etat qui ne fera rien et les aides internationales qui n’arriveront que dans 3 ou 4 mois...

    L’attente toujours l’attente même si le gens meurent.

    • 15 mars 2017 à 09:50 | jack (#8654) répond à giraffa giraffa

      Bonjour,
      Le gouvernement malgache cherche comment il va pouvoir détourner ces aides avant de déclaré l’urgence !!e !... je pence que avec cette explication vous aurez compris !...

  • 14 mars 2017 à 09:29 | Boris BEKAMISY (#4810)

    Pour COMPLETER un peu l’article et pour vous aider à comprendre pourquoi LA NECESSITE d’une déclaration d’urgence , en voici des rajouts ( quelque notion de base en matière de coopération internationale pour les profanes , ils sont nombreux ici à mt-com)

    - L’Aide Humanitaire est soumise au principe de la SOUVERAINETÉ NATIONALE, Madagascar en tant que Pays souverain devrait donc ACTER ou NON qu’il y une NECESSITE NATIONALE qui nécessite une aide d’urgence de la Communauté nationale , cette DÉCISION de Madagascar est un préalable aux procédures de déblocage des fonds par les Pays donateurs .
    - Cette ACTE de déclaration d’urgence facilite aussi la tache du donateur pour savoir sur que LIGNE DE SON BUDGET NATIONAL il devrait mobiliser pour aider les Pays comme Madagascar,car là il ne s’agit pas d’une Aide Budgétaire
    - Cette ACTE de déclaration d’urgence permet aussi donateur de passer outre les LOURDEURS ADMINISTRATIVES liées au déblocage de l’AIDE car la déclaration d’urgence du PAYS NÉCESSITEUX permet au donateur d’ALLER RAPIDEMENT en terme procédurière dans le processus de déblocage de l’AIDE !

    Là , en misant trop sur le MORAMORA GASIGASY le Gouvernement de Madagascar n’aide pas les DONNATEURS à aider à les Malagasy
    Rien n’est plus étonnant dans ce Pays
    Boris BEKAMISY

    • 14 mars 2017 à 09:48 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Boris BEKAMISY

      Bonjour,

      Merci BB car tous ces hommes qui nous gouvernent ne savent même pas la teneur et l’exigence de la LOI DE FINANCE qu’ils ont établi et que l’Assemblée Nationale vote lors de la 2ème session ordinaire de chaque année.
      Il est grand temps d’appliquer à ce régime toutes les dispositions constitutionnelles pouvant écarter tous ces incompétents de la gestion du pays : C’est le DEVOIR de tous citoyens digne de ce nom.
      Trop c’est Trop.

    • 14 mars 2017 à 10:17 | giraffa giraffa (#9696) répond à Boris BEKAMISY

      Merci pour l’explication ;

      Et je demande pourquoi l’Etat attend de faire cette déclaration alors le BNGRC a déjà donné son Avis !!

    • 14 mars 2017 à 11:13 | Eloim (#8244) répond à Boris BEKAMISY

      Le comportement des dirigeants malgaches est paradoxalement étonnant vis-à-vis de la nécessité de décréter l’Etat d’urgence aux yeux de la Communauté Internationale. Ce manquement qui se traduit convenablement à l’incapacité à mieux gérer la situation et laisse davantage nos partenaires à se glisser impitoyablement au jugement de compétence ou de valeur que nos gouvernants soient animés d’une ambition déplacée et irréfléchie.

    • 14 mars 2017 à 12:30 | Gérard (#7761) répond à Boris BEKAMISY

      je me demande, mais ce n’est qu’une question, si le cheminement des fonds, de l’argent que cette aide représente , est le même dans le cas de la déclaration d’urgence, et si il n’y a pas là quelque sournoise raison à la réticence de nos « autorités »

    • 14 mars 2017 à 14:26 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à Boris BEKAMISY

      @ Gerard,
      Merci pour tes questions
      Partant du Principe de la Souveraineté Nationale ,Madagascar a toujours le droit de regard sur le Cheminement ou destination ou domaine/secteur auquel le Vola ou de l’Argent va etre utilisé par le Donateur même après déclenchement de la déclaration d’urgence

      Mais le Donateur dispose aussi des PRIORITES et PEUT LES NEGOCIER avec le Gouvernement Madagascar selon les SCENARII suivant :
      - le secteur et méthode de travail sur les activités ou les Régions qu’il veut aider
      - il est possible que Pays donateur dispose déjà des OUTILS INSTITUTIONNELS/Organisme ou ONG ( Crois rouge ou PAM par exemple ) basé ou actifs à Madagascar à qui le donateur confie la gestion de l’aide
      - le donateur confie au gouvernement de Madagascar à travers BNGRC ou Ministère de l’intérieur l’Aide
      - le donateur confie à un ONG basé dans son Pays l’Aide mais celui devrait avoir des partenaires des ONG Malgaches
      - le donateur peut DIRECTEMENT donner à la Commune ou la Région victime de Cyclone
      Mais le Gouvernement devrait être au courant de ce différent SCHEMA d’aide car Souveraineté Nationale oblige, l’État peut même refuser un SCHÉMA DE DISTRIBUTION de l’Aide s’il n’est pas d’accord !
      Tout est donc affaire de négociation bilatérale ou multilatérale comme il est d’usage dans toute coopération internationale !
      Je crois avoir répondu à tes questions
      BB

  • 14 mars 2017 à 09:34 | betoko (#413)

    Selon l’envoyé spécial de la télévision réunionnaise hier lors de son intervention en directe , la raison pour la quelle l’état malgache tarde à publier la déclaration de l’état d’urgence c’est que ce gouvernement a peur que certains organismes internationaux cherchent à déstabiliser Madagascar ; C’est à mourir de rire voir en en pleurer
    Est ce que le fait de vouloir recevoir à Madagascar les réfugiés syriens en accord(secret) avec le président turc Erdogan n’est il pas un danger immédiat ?
    Ce matin RFI disait aussi presque la même chose , en disant des milliers de malgaches meurent de faim dans le nord et le gouvernement ne bouge pas .
    Selon un journal local de ce jour , les 70 pompiers venant de l’île de La Réunion sont rentrés chez eux , sans avoir aidé qui que se soit à Madagascar
    C’est révoltant et honteux

  • 14 mars 2017 à 10:01 | Boris BEKAMISY (#4810)

    @ plus qu’hier et moins que demain,
    L’autre EXPLICATION ÉVENTUELLE de cette Posture du GOv de Madagascar pourrait être POLITIQUE
    Le Gouvernement de Madagascar annonce déjà la COULEUR et agiterait SON SOUVERAINTE NATIONALE en jouant les NERFS de la CI dans le but d’imposer le moment venu le fameux NI NI en 2018 ( Ni Ravalo, Ni Rajoelina)
    La politique politicienne prime sur la vie des Sinistrés !
    De gaga Enawo !
    BB

    • 14 mars 2017 à 11:58 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Boris BEKAMISY

      C’est peut-être la déformation professionnelle d’un expert comptable qui fait tous les calculs possibles et inimaginables pour en profiter même les miettes : Le beurre et l’argent du beurre pour eux et rien pour les autres en oubliant évidemment que la roue tourne inexorablement.
      Le bon Dieu donne du temps à tout le monde jusqu’à un terme fixé au-delà duquel le regret prend le dessus sur tous les autres : « La tombe est pavée de bonnes intentions ».

  • 14 mars 2017 à 10:03 | Isandra (#7070)

    C’est comme ça que ça se passe quand on a affaire d’un orgueilleux-avide de pouvoir,...qui n’a aucun charisme d’un Président,...miavon-tsifeno toa,.....

    Cette tergiversation ne m’étonne plus, peut être, le contraire, parce que c’est une marque de fabrique de ce régime,...Il fallait six mois pour Hery pour nommer son 1er PM, il fallait six mois,...et depuis son arrivée au pouvoir, c’est toujours comme ça, la liste est longue si on les cite ici,...il ne faut pas être pressé avec eux,...

    Je pense que ce régime est dans le déni de la réalité, ils ne mesurent même pas les conséquences désastreuses de leur attitude,...Ils trouvent des putschistes partout,...

    • 14 mars 2017 à 10:11 | betoko (#413) répond à Isandra

      Je pense aussi à autre chose , qui nous dit qu’il n’y aurait pas une récupération politique derrière , Le régime va utiliser les éventuelles aides au profit des HVM , et dire à la population , « vous voyez , il n’y a que les HVM qui pourraient vous aider »

    • 14 mars 2017 à 11:00 | giraffa giraffa (#9696) répond à Isandra

      Ce gouvernement n’a pas les compétences de gérer à Madagascar et son président doit peut être changer de lunette parce qu’il ne voit pas les dégâts que son équipe provoque et ENFIN CHANGER DE POSTE : Redevenir enseignant en comptable par exemple.

    • 14 mars 2017 à 13:20 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Betoko,...

      C’est possible, ces gens profitent de toutes les occasions et que tous les moyens sont bons pour rester au pouvoir le plus longtemps possible,...

      J’ai peur qu’un autre État d’urgence qu’ils veulent décréter pour empêcher les Malagasy de manifester et permettre les forces de l’ordre d’interpeller facilement les opposants encombrants qui pourraient barrer leur routes vers deuxième mandat,...

  • 14 mars 2017 à 10:20 | Saint-Jo (#8511)

    Bonjour !

    Pour les initiés , je souhaite un joyeux II-day (si vous ne comprenez pas , inutile d’insister) ; II-day qui est aussi à la fois le jour anniversaire d’Albert Einstein !

    Il y a une chose qui est vraiment incompréhensible : l’habituel manque de réactivité (je ne parle même pas d’anticipation) de ce gouvernement !

    Comment se fait-il que des humains en chair et en os (et , je suppose , chacun pourvu d’un cœur) comme ces dirigeants gasy , restent froids et non réactifs devant les récents et actuels malheurs qu’endurent nos nombreuses populations sinistrées ?

    Une telle attitude ne relève même plus de l’incompétence : c’est tout simplement une absence de charité (dans le sens cœur du vocable) et un honteux manque d’humanité .

    Sur un autre plan je me pose la question : quel genre d’éducation ont reçue ces responsables politiques gasy au pouvoir à l’heure actuelle ?
    Je crains que ces gens-là n’aient reçu qu’une éducation EXCLUSIVEMENT chrétienne à la gasy et se contentent EXCLUSIVEMENT de la culture qui va avec .

    A force d’exclusions , ces déshumanisés dirigeants politiques ont oublié tout simplement que ces malheureuses populations qui souffrent le martyr constituent le terreau sur lequel pousse l’arbre du pouvoir .
    Et si jamais le terreau avait l’idée de déraciner l’arbre ?

    • 14 mars 2017 à 10:35 | Saint-Jo (#8511) répond à Saint-Jo

      Comment lire le II du II-day ? Je l’ai utilisé , faute de caractères grecs sur mon azert !
      Pensez au célèbre « que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » , écrit sur le fronton d’un célèbre édifice à Athènes en son temps , et vous saurez .

    • 14 mars 2017 à 11:25 | Eloim (#8244) répond à Saint-Jo

      Paradoxe ! Il vise sur sa ré-élection en 2018. Cependant, il creuse déjà sa tombe si je puis dire ainsi sur le plan politique carrément ! Incroyable, non !

    • 14 mars 2017 à 16:38 | Jacques (#434) répond à Saint-Jo

      Bonjour Saint-Jo,

      Entre les lignes de vos posts j’ai parfois perçu votre proximité avec les sciences et les maths mais - modestie oblige sans doute - que vous n’aviez jamais dévoloppée ici au forum, ce qui est tout à votre honneur. Pour ce qui me concerne je me réjouis à vous lire car j’apprends beaucoup de vos écrits.

      Joyeux pi-day à vous, Saint-Jo. Il est vrai que selon les machines à disposition de soi il n’est pas facile de transcrire le symbole π : soit on cherche des astuces pour l’afficher soit il faut aller dénicher une combinaison des touches du clavier, eh oui les têtes bien faites de l’informatique ne nous facilitent pas les tâches.

      Pour ce qui est du défaut de pro-activité du gouvernement gasy à l’endroit de ses populations sinistrées je crois que l’on assiste toujours ici à son incompétence totale quant à la gestion du pays. Depuis 1975, donc à l’avènement de l’amiral d’eau douce, le pays avait fait le choix d’un abrutissement total de son peuple et aucun des dirigeants qui lui ont succedé (à part Ra8) n’a jamais tenté de conduire le pays vers la voie de l’éducation. Sans éducation on n’avance pas, c’est le cas de ceux qui dirigent le bled actuellement, des grosses brêles.

    • 14 mars 2017 à 19:32 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à Saint-Jo

      @ Jacques l’Instit du CM1
      alias Bernard Pivot du Forum
      T’a oublié de racoller les POSTs du jour de BB et T’a omis de bien les peindre en BLEU
      Pour la Dictée de Bernard Pivot ,tu n’as pas encore comptabilisé COMBIEN DE FOTE d’ORITOOGRRAAF le BB du jour
      Alefa Jacques !
      BB

    • 14 mars 2017 à 23:18 | Jacques (#434) répond à Saint-Jo

      À l’attention de Bekamisy.

      Je vous cite :

      " Jacques l’Instit du CM1
      alias Bernard Pivot du Forum
      T’a oublié de racoller les POSTs du jour de BB et T’a omis de bien les peindre en BLEU
      Pour la Dictée de Bernard Pivot ,tu n’as pas encore comptabilisé COMBIEN DE FOTE d’ORITOOGRRAAF le BB du jour
      Alefa Jacques
       ! "
      BB

      Monsieur Bekamisy, visionnez vous-même vos erreurs si vous en avez les « moyens », je ne peux vous être d’aucune aide. Dorénavant soyez rassuré, vous n’aurez plus rien à craindre de ma part. Libre à vous de poursuivre vos posts avec vos majuscules et vos bemiray et si vous persistez dans votre haine du merina libre à vous, sans doute vous rendriez-vous compte un jour que vos impairs ne vous auront pas honoré.

  • 14 mars 2017 à 10:38 | vazaha84 (#9187)

    Je pense que les autorités malgaches font preuve d’une fierté mal placée...je ne me souviens pas quel pays,peut-être le Japon ? il y a quelques années victime d’une catastrophe ayant engendré de gros dégâts humains et matériels avait pendant plusieurs semaines refusé toute aide internationale pour affirmer sa toute puissance...Madagascar,ou plutôt les dirigeants ne veulent pas confirmer leur incapacité à gérer ce grand malheur,ils ont peur que des « étrangers » découvrent l’état de misère,hors catastrophe, de ce pays...découvre l’impuissance de ces responsables confrontés à une réalité loin des parades et des séjours dans le monde entier dont les coûts seraient plus utiles aux pauvres Malgaches....
    Courage à eux....vraiment mal représentés !!!!

    • 14 mars 2017 à 10:43 | Saint-Jo (#8511) répond à vazaha84

      Notre pays est loin d’être comparable au Japon !

    • 14 mars 2017 à 18:24 | zorrolevengeurmasqué (#9826) répond à vazaha84

      @vazaha (en Avignon ?)

      il faut savoir lire entre les lignes, cher Monsieur, et surtout traduire dans le registre sémantique approprié.
      Par exemple, la phrase suivante formulée en français langue de bois officiel :
      « Le [brave] chef du gouvernement fait savoir qu’il attend encore le bilan final et est en train de chercher des stratégies (MDR !) pour venir en aide aux sinistrés.. »,

      se traduit en règle générale comme suit en français malgacho-malgache :

      « Le chef du gouvernement fait savoir qu’il tergiverse et est en train de chercher le moyen le plus sûr pour, comme d’habitude, se remplir les poches avec les fonds que la CI enverra pour les sinistrés, sans aucune honte ni états d’âme ! »

      Vous le voyez tout cela est d’une rare subtilité !

  • 14 mars 2017 à 10:45 | spliff (#5871)

    @Turping,
    Bonjour,
    (Hors sujet : Suite de notre échange dans l’article « La Jirama s’explique »)

    Merci pour vos clarifications.
    Notre Culture est-elle à la hauteur des défis qui se présentent à nous ?

    À l’observation des dynamiques historiques des « civilisations » que vous citez en exemple, comment ne pas en effet reconnaitre le caractère central du rôle qu’une cohérence culturelle est supposée tenir dans le développement des dites civilisations. Cela « devrait » en effet fonctionner comme vous le suggérez.

    Seulement, la « réalité » - la notre - est ce qu’elle est.
    Notre Histoire se déploie comme elle se déploie pour des raisons objectives.
    À nous de les examiner « objectivement » (au sens de la science).
    Compte tenu de ce que nous ressentons dans nos tripes, je ne sais pas si cela est possible, mais la lucidité consisterait en premier lieu à acter une aptitude de notre part à nous extirper du « cela devrait ( »devrait«  !) fonctionner comme ceci ou comme cela sur la seule base du fait que nous »serions« ce que nous sommes historiquement ». Car manifestement, cela ne suffit pas.

    En effet quoi que l’on dise, aussi solide (et théoriquement efficient) que l’on croit notre socle culturel être, dans les faits et à ce jour, il n’a pas été opérant à partir de notre situation réelle. « Opérant » au sens de nous amener à un niveau satisfaisant d’un développement qui nous serve. Ce constat est objectif. Reality can be a bitch...

    Bien sûr que les contre-dynamiques extérieures sont un facteur.
    Lysnorine, que je salue au passage, nous en donne un point de vue digne d’interêt.
    Mais il nous faut aussi comprendre que le niveau d’intelligence qui est supposé assoir notre résilience face aux « attaques », et avec lequel nous appréhendons les rapports de forces, constitue une composante qui procède « aussi » de la « qualité » de notre culture.
    Si cette « intelligence » de notre culture n’a pas suffisamment bien « fonctionné » pour nous, à ce jour, face à l’adversité, c’est qu’il y a probablement matière à essayer de voir plus loin, que ce que nous pensons être l’horizon déterministe de nos « qualités » culturelles. Mety misy ampy ao...

    Je ne disconviens pas que de nos jours, nous sommes autant touchés que le reste du monde par les problématiques du déracinement qui consistent à faire muter la nature de l’être humain du statut d’entité autonome [à même de penser son existence] vers le statut d’objet consommateur de carburants en tous genres.
    Si nous étions en situation de mettre en oeuvre des stratégies de mitigation de cette dilution culturelle continue, l’objectif serait en effet de revenir vers ce que nous « connaissons ».
    Mais en même temps, observons que le monde est fluide, ce qui me fait pleinement souscrire à cette citation de Paul Valéry :

    « La véritable tradition, ce n’est pas de refaire ce que les autres ont fait, mais c’est de retrouver l’esprit qui a fait ces choses et qui en feraient d’autres en d’autres temps ».

    Pour redescendre sur terre, je dirais que ces considérations de principes ne peuvent avoir cours que si elles sont cristallisées dans le quotidien des populations. Comme je l’indiquais précédemment, il me semble, pour ce faire, que le « la » doit venir d’en haut. À savoir d’un dirigeant qui ait compris l’articulation de ces contraintes, et qui possède des « ressources » réelles (en termes d’autonomie opératoire) pour les inclure dans la cohérence générale d’un projet qui tienne aussi compte des facteurs exogènes imposés par les rapports de forces.
    Autant un Chef est le « produit » (en termes de valeurs culturelles) de la Société dont il est issu, autant sa qualité de chef lui en attribue de facto un rôle fédérateur autour des dites valeurs.
    La réussite d’un tel Chef serait ainsi la preuve de l’adaptabilité de notre culture au déploiement de l’Histoire. C’est ainsi que je pense qu’à un moment donné, ce que l’on souhaite « comprendre » comme étant « l’efficience » d’une culture, se doit d’être incarné par l’un de ses « produits » qui soit à même d’en exprimer les qualités au service de la Société qu’il représente, et face aux défis les plus difficiles.
    Pour le moment chez nous, il n’y a pas grand chose à l’horizon comme « grand » chef à mon avis... Peut-être me trompe-je...
    Un Ravalo fut à mon sens une saillie fugace de ce qu’un Chef peut potentiellement réaliser de positif lorsque doté du type de « ressources » citées plus haut, mais sa démarche égo-centrée d’alors fut antinomique au principe même de l’incontournable rôle fédérateur qui aurait été nécessaire à sa réussite - et la notre.
    Sa gestion des facteurs exogènes ne fut pas non plus des plus heureuses, c’est le moins que l’on puisse en dire...

    • 14 mars 2017 à 10:51 | spliff (#5871) répond à spliff

      Correctif :
      Lire
      « Mety misy TSY ampy ao »

      Azafady...

    • 14 mars 2017 à 11:17 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à spliff

      @ Spliff,
      Vous donnez là des leçons d’OBJECTIVITE aux bandes des NOMBRILISTES du forum, Vaste Chantier !
      Vous essayez de donner des éléments qui leur permettent faire bouger les lignes de leur PARADIGME/MECHE qui les AVEUGLE, ce ne sera pas facile !
      Bon courage !
      Pensée pour ces tenant du Nombrilisme : Vive la Monarchie constitutionnelle gasigasy ou les Ampanjaka/Tangalamena des 22 Régions vont faire la rotation annuelle dans un Palais de la Reine qui ne sera jamais finalisée !
      BB

    • 14 mars 2017 à 11:54 | spliff (#5871) répond à spliff

      Hi Boris !

      Mba resaka ka atao e...
      Bonne journée
      S.

    • 14 mars 2017 à 12:29 | Turping (#1235) répond à spliff

      Spliff bonjour,
      - Déjà, cela me fait plaisir de converser avec vous.
      - « Oui, sûrement misy tsy ampy tokoa ao », et c’est la raison pour laquelle on en est arrivé là. J’ai parlé de la déficience des valeurs identitaires comme base de tout développement à laquelle s’ajoute l’absence d’une détermination collective.
      - Parlons en un peu « la morale dans le vide de la politique ».

      - L’ éthique se décline sur tous les fronts, de l’économie au commerce, du social à l’artistique, et à contrario le terme « politique » fait de moins en moins recette car ce dernier ne répond pas au strict minimum tant attendu. Les hommes politiques apparaissent plus comme des opportunistes ou des pragmatiques, voire des affairistes, que comme des êtres désintéressés ou mus par le bien commun ( même pour déclarer un état d’urgence, ils sont incapables de le fait dans les meilleurs délais, vu les dégâts causés par le cyclone Enawo).
      - On n’attend plus de la politique qu’elle constitue une réponse pratique aux problèmes de la société selon des règles qui respectent la justice, c’est à l’éthique qu’on attribue cette mission. Or, le manquement sur tous les domaines de cette éthique fait partie du non avancement collectif.
      - L’idée de morale publique s’efface même dans l’intervention rapide aux sinistrés, laissant place à double axiome :la morale est privée et personnelle ;ce qui est privé et personnel est moral.
      - Bergson l’un des philosophes marquants du premiers tiers du XX ème siècle et sa pensée est l’un des analyses les plus brillantes du politique.
      - Le pouvoir est par nature immoral et les « chefs » sont corrompus. « Voilà pourquoi l’effort démocratique est de stricte nécessité ». La politique ne sera jamais morale dans ses élites ;elle ne peut l’être que par le peuple. En dernier ressort, c’est à lui de décider ce qu’il veut que ses chefs réalisent. Ny fitondrana dia nampindramin’ny vahoaka ho an’ireo mpitondra hanatsarana ny farim -piainana. Ce qui ne signifie attendre tout de la part des dirigeants sans effort personnel.
      - Vous avez parlé de Ravalomanana que je ne connaissais quand il était au pouvoir. Oui, sûrement il avait le flair et le sens du développement car c’est un autodidacte qui était parti de rien avant de réussir avec son entreprise Tiko, dans le secteur agro -alimentaire ce dont le peuple malgache en avait besoin. Peut-être, intellectuellement et politiquement il avait de carence comparé à son prédécesseur où le pays était dans une situation plus précaire.
      - Izay ilay hoe mbola misy tsy ampy ao,...
      Conclusion : au lieu de s’améliorer, tirer les leçons, le pays avance à reculons. S’ajoutent à cela les carences des valeurs identitaires, d’éthique et de moral car c’est l’insécurité qui prend le dessus dans un système corrompu.

    • 14 mars 2017 à 12:55 | spliff (#5871) répond à spliff

      @ Turping,

      Plaisir partagé :-)

      (..)
      L’idée de morale publique s’efface même dans l’intervention rapide aux sinistrés,
      (..)
      Je pense que Kartell résume correctement la situation.

      En ce qui concerne l’éthique dans la politique de notre pays, je pense que l’unanimité n’est pas difficile à réaliser :-)

      Bonne journée
      S.

    • 14 mars 2017 à 12:59 | Turping (#1235) répond à spliff

      Spliff,
      Rectif : de le faire,....
      - S’agissant d’un débat d’idées avec convergence et divergence sans utiliser forcément « les majuscules » souvent utilisés par les névrosés illuminés, on peut être ou ne pas être d’accord avec respect. C’est ça la démocratie sans imposer une pensée unique souvent limitée.
      Conclusion :personnellement si le régime républicain nous a amené dans cette situation catastrophique, n’aurait t-il pas mieux de se poser la question s’il y avait un autre régime alternatif qu’ait connu déjà Madagascar avant la colonisation
      Ce qui sous entend que la colonisation n’a apporté que avancées pour le peuple à civiliser mais un pays qui avait aussi son historique, son patrimoine culturel détruit au fil du temps. La problématique quand on fait les constatations 57ans après l’indépendance octroyée sous dépendance. Les asiatiques ont su sauvegarder au contraire leur patrimoine culturel, c’est la différence !

    • 14 mars 2017 à 13:18 | spliff (#5871) répond à spliff

      @ Turping,

      La vraie question à mon avis est de savoir ce que l’on « peut » faire « aujourd’hui » compte tenu du donné existant...
      Comme vous l’aurez compris, mon opinion pointe vers le principe du dirigeant fort...
      Ce n’est pas très original, mais c’est ma conviction. Avec évidement comme l’une des qualités principales requises le pragamatisme. Quitte à embaucher sans états d’âmes des étrangers là où les compétences font défaut...
      Mais que ça bouge bon dieu...

    • 14 mars 2017 à 13:31 | spliff (#5871) répond à spliff

      Sachant d’autre part Turping, que ce que nous avons pu être avant la colonisation, si tant est que ce que nous sommes aujourd’hui y soit seulement comparable, il faudrait l’adapter au contexte mondial actuel... D’où ma citation de Paul Valéry plus haut...

      S.

    • 14 mars 2017 à 13:47 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à spliff

      @ Spliff,
      je peux éviter Mes ROYALES MAJUSCULES si cela puisse choquer pour dire :
      - C’est une bonne chose déjà de ne pas s’arrenter à poser le Diagnostic du Mal malgache car une chose est sure les Malgaches excellent dans la démarche diagnostique pour faire la litanie des maux de ce Pays ( Hery Rajao aussi l’avait fait brillamment en 2013 , Babah aussi a de talent à ce niveau) , nous saluons donc la capacité de passer à la phase de proposition de solution pour Madagascar pour mettre la Monarchie Constitutionnelle à la table,espérons seulement que les Malgaches puissent arriver en 2017 à un Consensus sur un ROI parmi les « 22 Monarchies » que dispose Madagascar et quelle levier Magique va-t-on oindre Sa Majesté pour qu’il puisse répondre plus rapidement aux dégâts causés par le Cyclone.....à Manalalondo ou à Antsakabary....

      Parlant de la valorisation de notre Patrimoine culturel , je ne peux ne pas soulever la grande hypocrisie malgache (le majuscule me tente) quand « nous » abordons le respect/attachement à « notre » identité culturelle ,je pense à ces malgaches occidentalisés jusqu’à l’os et qui n’osent jamais à s’afficher avec son Malabary dans une céremonie officielle de moindre importance et encore au moins sur la Tribune de Nations Unies comme la plupart des Africains avec leur Boubou ou à l’instar du Roi Mohamed VI devenue une référence des Monarchistes malgaches
      Pour ne citer que le Malabary meme si ce n’est pas seulement (j’en conviens) qu’une affaire de code vestimentaire
      A se demander si y a vraiment du Patriotisme ou une Volonté de construire une NATION/MONARCHIE (vivre ensemble) chez les Malgaches ou nous ne sommes plutot encore qu’à une époque d’une organisation féodale des Communautés closes des Hypocrites Individualistes repliés sur NOS COLLINES respectives et nous voulons y rester !
      BB

    • 14 mars 2017 à 13:47 | Saint-Jo (#8511) répond à spliff

      Vous parlez d’éthique en politique chez nous .
      Tenez donc ! Voici deux personnes politiques très assidues sur ce forum .
      Qu’est-ce qui les pousse à défendre bec et ongles leurs chefs politiques ?

      a)
      « 13 mars à 13:02 | RAMBO (#7290) répond à Isandra »^
      « l’erreur fatale de Ravalo c’était quand il avait mis à dos les riches Malgaches les Officiers de l’Armée, les Karana et la France ... Nous même nous avons perdu 600.000.000 de FMG parce que TIKO nous a doublé dans nos affaires »

      b)
      « 13 mars à 13:29 | Isandra (#7070) répond à Isandra » ^
      « L’une de sociétés de mon père aussi étaient victime des agissements de Ravalo,...pourtant, lui et son frère étaient pro-Ravalo zato isan-jato, mon oncle ZD jusqu’à maintenant »

    • 14 mars 2017 à 14:01 | spliff (#5871) répond à spliff

      À bien y penser Turping, je conviens que le débat est valide.
      Je ne sais pas jusqu’à quelle génération l’histoire de votre famille est traçable en termes de tradition orale, mais il se trouve que chez nombre d’entre nous - malagasy - nos ancêtres prescrivaient la nécessité de s’adapter à ce qui « allait » alors venir. Dans leur sagesse, ils faisaient preuve d’une remarquable souplesse.
      Aujourd’hui en tant qu’adultes (jeunes et moins jeunes) ayant des enfants, la balle est dans notre camp... À nous de « voir » selon ce qui se présente je suppose...
      Lorsque Boris, dans sa justesse « sonore » :-)) fait mention du déboussolement des Français, cela s’applique aussi à nous de plein fouet. Vos références au vide éthique qui prévaut actuellement en est un des aspects.
      Saurions-nous être à la hauteur de nos Aïeuls ? Ne serait-ce qu’à l’échelle familiale, cela serait pas mal...
      S.

    • 14 mars 2017 à 14:04 | Isandra (#7070) répond à spliff

      Masin-Joany,...

      Parce que chez Masin-Joany, il y a éthique politique, qui n’a comme vœu que de voir ses compatriotes qu’il nomme fozas tous exterminés,...?

    • 14 mars 2017 à 14:09 | spliff (#5871) répond à spliff

      @ Boris

      (..)
      espérons seulement que les Malgaches puissent arriver en 2017 à un Consensus sur un ROI parmi les « 22 Monarchies » que dispose Madagascar et quelle levier Magique va-t-on oindre Sa Majesté pour qu’il puisse répondre plus rapidement aux dégâts causés par le Cyclone
      (..)

      Là Boris, il FALLAIT les majuscules !!!!
      Carrément mort de rire :-)))
      S.

    • 14 mars 2017 à 14:21 | Turping (#1235) répond à spliff

      Spliff,
      Dans l’état actuel des choses ,qu’est ce qu’on pourrait faire ? c’est de bouger à ce que l’état de droit s’instaure .Changer les rituels que nous connaissons tous les instabilités politiques et économiques ainsi engendrées .
      - D’abord ,si un pays n’a pas sa souveraineté nationale ,une vraie politique issue d’un état-nation ,le reste c’est de la « coquille vide » .
      - Quand vous parlez d’un état ,fort supposons un état républicain ,personnellement ça n’a pas de sens si les organes institutionnels ne sont pas aussi forts ,non corrompus . La loi s’applique pour tout le monde « personne n’est au dessus de la loi » .
      - Quant aux implantations des entreprises étrangères ,je n’ai jamais été contre à condition que ces entreprises soient soumises aux réglementations internes sous réserves d’attribution .
      - Par exemple : la Jirama , Airmad ,tout ce qui relève des sociétés d’état ne devraient pas être assumées par les entreprises étrangères .Grosso modo tout ce qui symbolise l’existence d’un état souverain digne de son nom .
      - Posez-vous aussi la question pourquoi ce pays n’avance t-il pas ?
      - C’est parce que l’état ,le système étatique ne fait correctement son boulot : la corruption ,les grosses entreprises malgaches comme étrangères ne paient pas suffisamment d’impôts et de taxes qui pourraient renflouer les caisses vides de l’état et dont la majorité a été détournée avec le peu comptabilisé .
      - Un régime autoritaire , dictatorial ,.despotique a régné successivement dans l’absence totale de cohésion à travailler ensemble .Là où en est actuellement ,le déluge après moi .

    • 14 mars 2017 à 16:20 | Saint-Jo (#8511) répond à spliff

      C’est bien tout ce que tout le monde savait déjà : l’éthique chez les foza c’est de se remplir les poches ; et tant pis pour les autres , pauvres ou pas !

    • 14 mars 2017 à 20:58 | zorrolevengeurmasqué (#9826) répond à spliff

      ...pôv spliff !

      Tout cet interminable préambule pour faire diversion et éviter à tout prix de dire de but en blanc ce qui est évident pour tout le monde, à savoir que la culture malgache est inadéquate « énonmoin » totalement incapable de relever les gigantesques défis du 21ème siècle (...déjà qu’elle était à la traîne pour s’attaquer à ceux du 20ème ! ) qui « s’offrent » aux populations indigènes de ce pays !
      La méthode même de « l’analyse pseudo-savante » employée par spliff est l’illustration parfaite de l’impossibilité pour la culture malgache de dire les choses comme elles sont, sans tourner ad nauseam aeternamque autour du pot !

      Quod erat demonstrandum ! *
      *CQFD si vous préférez !

    • 14 mars 2017 à 21:06 | spliff (#5871) répond à spliff

      @Turping,

      Juste une petite info :
      L’emploi d’expatriés par des entreprises d’État à travers le monde est une pratique courante. Dans ce monde dérégulé où tout devient ultra compétitif, les États comprennent leur intérêt à privilégier la compétence. C’est un exemple concret qui illustre la nécessité d’effacer la fierté au profit de la fonctionnalité

    • 14 mars 2017 à 21:14 | spliff (#5871) répond à spliff

      @Zorro

      Peut-être gagneriez-vous à en apprendre ce que vous n’en connaissez pas de cette culture cher Zorro. Autrement l’on ne peut rien pour vous.
      Vous fatiguez pas, sans ce que vous ne savez pas, vous ne pouvez pas comprendre... (Même tant que Vazaha !!)
      Bonne soirée qd mm

  • 14 mars 2017 à 11:56 | kartell (#8302)

    Bonjour,

    L’état d’urgence serait-il à ce point difficile à être décrété tandis que le pouvoir traîne des pieds à acter cette catastrophe nationale qui ne prête, pourtant, à aucune ambiguïté d’interprétation ?…
    Faut-il rappeler que ce même pouvoir avait mis six mois avant de se doter d’un premier ministre qui a fait « trois petits tours et puis s’en va ! », regagnant une terre d’asile qui sent bon le chocolat et les banques, figure de proue, furtive, d’une diaspora, pleine d’avenir, elle !…
    Faut aussi se souvenir que trois ans après, nous n’avons toujours pas d’ambassadeurs chez nos principaux donateurs !…
    Cette frilosité du pouvoir à s’ouvrir sur un monde qui risquerait de lui poser des questions embarrassantes, laisse pantois et dubitatif ! ….
    Qui a-t-il dans les pensées présidentielles, aurait-il la main qui tremble à imaginer qu’on puisse de l’extérieur voir à quel point la cuisine interne est un bouis-bouis indescriptible ?….
    De toute évidence, le peu d’empressement du pouvoir a demandé des secours, qu’il est incapable de dispenser, lui-même, en dit long sur le peu d’estime que nos dirigeants ont du malheur du petit peuple en privilégiant un intérêt présidentiel à celui, très secondaire du pays, abandonné !…
    Même notre hypothétique prix Nobel de la paix ne s’est pas embarrassé de ces réticences présidentielles à quémander, immédiatement, une aide internationale…
    « Madagasikara vaudrait-elle bien une messe ? »

  • 14 mars 2017 à 11:57 | Midabetsy (#8062)

    Tsy haiko na marina fa toa hoe lasa any NewYork hono no minisitrin’ny mponina !
    Fomba fitondrana tena mahafinaritra ity kah !
    2018 mifankahita !

  • 14 mars 2017 à 13:12 | Saint-Jo (#8511)

    Bonjour , spliff !
    Je crois que vous et moi avions déjà échangé sur ce que la culture collective d’un groupe de populations peut éventuellement lui apporter sur son chemin vers le développement .
    Mais aussi à l’occasion j’ai signalé le puissant frein au développement que constitue la disparité culturelle existante à l’intérieur d’un groupe .
    Dans les deux cas , il me semble avoir donné des exemples précis vécus .

    Sur le sujet , apport de la culture collective pour favoriser le développement , regarder les choses avec uniquement de l’objectivité me semble une grosse erreur . Car le sujet concerne un groupe d’êtres humains . Ce qui sous-entend que l’affectif y prend une très grande part . Sans remettre en cause l’objectivité , bien sûr . Car un groupe d’êtres humains , même en nombre finis d’individus , est constitué d’un nombre infini de cas particuliers . Un seul être humain est doté de différentes humeurs si complexes qu’il est impossible de le « mettre en équation » afin de pouvoir prévoir avec exactitude son comportement devant telle ou telle situation . Alors , le problème est encore plus ardue s’il s’agit d’un groupe . Mais un tronc commun de valeurs partagées par une majorité influente du groupe peut être un facteur entraînant décisif pour tout le groupe . Et c’est de cela que j’ai parlé l’autre fois .

    J’ai roulé ma bosse dans certaines régions de ce pays . Pour faciliter la localisation il vaut mieux que je nomme plutôt les endroits que je ne connais pas : le nord , le moyen sud-est ainsi que les rives du moyen-sud .
    En-dehors de l’Imerina , la région qui m’a réellement fait grande impression c’est le Grand Sud et ses populations ! J’y ai appris beaucoup au contact de Vezo , de Tanosy , de Bara , de Tandroy et de Mahafaly . C’était tout simplement décoiffant !
    Si ces populations du Grand Sud s’auto-gouvernent et s’auto-administrent elles-mêmes , alors il n’est pas sûr du tout qu’elles n’amélioreront pas considérablement leurs conditions de vie .

    Et bien évidemment , en tant que Merina de partout et de nulle part ,
    [ ha-ha-ha ! qui vous savez en aura encore mal aux tripes encore une fois ] ,
    je connais l’Imerina (sa géographie , son Histoire , sa culture , ses us et coutumes , ses légendes) .
    Et je suis absolument sûr , vraiment certain que :
    si l’Imerina se gouverne et s’administre elle-même ,
    alors en deux générations au maximum elle sera sortie de ce terrifiant sous-développement .

    Vous savez , spliff , en octobre 1982 , de passage à Paris j’ai pu assister incognito à une soutenance de thèse d’anthropologie faite par un Malagasy à « Paris VII » , à Jussieu (si vous sortez de la bouche du métro , vous regardez la tour centrale , la soutenance avait eu lieu au 1er étage dans le bâtiment à l’aile gauche juste au bord de la route près de l’entrée) . La critique du jury fut très positive . Mais , selon l’usage dans ces cas-là , le jury avait fait part de son petit regret dont le but réel est d’inciter le fraîchement titré docteur à poursuivre ses recherches . Le petit regret formulé par le jury était cette fois-là l’absence d’une analyse-description de la société merina . Tâche très ardue , compte tenu des innombrables non-dits mais pourtant très largement respectés qui existent chez les Merina . Mais depuis le temps , je pense que le chercheur a terminé cet autre sujet .
    J’ignore si ce chercheur est vous-même personnellement spliff , mais cela vaut le coup de lire le contenu de sa thèse et même ses livres . Je ne fais pas de la pub commerciale , car ce genre de publications se trouvent facilement dans les bonnes bibliothèques (à la rigueur spécialisées) .

    • 14 mars 2017 à 14:35 | Rahasimbery (#8396) répond à Saint-Jo

      Bonjour Saint Jo,
      Était - ce Rakotomalala ?

    • 14 mars 2017 à 15:03 | Saint-Jo (#8511) répond à Saint-Jo

      Désolé , mais ce n’est pas ce nom là !
      Désolé aussi , mais je me suis fixé comme règle de ne pas mentionner le nom d’une personne que je connais , sans son assentiment au préalable .
      Vraiment désolé !

    • 14 mars 2017 à 21:27 | spliff (#5871) répond à Saint-Jo

      Bonjour Saint-Jo !

      Ce que j’ai bien pu apprendre à « l’école » ne m’a pas fait « traîner » dans des amphis d’anthropologie... Ce que je regrette d’ailleurs... Donc le thésard de Paris 7, ce n’était pas moi... Et avoir soutenu une thèse cette année-là aurait fait de moi un extra-extra-surdoué du point de vue de l’âge...

      En tous les cas merci pour l’acuité de vos observations sur les dynamiques comportementales des groupes humains...
      Comme vous, je trouve les dogmes dangereux et préfère m’en tenir aux subtilités de la réalité. Si bien que j’espère ne pas vous heurter en vous « soumettant » amicalement à la question de savoir ce qui vous a particulièrement impressionné chez nos frères du Sud (?)

      Je suis d’accord pour dire que concernant ce sujet, l’objectivité n’est réalisable que dans le cadre d’une approche strictement scientifique des problématiques considérées. Et encore...
      Mais dès lors que la démarche que l’on se propose aura vocation à « interférer » dans l’expérience du « vécu » des groupes humains concernés, l’objectivité n’est plus possible... C’est bien dans ce cas de figure que s’inscrit tout acte politique.
      Les groupes humains ont leurs « caractéristiques » et leur propre relation au cosmos. Il est juste normal que le mouvement de leur existence se déroule selon ces références particulières qui leurs sont propres.
      Sur l’Ile de Madagasikara, nous comptons donc un certain nombre de groupes dont chacun présente des particularités « culturelles » avec des degrés de parentés et de différences variables. Peut-on alors parler de « culture malgache » ? Je pense que répondre par l’affirmative n’est pas se tromper ni être de mauvaise foi, mais à condition que l’on n’oublie pas le « mais » des particularités je suppose...

      Quid de la déclinaison politique de ceci à l’échelle nationale ? Ma subjectivité personnelle penche vers l’inclusivité. Comme vous le suggérez Saint-Jo, chaque personne résulte d’un parcours particulier, ce qui me fait comprendre les autres points de vue.
      Ma conviction est qu’une coexistence nationale des différents groupes n’est pas de nature intrinsèque à poser de problèmes dès lors que la bonne « formule » opérationnelle est identifiée en termes d’efficacité décisionnelle du point de vue de l’administration.
      J’ai aussi sillonné le pays du Nord au Sud et d’Est en Ouest. Mais contrairement à vous, sans avoir eu à m’attarder dans tous les patelins. Expérience probablement moins « en profondeur » pour moi que pour vous donc... Mais cela m’a tout de même fait savoir que lorsque l’on parle les yeux dans les yeux avec les gens, sans faux semblant positif ou négatif, il n’y a pas de problème. Il suffit d’être « vrai ». Le brave type de Tana est aussi brave que celui de Vohémar, ou de Manja, tout niveau social confondu. Le rapport au travail, s’il est variable, les différences ne sont pas insurmontables. Si dans certaines contrées le rapport au temps et à la rigueur est plutôt « relax », cela est compensé dans d’autres par le nombre de mpikilavaka... Et tout ce beau monde aime la THB et le Toaka Gasy...

  • 14 mars 2017 à 13:21 | vorona (#8254)

    Non ! ! Ils attendraient qu’on leur donne de l’argent perso pour donner leur accord ? ? Pas impossible !
    En attendant des gens vivent dans le dénuement le plus complet et dans la région SAVA plus de 90 villages sont injoignables et donc tout ces atermoiements font qu’ils ne verront arriver les aides que sûrement trop tard. Quels dirigeants ! !!

  • 14 mars 2017 à 13:51 | Rahasimbery (#8396)

    @ Turping, Spliff,
    Cette tribune est devenue au fil des ans le déversoir de toutes les invectives. Aussi stériles les unes que les autres, ces dernières clivent, minent la confiance nécessaire à toute critique utile et constructive. Si bien que, vous lire, pour moi, constitue un moment heureux, empli d’intelligence. Je me suis toujours méfié des excès de gratitude dont quelques-uns font preuve systématiquement à chaque fois que l’occasion s’y prête pour en tirer quelconque avantage ; les livres écrits par des Malagasy et non des moindres, par exemple, en sont truffés ; Bakoly Dominichini-Ramiaramanana ( Du ohabolana au hainteny, 1983) tarissait d’éloges Jean Paulhan et celui-ci mentionnait à peine Andriamifidy sans qui ses études sur les hainteny n’auraient été possible. Dans un autre registre, Paul Valéry de mémoire répondit sèchement à la longue et laudatrice lettre de Rabearivelo par un « merci de porter haut et fort le drapeau de la civilisation gauloise à Madagascar », ne citons même plus les récentes publications qui n’échappent pas à cette règle...
    Cependant, merci à vous deux de ne pas succomber à l’appel de la forêt _ l’espace de la barbarie ( au sens grec, la parole qui ne vise plus le sens et la performance incarnée par la racaille apolitique qui détient le pouvoir chez nous) ambiante où toute parole qui aspire à la hauteur est machinalement, instinctivement soupçonnée, bafouée, diminuée, dénigrée, « parasitée » pour reprendre le mot de Spliff ; Oui, à l’étage de la pensée aussi, l’attaque et le parasitage règnent en maître et cela explique partiellement la difficulté des penseurs malagasy à « sortir du bois » _ L’évocation de « l’esprit » selon P. Valéry, bien qu’on soit dans une vision poétique occidentale, par Spliff est par ailleurs opportune ; il s’agit pratiquement du potentiel « créateur » de tout être humain et le thème que vous avez abordé y sied à merveille : la politique au sens large du terme.
    Sur quoi se fonde-t-elle : son ancrage culturel, historique, social ? Sous quelle forme (institutionnelle et gouvernementale) se présente-t-elle actuellement ? Quels en sont les limites (internes et externes) et les écueils auxquels elle est confronté ? Et quels sont ses principes d’action (l’éthique) ? Bref, vous voulez faire un état des lieux de la politique ; sa réalité, ses « moyens objectifs », ses dysfonctionnements, la véritable nature de ses visions etc.
    Vous esquissiez rapidement une comparaison entre l’ancienne Indochine et Madagascar, un auteur, me semble-t-il, un anthropologue, l’a initiée il y a une quarantaine d’années, Georges Condominas ( L’espace social et fokon’olona et collectivités rurales en Imerina ). A lire.
    Cordialement.

    • 14 mars 2017 à 14:58 | Saint-Jo (#8511) répond à Rahasimbery

      @ Rahasimbery
      Je connaissais très bien la regrettée honorable et très brillante dame que vous mentionnez .
      C’était une incarnation de l’intelligence .
      Une femme d’une très grande sensibilité .
      En une phrase elle m’avait fait découvrir la grande maîtrise de l’éloquence malagasy par un orateur bien connu à l’époque , mais qui n’est plus lui aussi de ce monde aujourd’hui .
      D’autre part , il est de coutume que les jeunes chercheurs , dans leurs publications , portent au pinacle leur maître ou leur directeur de recherche .
      Dans le milieu on respecte cette habitude .
      Laquelle d’ailleurs n’a rien de déshonorant .
      Bien au contraire .

    • 14 mars 2017 à 15:07 | Rahasimbery (#8396) répond à Rahasimbery

      St-Jo
      Je n’ai nul doute sur l’ampleur de son intelligence. J’ajoute même que son livre dépasse de loin, en profondeur, en sensibilité, celui de Jean Paulhan. Je tenais juste à souligner l’équilibre précaire entre la gratitude, le respect et la « soumission ».

    • 14 mars 2017 à 15:36 | Saint-Jo (#8511) répond à Rahasimbery

      Un équilibre est toujours souhaitable , bien sûr , Rahasimbery !
      Et vous avez raison ;

    • 14 mars 2017 à 21:34 | spliff (#5871) répond à Rahasimbery

      Bonjour Rahasimbery,

      Merci à vous pour votre accueil de nos échanges.
      Si effectivement l’invective n’est pas particulièrement confortable, j’essaye personnellement - autant que faire se peut bien sûr - de lire entre les lignes pour essayer de comprendre ce microcosme dans lequel chacun, protégé par son anonymat, « se lâche ». En réalité je trouve cela amusant et m’attrape parfois à me demander se qui se passerait si tous les intervenants « assidus » se retrouvaient autour d’un verre...

      Il est vrai que les procès d’intention souvent injustifiés auxquels on s’expose potentiellement facilement ne sont pas de nature à encourager les participations... Je pense pour ma part que la clarté du texte et un argumentaire un minimum rationnel sont un bon antidote et suscitent automatiquement un niveau de construction des objections qui permettent un dialogue le cas échéant.

      Lorsque je faisais appel aux penseurs, il s’agissait en fait d’une interrogation sur leur place réelle dans notre vie publique malagasy en ces temps troublés. Mine de rien mais il me semble que nous ayons besoin de référents. De paroles érudites et sages de la part de Ray Aman-dreny qui soient en mesure de siffler la fin de la récrée lorsque nécessaire. Mais bon, apparement, on peut toujours rêver... Est-ce un nième signe d’un point de non- retour ?

      En tout cas merci pour la référence bibliographique.
      Bien à vous

  • 14 mars 2017 à 14:17 | spliff (#5871)

    Saint-Jo, Rahasimbery,

    Merci d’avoir pris le temps.
    Somewhat busy now
    Will revert to u later
    Cheers
    S.

  • 14 mars 2017 à 14:52 | I MATORIANDRO (#6033)

    May what come !!!
    Avelao ho avy ze ho avy e !!!
    Tsy maninona io fa reveo !!!

    Zay no azo amintinana ny toe-java-misy ankehitriny izay mifampitohy t@ le resaka nataon’nt MT teto indray andro hoe avela ho potika tanteraka mihintsy ary tsy misy mandray andraikitra !

    Samia velon’aina !

  • 14 mars 2017 à 14:57 | Rahasimbery (#8396)

    Il est évident qu’un cyclone représente une catastrophe réelle pour la population frappée et j’en profite pour présenter mes condoléances aux victimes. Mais à tout bien considérer, il se pourrait, si l’appel à l’aide internationale et l’état d’urgence étaient effectives, que les Malagasy en demanderait d’avantage...en priant le ciel. Hallejuah

  • 14 mars 2017 à 14:59 | Rahasimbery (#8396)

    Il est évident qu’un cyclone représente une catastrophe réelle pour la population frappée et j’en profite pour présenter mes condoléances aux victimes. Mais à tout bien considérer, il se pourrait, si l’appel à l’aide internationale et l’état d’urgence étaient effectives, que les Malagasy en demanderait d’avantage...en priant le ciel. Hallejuah

  • 14 mars 2017 à 15:33 | kartell (#8302)

    Étonnées, les autorités françaises n’ont pas donné juste à une demande impérative du pouvoir malagasy à laisser à disposition sur Tana, des tonnes d’aides matérielles proposées par la France, plutôt que de les acheminer avec son personnel de secours sur le terrain, même, de cette catastrophe !…
    Vexé par devant le refus du donneur de transiger, le pouvoir, susceptible, a privilégié le bras de fer avec les secouristes extérieurs plutôt que ceux-ci viennent en aide aux populations sinistrées !…
    Le prédateur ferait-il du cannibalisme, on vient d’en avoir la ferme conviction ?….

    • 14 mars 2017 à 17:11 | vatomena (#8391) répond à kartell

      Il n’y aura donc pas de caverne d’Ali Baba à Tana. Les généreux donateurs ont retenu les leçons du passé. Ils veulent le contact direct avec ceux qui sont dans le besoin .Ils se passeront d’intermédiaires dejà alléchés par des détournements possibles

    • 14 mars 2017 à 20:01 | Stomato (#3476) répond à kartell

      En pareil cas il faudrait un minimum de courage de la part de la France.
      Se passer des autorisations du pseudo gouvernement actuel et débarquer par mer ou air les matériels nécessaires pour aider la population de la SAVA.
      Éventuellement prévoir d’accompagner ces matériels par une dizaine de commandos parachutistes, cela devrait suffire à faire changer la couleur des slips des très nombreux généraux malagasy.
      Un peu d’ingérence humanitaire que diable.

    • 14 mars 2017 à 20:12 | kartell (#8302) répond à kartell

      @ vatemena,

      On peut lire ça et là, des avis divergents dont certains semblent se plaindre de l’acidité des commentaires fustigeant la position plus qu’ambigüe du pouvoir, regrettant certainement que la lessive ne se fasse pas en famille plutôt que de voir s’exposer les petites manoeuvres maladroites d’un pouvoir hésitant en opportunité et gesticulation improductives !….
      C’est une phase difficile que celle où l’on découvre le vrai visage d’un pouvoir qui dissimulait depuis trois ans ses réelles intentions tournées vers un certain affairisme au détriment, comme maintenant, d’un désintéressement du cas des plus vulnérables !…..
      On sent poindre à demi-mot la dénonciation d’une ingérence, fonds de commerce des pouvoirs successifs lorsqu’ils sont contraints voir obligés par l’international à adopter un plan B !…..
      Aujourd’hui, le masque des faux-semblants est tombé, le temps béni des sauteries internationales oublié, il va falloir retrousser les manches, faire du boniment quotidien, un concret avec des vrais morceaux !…
      Bref, montrer ce que ce pouvoir a dans son moteur, sa puissance pérorée de 4X4 de luxe semble, en réalité, devoir être celle d’une 2 CV, hors d’usage c’est tout dire !…..

    • 14 mars 2017 à 21:22 | vatomena (#8391) répond à kartell

      On aura tout vu dans ce pays malgache. Celui qui se noie ,celui qui meurt de faim ,celui qui crève d’anémie ,celui qui n’a plus de toit pose des conditions à son sauveteur..Les pompiers volontaires ,les secouristes de la Réunion ont regagné leur caserne.La vie du peuple malgache importe peu au gouvernement malgache. il est miraculeux que l’aide étrangère dans ces conditions n’ait pas renoncé à sauver la vie de quelques malgaches
      C’est un gouvernement criminel que nous avons engendré. Pire qu’un gouvernement colonial, ! Il hait le malgache et surtout s’il est cotier ..Lavitra andriana

  • 14 mars 2017 à 15:52 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    En conclusion, on pourrait affirmer que c’est un régime génocidaire qui nous gouverne.

    • 14 mars 2017 à 15:59 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Après le NI NI de 2013, la CI doit empêcher à tout prix le régime en place de se représenter à l’élection présidentielle de 2018 : Un consensus allant dans ce sens serait de bonne augure pour éviter de nouvelle crise politique au pays car le présent régime ne recule devant rien pour se servir.

    • 14 mars 2017 à 16:01 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Evidemment pour lui éviter d’être à la fois Joueur et Arbitre.

    • 14 mars 2017 à 16:13 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain

      En ne publiant pas le bilan officiel sur le passage du cyclone Enawo, le régime prépare déjà l’opinion sur une statistique qui va confondre le pendant et l’après-cyclone (à cause de l’inaction du régime) en un seul bilan pour se dédouaner de tous ses manquements.
      Le nom du cyclone traduit en malgache représente déjà un avertissement voire une menace adressé à nous tous pris individuellement.

    • 15 mars 2017 à 22:03 | chtij (#7150) répond à plus qu'hier et moins que demain

      entièrement d accord avec vous ,mais ça n est pas le premier ,mais ce sont toujours les pauvres malgaches qui trinquent ,il y en a ras le bol de ses cons la .Pour Madagascar dans des circonstances comme celle la il faudrait mettre le pays sous tutelle des nations unis afin de contrôlé que les aides vont bien au bon endroit ,plutôt que dans les poches de ces voyous

  • 14 mars 2017 à 16:48 | diego (#531)

    Bonjour,

    Déclarer l’état d’urgence se fait, et doit se faire même avant une catastrophe naturelle. C’est le cas de la ville de New York aujourd’hui où on annonce de la neige qui va bloquer la ville et touchant plus de 30 millions d’Americains. On peut donc le faire bien avant ou après, suivant l’évacuation que les autorités politiques font de la catastrophe....sous 24h pour sauver des vies, certainement pas après deux jours ou plus...

    Ce que l’État Malgache aurait dû faire avant même que le cyclone ne traverse le pays, prendre le devant, même exagérer un peu pour sauver des vies !

    Nous sommes, j’ai dit il y a quelques jours, dans la phase de gestion crise. Comment gère une crise humanitaire et des dégâts matériaux dans un pays qui est l’un des plus pauvres dans le monde ? Cela va être sportif ! Le président et son gouvernement n’ont même pas pris au sérieux la crise humanitaire qui touche le Sud depuis des années. Voilà le niveau !

    Je n’ai jamais cessé de parler de cette région du Sud dès le lendemain même de l’élection de Mr R. Hery.

    Je lui ai reproché exactement d’aller visiter l’État hébreux, pourtant proche de mon âme et de mon cœur, qu’il pourrait faire ultérieurement, une visite qui n’avait visiblement pas un caractère d’urgence donc, au lieu de rendre visiter et apporter des aides à ses compatriotes dans le Sud.

    Mais au fait, qu’est-ce qui empêche les élus, les Maires des villes victimes, de déclarer l’état d’urgence chez eux ? L’usage oblige les élus de prévenir les pouvoirs Exécutifs, mais qu’ils le fassent bon sang !!!

    J’ai prévenu que le président va en jouer de cette catastrophe, jusqu’au point d’affaiblir sa fonction, la Présidence elle-même. Pas de déclaration d’urgence, ça commence mal pour un régime qui va être obligé de solliciter les aides internationaux.

    J’ai dit et répété des centaines de fois et je vais devoir le dire et le répéter encore afin de mettre les politiciens malgaches face à leurs responsabilités respectives :

    - il faut revenir aux fondamentaux Messieurs, renforçons notre État, notre Constitution et nos Institutions ;

    - mettons de l’ordre et un minimum d’organisation dans notre paysage politique et mettons tout en œuvre pour que le pays soit gouvernable ;

    - il faut libérer le pays, donner une certaine liberté aux régions et leurs élus, ce ne sont plus les colons que je sache, qui gouvernent le pays.

    Il est inadmissible qu’un pays puisse traîner à terre, pris en otage, durant des années par ceux mêmes qui le dirigent et prentendent le sortir d’une crise politique et de la pauvreté.

    Il n’y a pas mille manières de sortir d’une crise politique et de la pauvreté. Avant tout, il faut avoir un État et des Institutions fiables et solides, et des élus légitimes, et ensuite, il faut s’endetter, et bien Messieurs les politiciens.

    Madagascar doit s’endetter massivement pour pouvoir sortir de la pauvreté. Les élus n’ont pas le choix. Il n’y a pas d’excuse et les politiciens et les économistes qui racontent autres choses mentent, c’est la langue de bois.

    Un pays pauvre, par définition, n’a pas des moyens et les muscles financiers pour investir vite et efficacement dans les secteurs vitaux des activités enconomiques, de la Santé, d’Éducation et dans les domaines politique pour faire des réformes qui s’imposent. Mais il peut bénéficier des aides à court terme et s’endetter sur le long terme pour peu que les politiciens soient assez résponsables pour se doter le pays des Institutions fiables et gouvernent ensemble, collectivement leur pays.

    En résumer :

    - Il faut s’endetter pour pouvoir investir massivement et vite pour arriver à l’autosuffisance, améliorer l’ Éducation, la Santé, les Infrastructures, pour pouvoir former des fonctionnaires et ingénieurs etc....pour soutenir le developpement.

    Tout ceci n’empêcherait pas les crises, mais si crise il y avait, le pays serait mieux armé pour y faire face.....

    • 14 mars 2017 à 17:17 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à diego

      Bonjour,

      Il faut s’endetter c’est à dire vivre à crédit et qui dit crédit, dit confiance : Quels sont les pays et les institutions internationales qui vont avoir confiance pour investir dans notre pays au vu de sa situation actuelle (mauvaise gouvernance-risque politique très élevé- absence de code d’investissement incitatif-fiscalité incertaine et qui change suivant l’humeur du fisc-de la corruption généralisée -la lenteur administrative - la justice à deux vitesses -des précédents négatifs : affaire Sinoa mahamanina, etc..) très sombre dans tous les domaines ?

    • 14 mars 2017 à 17:22 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à diego

      Espérons que les diasporas Malgaches comme notre ami Diégo vont faire le premier pas en investissant dans le pays.

    • 14 mars 2017 à 17:34 | rebey (#9809) répond à diego

      - faux , il ne faut pas s’endetter, il faut d’abord créer de l’argent, beaucoup d’argent , bancariser les activités, et dans 3 ou 5ans après , essayer de s’ouvrir et de s’endetter pour sa croissance

      - mais s’endetter, c’est toujours dangereux quand on est démuni, car une dette appelle la dette, et vu que le créancier potentiel a comme métier de gagner de l’argent par l’argent, il va vous mettre en dépendance de dette . C’est le propre de la banque, on ne peut pas lui en reprocher

      - pour Madagascar il faut détruire les anciens monnaies, pour assainir tout, créer en abondance de monnaie nouvelle et les donner à tout les créateurs, et bancariser tous.

      n’oubliez jamais que l’argent est un vulgaire papier , dont la valeur est à la fois imposée et dépendante de l’embellie économique future. tout les monétaristes sérieux te le diront

  • 14 mars 2017 à 17:54 | diego (#531)

    Bonjour plus qu’hier et moins que demain,

    Cela fait des années que j’ai investi à Madagascar. Cela permet jusqu’ici de mettre à l’abri des dizaines des familles.

    C’est peu, mais une personne de sauver, un enfant qui fréquente l’école et une maman aidée, songée, c’est déjà beaucoup.

    Mais vous savez, ce n’est pas à ce niveau, soit, les investissements massifs des diasporas qui vont faire reculer la pauvreté dans le pays, améliorant l’éducation, les infrastructures, et permettant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire dans un pays où plus de 70% de dépense des ménages est consacré à l’achat de la nourriture.

    Madagascar est un client difficile à diagnostiquer et mécaniquement, difficile à soigner, car il a mal partout. Tout lui pose problème, car tous les secteurs vitaux de ce pays sont en mauvais état ou ne sont plus du tout fonctionnels.

    Cette catastrophe naturelle vient donc encore toucher et appauvrir la majorité des gens qui étaient jusque-là arriveraient à se débrouiller tant bien que mal pour s’en sortir.

    • 14 mars 2017 à 19:30 | vatomena (#8391) répond à diego

      Les expatriés en France au secours de leur famille et de la terre natale :
      EN 2012 ,PAR LES CANAUX FINANCIERS LICITES ,LA FRANCE A PERDU 8 772 MILLIONS D’EUROS .
      2 692 millions sont partis dans divers pays de l’union européenne et 6 078 millions ailleurs ,en Afrique ou à Madagascar.
      Jusqu’à quand la France supporter cette perte de richesses

  • 14 mars 2017 à 22:08 | diego (#531)

    Bonjour rebey,

    C’est une blague ?

    Pour créer de richesse, c’est cela créer de l’argent, et c’est ce qu’on appelle économie aussi, il faut investir dans quelque chose.

    Je ne pense pas qu’on parle de la même chose. Simplifions encore. Quand je parle de l’endettement, il faut bien garder en tête que je parle d’un pays, pas de ménage ou des entreprises. Je parle exactement donc des grands investissements étatiques dans :

    - des Infrastrutures, des milliers des kms de routes, dans transports ferroviaires, aériens, dans les secteurs agricoles et l’Énérgie, dans l’Éducation, hôpitaux, agents de sécurité.....etc...

    C’est à dire des Investissements dans les bases, les fondations du pays même, qu’un jour, si le pays veut se developper, les dirigeants seront obligatoirement d’investir, tôt ou tard. La privatisation serait alors possible un peu plus tard, une fois que tout cela est bien installé. Tout le monde sait que l’État n’est pas un bon gestionnaire.

    Si l’État ne s’endette pas, quelqu’un d’autre va le faire à sa place et beaucoup d’entreprises privées veulent par exemple investir dans les pays pauvres. Ces entreprises détiendraient logiquement l’économie du pays. Une réalité dans beaucoup des pays pauvres et c’est ce que les Occidentaux commencent à reprocher aujourd’hui à leurs élus, ne pas assez protéger le peuple vis-à-vis de la finance...comme ils disent....

    • 14 mars 2017 à 22:34 | rebey (#9809) répond à diego

      @diego, il faut créer de l’argent ex-nihilo, et c’est possible, les termes monétaires :
      cours legal, cours forcé, monnaie scripturale, planches à billets, monnaie helicoptere, veut tout simplement dire que la monnaie on la cree, mais il faut vraiment le savoir gerer, d’où la bancarisation

      un pays pauvre dont l’économie est soumise aux aléas naturelles ne doit pas s’endetter, c’est la raison pour laquelle tous les pays d’Afriques, et de l’Amérique latine sont étranglés par la spirale de la dette, contractée depuis les années 70. je veux bien croire qu’il y ait des incompétents, mais de là à dire que tous etaient incapables, non.

  • 14 mars 2017 à 22:23 | Rahasimbery (#8396)

    La francophilie aveugle de quelques Malagasy, dénuée d’un minimum de discernement, à l’image de Vatomena, non seulement rabaisse l’estime que l’on pourrait porter à la culture française mais ne cesse également de démontrer une évidence : leur détestation viscérale de la culture malagasy, leur haine d’eux-mêmes.

    • 15 mars 2017 à 08:31 | lysnorine (#9752) répond à Rahasimbery

      @ Rahasimbery
      « La francophilie aveugle de quelques Malagasy [...] ne cesse [...] de démontrer une évidence : leur détestation viscérale de la culture malagasy, leur HAINE d’eux-mêmes. »

      Mampalahelo fa tsy zava-baovao io fehin-teninao io !

      Tamin’ny...96 (enina amby sivifolo) taona lasa dia efa nisy mpanoratra iray ― Raleva Salomon ― tamin’ny gazetin’ny Anglikanina ― “Tantara sy Hevitra” No 59, Mars 1921― nampitandrina ny tompon-tany malagasy sasany, tafasondrotra, miha-vazahazaha, amin’ny fihetsiny izay sady tsy mahasoa no mahamenatra, ary hampidi-doza ny ho avin’ny firenena malagasy. « Olona mahasoa » no lohateny nampitondrainy ny lahatsorany.

      « OLONA MAHASOA »

      « [...] Misy angamba anefa olona sasany mihevitra fa rehefa tonga olona MANAM-PAHAIZANA izy, na manao fitafiana araka ny LAMODY VAZAHA, na mahalala betsaka ny FOMBAN’NY ANY AN-DAFY, na tonga manan-karena, na be voninahitra, dia ampy efa tratrany ny fandrosoana. Tsia, tsy ampy ho fandrosoana izany raha tsy tonga olona mahasoa ny namany koa izy. Eny, misy aza Malagasy sasany izay mihevi-tena ho ambony ka SAHY MANAFOKA sy MANAZIMBA ny MALAGASY IRAY FIRENENA AMINY izay toa mbola ambanibany sy adaladala noho izy ; ary toa TSY TIANY AKORY aza ny ATAO HOE MALAGASY. Mahamenatra sy mampalahelo ny olona toy izany. Mahamenatra fa toy ny sary izay tapany olona ary ny tapany biby ; mampalahelo koa fa tsy hendry izay manao tsinontsinona ny niandohana. TSY MBA OLONA MAHASOA IZY [efa avy amin’ilay mpanoratra ity sora-baventy ity] ....

      « Tsy ilaina ny hanova ny volon-koditsika ho fotsy toy ny an’ny Vazaha, na ny handositra ny anarana maha-Malagasy, na ny hanao asa azy ny taranantsika ; fa raha izany dia HO FATI-MASO eo amin’ny firenen’izao tontolo izao ny anaran’ny Malagasy [...] Izao no ilaina. Ny mbola Malagasy no anarana, Malagasy no volon-koditra, ary Malagasy no taranaka, nefa Malagasy efa tsara hevitra, tsara toetra, tsara taranaka, ka tonga mahay mifanampy ary manjary manan-kaja sy manan-daza eo amin’ny filaharan’ny firenen’izao tontolo izao. TSY HIHEVITRA HO VONINAHITRA NY FANAFOKANA SY NY FANAZIMBAZIMBANA NY IRAY KARAZANA AMIN’NY TENA, raha lasa ambony noho izy, na amin’inona na amin’inona, saingy mahita azy toa ambanimbany sy adaladala, fa ho menatra sy halahelo kosa aza, fa tsy mba tonga olona mahasoa ny tena ka nihevitra na nanao izay hampisondrotra sy hampahendry azy ; ary dia hiezaka hanao izay hahatsara azy.

      « Be voninahitra izay mahay manondrotra ny ambany ho ambony ary manova ny adala ho hendry. Izany ny olona mahasoa, izany no tokony hiezahana. »

      Ho famenon’ireo fanadidiana ireo dia tena mahazendana tokoa ny fisian’ny maro amin’ny tompon-tany malagasy ambony fahaizana amam-pahalalana no toa mifori-drambo ohatra ny alika kely foana amin’ny any ivelany, indrindra amin’ ireo mpanjakazaka mpanendry tena ho vatan-tenan’ny eran’izao tontolo izao (« communauté internationale ») ! Ka toa tsy mahita vaha olana aroso izy ireo amin’izay fahasahiranana atrehan’ny Fanjakana sy ny Firenena Malagasy afa-tsy ny fiantsoana ny any ivelany handidy sy hanapaka amin’ny raharahan-tokantranom-pirenena Malagasy rehetra hany ka izao voatavo tsy mifandraka rehetra izao avy amin’ity « communauté internationale » sy ny forongony ity no mibaibay sy mibedibedy ohatra ny filoham-pirenena lanim-bahoaka erỳ. Mbola tsy nikororoso fahana tahaka izao ny vato nasondrotry ny tany amin’isika Malagasy.

    • 15 mars 2017 à 08:42 | vatomena (#8391) répond à Rahasimbery

      Je le regrette pour vous ,Rasimbahery. Si avoir l’ambition de dépasser en tout celui qui fut votre colonisateur ,votre mentor n’est pas malgache nous serons condamnés définitivement à la régression . C’est dans cette spirale que nous sommes entrainés depuis 50 ans. Voilà où mene le négationisme .Le pont colonial de Manakara s’est effondré : Qu’importe ! C’était le pont des colons.Notre humiliation !-Il ne sera pas reconstruit. C’est par ce pont que transitait les immenses richesses pillées par le colon infame .Mieux vaut rester pauvre ,sans activité et traverser le fleuve en pirogue .Restons malgaches ,fidèles à nos ancetres.Il est bon que le train reste définitivement en gare.Le progres à la vazaha ,ce n’est pas pour nous !!! Je pense autrement.Pardonnez moi .

    • 15 mars 2017 à 13:37 | Rahasimbery (#8396) répond à Rahasimbery

      @Lysnorine,
      Misaotra anao namerina io tsiahy io ry namana ary miombo-kevitra tanteraka isika amin’ny fahatsapana fa maro « amin’ny tompon-tany malagasy ambony fahaizana amam-pahalalana no toa mifori-drambo ohatra ny alika kely foana amin’ny any ivelany… » Mino angamba aho fa mbola ao ihany koa isika Malagasy no tia tanindrazana ary miasa sy miezaka hatrany hanondrotra ny maha-olona, ny maha-malagasy ary ny soa (aran-tsaina, ara-panahy) sy ny harem-pirenena mba ho lovain’ny taranaka aman-jafy
      Tsikaritr’i E.D Andriamalala, ao amin’ilay boky kely mitondra ny lohateny hoe « fanagasiana », ihany koa ireo zavatra voalazanao ireo. Ny atao hoe fanagasiana hoy izy, dia fanandratana izay maha-Malagasy,ary ny fanandratana dia tsy fanafoanana ny zavatra hafa fa fametrahana zavatra sasany eo ambonin’ny zavatra hafa rehetra (p.8)…Izany no maha-Firenena ny Firenena, ny fahalalany ny momba azy sy ny fahefany eo anivon’izao tontolo izao.
      Raha zohina ny zava-misy ankehitriny : Firenena ve i Madagasikara ?

  • 15 mars 2017 à 12:55 | vatomena (#8391)

    L’Express aujourd’hui évoque la figure historique de Ralaimongo .Il est dit : il était bouvier
    Il y a eu un oubli dans le récit de cette vie d’un homme tres engagé. Oui ,dans son enfance ,Ralaimongo a été un bouvier.Il n’est pas interdit de rappeler dans quelles circonstances.Lui et toute sa famille seront enlevés par une bande de dahalos .Ils seront détenus dans une grotte .Le grand père sera éventré sous les yeux de son petit fils ;Et l’enfant Ralaimongo sera vendu comme esclave à un propriétaire de grand troupeau .Il mènera la vie de bouvier de l’age de 7 ans à 14 ans .Il sera libéré quand le décret de l’abolition de l’esclavage par Galliéni sera connu dans sa brousse .Il s’engagera dans l’armée française en 1917 pour remercier la France et Galliéni. Durant ses sejours en métropole il sera entrepris par les communistes et reviendra au pays comme agitateur . Lui ,tout comme Ravohangy ,auront en vain réclamé la citoyenneté française .Par dépit ,ils manifesteront toute leur vie pour l’Indépendance .Aujourd"hui ,l’Indépendance est acquise grace à leur travail de sape.C’est leur victoire..
    Mais pourquoi donc aujoud’hui tant d’éminents malgaches intriguent pour obtenir cette nationalité française , ? Pourquoi tant de bi nationaux parmi ceux qui nous gouvernent .On est malgache ou on ne l’est pas.

    • 15 mars 2017 à 14:24 | Rahasimbery (#8396) répond à vatomena

      @Vatomena,
      Ralaimongo, personnellement, était horrifié par la guerre. A son retour, il voulut prendre au mot le « système colonial » en dénonçant son imposture, sa contradiction ( colonialisme/républicanisme ; abolition de l’esclavage /Travaux forcés ; civilisation/ Barbarie coloniale) et en proposant l’abolition de l’indigénat pour ouvrir la citoyenneté à tous les sujets de l’Empire.
      En réalité, il appuyait là où ça fait mal ; la colonisation n’a jamais eu pour objectif l’égalité, l’un des principes de la République. D’autant que des fortes tensions traversaient l’époque (15-25), la répression subie par les membres de la V.V.S renforçait d’avantage le désir d’égalité et Ralaimongo arrivait à point nommé pour ouvrir le bal qui malheureusement jusqu’à maintenant se joue encore dans les sous-sols...
      La nationalité française incarne pour beaucoup une oasis ; cela explique d’ailleurs la bêtise séculaire de Jacques Rabemananjara « devenir de plus en plus Français, tout en restant Malgache », et oui, la schizophrénie fut la norme à l’époque coloniale : comment fait-on pour devenir ce qu’on est pas, et les colons n’ont cessé de le rappeler, tout en restant ce qu’on est, des barbares indigènes. Oasis. Parce que dans un contexte d’insécurité chronique, de haine de soi, de désert politique etc. être Français procure une sécurité relative et chacun sait que ceux qui quittent le navire en premier en cas d’intempéries sont les Rats...

  • 16 mars 2017 à 08:33 | lysnorine (#9752)

    @Rahasimbery

    “Raha zohina ny zava-misy ankehitriny : Firenena ve i Madagasikara ?”

    Ny heverinay tokony ho fanontaniana aloha dia ny mikasika ny manam-pahefana mandidy sy manapaka eto Madagasikara :

    Mbola azo heverina ho tompon-tany Malagasy ihany ve izy ireo, ka miahy tokoa ny ho avin’ny sarambaben’ny Vahoaka Malagasy sy Madagasikara tanindrazany, tsy manao varo boba ny tanim-pirenena na tanim-panjakana amin’ny hafa firenena, mitandrina ny harem-pirenena voa-Janahary mba hahasoa ny vahoaka fa tsy tatavanin’ny vahiny fotsiny mandra-pahaharitra azy, kanefa tsy nahitana tombon-tsoa akory na toa inona na toa inona, na manao ahoana na manao ahoana ? Vavolombelona velona mitory an’izany tsy nahitana tombon-tsoa izany ity fitambezoana lalandava “fanampiana” amin’ny any ivelany sy ny toa “tsi-fahavitan-tena” akory eo amin’ny famonjena ireto vahoaka entiny ka tra-bonjy ankehitriny.

    Fa “eny” avy hatrany, tsy misy isalasalana, na toa inona na toa inona ny zava-misy ankehitriny, no valin’ilay fanontanina hoe : “Firenena ve i Madagasikara” ?

    Ny boky nosoratan-dRamasindraibe Paul, mitondra ny lohateny hoe “Fokonolona Fototry ny Firenena” (Imprimerie des Arts Graphiques, 1975) no nandraisanay fanazavana momba izany, izay miandoha amin’ny fanazavany ny hevitry ny teny malagasy hoe “Firenena” izay mazàna disoan’ny sasany satria heveriny ho tandrify ny hevitry ny teny vazaha “nation”. Hoy ny tari-dresany, « Indraim-bava » :

    « Tsy noharian’Andriamanitra hitovy sy hifampiolonolona isika olombelona. Nataony samy hafa mba hifameno ny fiainana, ka hifanampy sy hifanasoa eto an-tany . [...]

    « Arakaraka ny toerana nahaterahana, ny fitaizana azo, ny toetry ny manodidina, no mampiova izao fiainana izao, ka MAMPITOVY sy MAMPAHAY MIARAKA kosa ny OLONA MIRAY TOERANA. Ny RENY amintsika no fototra. Fa avy amin’ny RENY ny teny hoe “FIRENENA”. Koa ny reny no nipoirana sy mpitaiza fa izy no manolokolo sy mikarakara ka manao izay rehetra mety haha-olombanona antsika.Izany ihany no nivoahan’ny teny malaza manao hoe “vary iray lovia no anjaran-dehilahy”. Fa ny reny mantsy no tompon-trano sy tompon-janaka. Ary firenena isika malagasy noho izany toetra iraisana izany. Firenena isika fa manana FOTOTRA ITOVIANA avokoa ny FOMBA AMAM-PANAO REHETRA eto amin’ny tanintsika, na any amin’ny faritra aiza, na any amin’ny faritra aiza. Be dia be ny FAHASAMIHAFANA MADINIKA sy rendrarendra manarona ireny FOTOTRA ireny. Fa rehefa arahina sy fakaina dia ao anatiny ihany ny FIOTOTRA ITOVIANA. [Ohatra] Mitera-dahy isika, ka vonona hampiditra azy amin’ny fiainana. Ny fomba amam-panao amin’izany dia raketin’ny fiteny telo manao hoe “mamora, maninkin-jaza ary manao hasoavana”. Samy manana hevitra lalina fonosina ireo teny ireo. Tsy azo avela, tsy azo dinganina, ny iray. Hevitra samy hafa, samy vaventy no tanany. Hita izy fiteny telo ireo MIARAKA, NA AIZA NA AIZA. Koa ireo hevitra fonosin’ny teny telo ireo no “tsileondriaka”. Ary izay fomba amam-panao rehetra iainantsika dia ahitana “tsileondriaka” tahaka izany avokoa. “Tsileondriaka” IRAISAN’ny nosy manontolo mihitsy. » [p.3]

    « Ny fiteny : vato namelan-kafatra [...] ny FITENY [no] mpitahiry ny “tsileondriaka” rehetra eto amintsika. [...]
    « Tsy misy fahaizana sy fahalalana antsika MALAGASY [*efa avy amin’ny mpanoratra ny sora-baventy eto] raha tsy ny fiteny malagasy aloha no hay. Hay amin’ny vontoatiny. Hay ny manazava sy mandray ny faka sy fototra ijoroany. Hay ny mamoaka ny hevitra fonosiny. Ireny no maha-firenena ity firenena ity. Tsy mba ny aloalom-pasana, sy ny endriky ny tany ary ny tantaran’ny nanjaka sy ny nitarika tatsy sy taroa no maha-malagasy. Ireny rehetra ireny dia madinika, ambiny sy sombiny avokoa rahefa mihatra sy miohatra amin’ny FITENY [*]. Fa amin’ny fiteny kosa no ahitana mivaingana antsika ho hendry, ho firenena, ho malagasy. [... ] Ny “fiteny” no vato namelan-kafatra ho an’ny firenena malagasy. » [pp. 159, 160].

    Toy izao no fampitandremany sy fananarany amin’ny farany :

    « Tsy mba fandrosoana velively ho an’ny firenena malagasy akory ny “mitsambiki-mikimpy” ka hiaina tahaka ny hafa fotsiny vokatry ny fangalaran-tahaka. Tsy maintsy mahalala tena sy mandini-tena aloha isika, vao mikaroka ny hitovy amin’ny hafa manan-karena sy miasa amin’ny milina manao taozavatra. “Roboroboin’ny mpanana, ka ny ory avy no manao be fahandro”. Aoka isika hahatsapa fa raha tsy mitandrina, ka manao rapa-dango, dia hokofona ary ho sarotra ny “ampitson’ny firenentsika. [...] Koa dieny tsy mbola tonga amin’izany toerana izany ary isika Malagasy [Marihina tsara eto fa tamin’ny 1973 izany, tamin’ny 44 taona lasa !], aoka mba samy hieritreritra sy handinika ka tsy HANDRAY BE FAHATANY FOTSINY ny VOLA sy ny HEVITRA AMPIDIRINA AMINTSIKA. Aoka hiaina araka ny misy antsika. “Mason-tsokina, ka ny kely ananana aloha no ahiratra”. “Dian-tàna, ka todihina ny lasa, ary banjinina ny ho avy”. Aoka hifidy milamina mba hahaizana mifantina ny tsara amin’ny fandrosoana tandrefana aroso amintsika. Aoka tsy ho revo fotsiny. Aoka hahay manary ny ratsy amin’ny azy. [...]. Aoka HISAINA sao kenda. [p.215]

  • 16 mars 2017 à 18:04 | Rahasimbery (#8396)

    Lysnorine,
    Firenena ve i Madagasikara ? Eny tsy misalasala ny valin-teny nomenao ahy ary nampianao fanazavana natolotry ny olon-kendry Ramasindraibe tamin’ny taona 1975. Ny Malagasy rehetra izay mihevitra sy matanjo ny Tanindrazana dia maniry hamaly « eny » avokoa nefa ny fiainana(y) andavanandro maneho azy hoe « tsia », ny jiolahim-boto (na vahiny na Malagasy) sy ny Baroa no tompon-daka amin’ny seha-drehetra : fitondrana, hery, harena sns.

  • 16 mars 2017 à 18:05 | Rahasimbery (#8396)

    Tsy tongatonga foana mantsy io fanontaniana io fa vokatry ny fanadihadiana sy ny fibanjinana ny zava-misy sy ny zava-mitranga ankehitriny. Hita mibaribary fa mitavozavoza ny zon’ny Malagasy tsirairay sy ny lalàna amin’ny ankapobeny ; tsy misy votoantiny intsony ny lalàna iorenan’ny Fanjakana ary noho izany dia manjary lasa disadisa, sotasota, adiady ary tsy fahatokisana no mameno ny raharaham-pirenena. Etsy andaniny ny vahoaka « mitsambiki-mikimpy », ambanin’ny hafa, very fanantenana, voatery manetry tena na dia misedra ny ratsy ary, eroa ny mpitondra tsy miaro sady vokin’ny hadalany (varo-boba, tsy fiheverana ny haim-pirenena, ny fanambanian-tena) no tsy mitsinjo ny vo.diandro ho merika. Mbola Firenena ve i Madagasikara ?...

  • 16 mars 2017 à 18:10 | Rahasimbery (#8396)

    Marina fa ny teny malagasy, nolovaina sy nohavaozin’ny tantara, no mampiray sy iraisantsika rehetra nefa ny teny dia mety ho maty toy ny aviavy latsaham-baratra ihany koa, toy ny Firenena hanjakan’ny hafa, hoentim-baroa…Ary tsy ny alahelo na ny fitarainana majinijinika no hampiova io toe-javatra io fa ny fahalalana ny olana, ny fandraisana andraikitra na ao an-tokantrano izany na am-piarahamonina. Ilaina ihany koa ny fasiakana eo anoloan’ny ratsy mba tsy ho lazain’ny hafa hoe : olon-dresy na lavo tsy miady. Izany rehetra izany anefa tsy ho tanteraka raha tsy miray hina isika rehetra

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