Le CAC 40
Le paysage boursier est morose. La totalité des places boursières peine face aux records du pétrole. La semaine qui s’ouvre n’offre que peu de perspectives étant donné les différentes statistiques sur l’inflation. Les marchés boursiers seront encore à l’écoute du marché du pétrole qui affiche selon le jargon boursier une santé insolente. Le baril du pétrole a franchi les 135 dollars.
« La facture est désormais particulièrement lourde. Et pour cause : à chaque fois que le baril augmente de 10 dollars en moyenne sur une année, la croissance mondiale perd 0,4 point », rappelle Marc Touati, économiste chez Global Equities.
« Le scénario du risque de prix de pétrole en hausse constante est rapidement en train de devenir une réalité (...) L’inflation en zone euro est désormais attendue à 3,6% sur un an après 3,3% en avril, soit le retour au plus haut de mars », ont poursuivi les économistes de BNP Paribas.
En tout cas, l’envolée du pétrole suscite une hausse des coûts des matières premières et du fret. L’euro est sur une pente ascendante. Pendant ce temps l’inflation capte l’attention, parce qu’elle pèse dans le comportement des ménages et des entreprises. Autant de vents contraires pour les indices boursiers. Le contexte actuel n’incite pas à aborder les prochaines semaines et les prochains mois avec sérénité. Il subsiste beaucoup de risques et la volatilité va rester élevée, admettent les spécialistes.
La consommation est le principal moteur de croissance, déclare le chef de file du syndicat Tolon’ny Mpiasa (TM) qui avoue que l’économie malgache pourrait échapper à la crise alimentaire ou à tout autre crise du moment que les travaillleurs réguliers, les fonctionnaires et les ouvriers des entreprises, sont rémunérés à leur juste valeur ou du moins au même niveau que leurs homologues étrangers. Ce qui n’est point le cas à Madagascar.
Recueilli par Raw
