15h passées ce dimanche 27 juillet à Tanjombato. Comme à son habitude, Jérôme venait boire un coup dans un débit de boisson du quartier après son travail à l’Enduma. A la nuit tomdée, sa petite famille attendait son retour au foyer. En vain ! Il ne rentrera jamais vivant puisqu’il a été tué. Son frère aîné raconte : « Le lundi matin, il n’était pas encore de retour. En me rendant au travail, il y avait un attroupement. Des amis ont tenté de me calmer. Ils déclarent qu’il s’agit vraisemblablement du corps de Jérôme ». Ils ne se trompaient guère. Seulement, la femme de la victime n’était pas au courant de la triste nouvelle, même jusqu’au milieu de l’après-midi de lundi. Selon toujours le frère du défunt, « on a assassiné Jérôme à l’aide d’un bloc de parpaing ou d’une matraque ».
Beuverie
D’après ses proches, « le défunt avait une maîtresse dont les parents sont les propriétaires de ce débit de boisson à Saropody, Tanjombato », « mais Jérôme ne la voyait plus depuis presque 4 mois déjà ». Le dimanche 27 devrait être la retrouvaille mais aussi la dernière entrevue du mort avec sa maîtresse. L’aîné de Jérôme rapporte que « quelques instants avant le crime, trois individus dont la jeune femme ainsi qu’un frère de celle-ci avaient suivi discrètement la victime après l’avoir mis sans ménagement à la porte du bar. » Il signale également qu’auparavant, personne ne s’inquiétait guère quand ce père de famille ne rentrait pas à cause d’une beuverie tardive, mais aussi à cause de l’existence d’une autre femme dans sa vie.« Quand il était encore en vie, »Jérôme avait été déjà battu par sa maîtresse et son frère« , rapporte son frère. »Le mobile du meurtre est d’origine financière« , croit-il savoir. Chaque fin du mois, il paraît que »l’assassin présumé recevait d’habitude de l’argent de la part de son amant." Cette fois-ci, Jérôme se serait montré plus réticent à le faire. Ce qui ne serait pas du goût de sa maîtresse ! Déjà, l’on apprend que les proches du défunt ne resteront pas les bras croisés. Ils vont intenter un procès contre les suspects.
