C’était ce mercredi 9 novembre que les anciens détenus politiques ou délinquants politiques, c’est selon, ont confirmé devant la presse qu’ils sont encore 56 individus. Ralitera Andrianandraina, Naïka Eliane, Guy Maxime Ralaiseheno, Pasteur Valisoa, Henri Randrianjatovo et d’autres moins connus mais tous anciens détenus lors de cette crise, ont réclamé la libération sans condition des prisonniers politiques et ce conformément aux points 26 et 27 de la feuille de route commentent-ils. Ils sont encore 14 à la prison centrale d’Antanimora et 39 à la maison de force de Tsiafahy, 2 à la prison d’Ambatolampy et un à la maison carcérale d’Antsirabe, a-t-on appris ce mercredi 9 novembre au siège du TIM à Ankadivato.
Henri Randrianjatovo a expliqué que lors de la nomination de Monja Roindefo au poste du premier ministre en 2009, les détenus politiques de la crise de 2002 avaient été libérés dès le lendemain même et ce sans aucune forme de procès. Ainsi, cet ancien député TIM lance un appel au premier ministre Omer Beriziky pour qu’il prenne une décision dans ce sens, et ce, avant la constitution du futur gouvernement d’union nationale. Il réclame également l’application de l’article 20 de la feuille de route portant sur le retour des exilés politiques dont Ravalomanana Marc et Ratsiraka Didier. La vingtaine d’anciens détenus politiques présente à Ankadivato, revendique la réouverture des stations audiovisuelles fermées depuis le début de la crise en 2009. Pour sa part, le pasteur Valisoa réclame la tenue d’une séance de « Grand pardon » entre tous les citoyens et acteurs politiques concernés en vue de la réconciliation nationale. Ainsi, ils exigent l’application stricto sensu de la feuille de route, sinon ils prendront des mesures qui sont demeurées inconnues pour l’instant. Plus d’un s’interrogent en effet de quelles mesures pourraient-ils s’agir ?
Recueilli par Valis
Vos commentaires
La question des prisonniers politiques ne pourra être, éventuellement, abordé que lorsque le Gouvernement de Transition sera constitué ET les CS et CST recomposés, pas avant !!!
Et même après la mise en place de ces différentes Institutions transitoires, rien ne le garantie.
Il en sera de même pour le retour des « soi-disant » exilés politiques et leur amnistie qui ne relève pas de la compétence du Gouvernement de Transition (mais plutôt du Président de la Transition !!!)
Pour le Premier Ministre de Transition, tout doit être fait et mis en place pour la réalisation de l’objectif principal (et unique), et tout acte qui pourra l’entraver sera fermement balayé… avec la bénédiction de la SADC et sa Troïka.
Ils menacent on dirait, mais dans la feuille de route il est stipulé que qui conque exerce une obstruction quelconque aura affaire à la SADC , à moins que pour eux La SADC n’a aucune valeure .
Décidément,je n’arriverai jamais à comprendre la mentalité des personnes fanatiques et nombrilistes telles que le8 et sa « fille » (on ne sait jamais avec lui conf : DSK version le8...lui aussi il tirait sur tous ceux qui bougent).
Comment ose-t-on à comparer la situation des détenus politiques de la crise 2002,avec les brigands et fomentateurs de troubles et des couts d’état durant la transition ?
Pour les aider à voir plus claire dans leurs raisonnement ,puis-je rappeler que la libération des détenus politiques 2002 est intervenu après que la personne qui les ait incarcéré s’était exilée.
Et puis des brigands ne sont pas a comparer avec des patriotes....
Cher RABERENE, revoyez l’histoire avec les « ZATOVO » de l’année 2002.
C’était quoi la politique à ce moment ?
Que dire de la devise de la nation malagasy alors ?
Apparemment, il existait plus de prisonniers politiques que de politiciens emprisonnés en 2002 ? Faites-y la comparaison avec l’année 2009 jusqu’à ce jour.
Mais ce qui s’est passé en 2002, ils ont tous oublié car cela ne les concernent plus, ils ont la mémoire sélèctives . Maintenant c’est le retour de bâton ,je ne suis pas pour une la vengeance , mais j’ai remarqué ceci , tout ce que Marc Ravalomanana a fait pour les autres , tout se retourne contre lui. Voici une liste non exhautive
Ratsiraka s’est exilé........... Marc Ravalomanana l’a imité
Ratsiraka a étè condamné par contumace .......idém Marc Ravalomanana
Ratsiraka a piqué dans la caisse de l’état ........ Marc Ravalomanana aussi mais 100 fois plus .
Marc Ravalomanana a mis en prison des opposants....... Andry Rajoelina a compris la leçon
Moralité .....! Ny tody tsy misy fa ni natao noho miverina , triste sort pour Marc Raalomanana grandeur et décadence , mais cela pourrait arriver à Andry Rajoelina aussi .
Le patron du PM OB est la feuille de route, selon sa propre déclaration.
Un premier signe fort sera la nomination du Ministre de la Justice.
Wait and See.
HINDY , je suis d’accord avec le corps des magistrats, que le future ministre de la justice soit issue de leur institution comme cela , la justice ne sera plus aux ordres du pouvoir. Mais il y a le rever de la médaille . Si un magistrat est pourri comme c’est souvent le cas, qui va le sanctionner , le ministre aura t il le courage de le sanctionner ?
Ne jamais nommer un magistrat à une place de ministre de la justice. Risque d’antrano antrano.
Concernant les prisonniers politiques, je me demande par quel tour de magie ANR et son équipe ont fait pour sortir en 2009 des prisonniers politiques emprisonnés sous R8. Est-ce qu’ils avaient attendu l’accord du Gvt ? des Députés ? des Sénateurs ?
La réponse est simple : vouloir c’est pouvoir.
Si Andry Nirina Rajoelina et son équipe avaient fait sortir de prison en 2009 des prisonniers « politiques » emprisonnés sous Ravalomanana ce n’est certainement pas pour des raisons humanitaires, encore moins dans un esprit de justice.
C’est bien parce qu’ils avaient besoin d’un maximum d’opposants au dernier Président élu, même si certains de ces prisonniers « politiques » avaient du sang sur leur main (et/ou dans leur conscience) ou n’étaient pas du même bord politique qu’eux.
Depuis, beaucoup d’entre eux sont retourné à la case prison.