À l’issue de la réunion au sommet de Montreux, les chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le Français en partage ont adopté une résolution relative aux situations de crise, de sortie de crise et de consolidation de la paix dans l’espace francophone.
À propos de Madagascar, selon certaines sources audiovisuelles, plus particulièrement la Télévision suisse romande, largement reprise sur Internet par « Madagascar Liberté », son ambassadeur n’était invité qu’à la cérémonie d’ouverture et s’est vu ensuite prié d’évacuer les lieux comme un malpropre après le discours officiel. La communauté francophone appelle « à un retour rapide de l’État de droit et de la démocratie ». Elle souligne qu’« à cette fin, nous (ndlr : les chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le Français en partage) demandons à nouveau à l’ensemble des acteurs malgaches, des sphères politique et civile, de tout mettre en œuvre pour favoriser un climat apaisé et de faire aboutir de bonne foi, un dialogue ouvert à tous pour définir, dans un esprit de consensus, les modalités réalistes de sortie de crise et la tenue, dans les meilleurs délais les plus proches, d’élections libres, fiables et transparentes, acceptées par toutes les parties et soutenues par la communauté internationale »(fin de citation).
Autrement dit, le processus mis en œuvre jusqu’à présent par le pouvoir Andry Rajoelina ne satisfait pas la communauté francophone quoi qu’on dise. Ce qui signifie aussi que la Francophonie ne cautionne pas ces scrutins que la Haute autorité de transition (HAT) prépare sans l’accord de toutes les parties et de tous les acteurs politiques et civils. Ce qui signifie enfin que la communauté internationale et la communauté francophone en particulier n’enverra pas d’observateurs électoraux tant que les conditions spécifiées dans l’appel ne sont pas remplies.
En bref, et du point de vue de l’Organisation internationale de la Francophonie, Madagascar n’est pas encore sur la voie de sortie de crise ; la grande île est encore en pleine crise.
Recueilli par Valis




