Huit entreprises, à
savoir « Aqualma »,
« Bionexx », « Faly Export »,
« Homéopharma », « bis », « Mouf’Rey », Sandandrano et ZOB (Zébus overseas Board) ont démontré par le biais de leurs activités commerciales, un impact positif sur la lutte contre la pauvreté à Madagascar. Elles ont adopté différentes méthodologies dont l’intégration des pauvres dans leur chaîne de valeur en tant que fournisseurs, employés ou distributeurs, et le développement des biens et services adaptés aux besoins et moyens financiers des pauvres. Le Programme des Nations Unies pour le développement les a aidés à trouver des solutions dans la mise en œuvre en les mettant en contact avec des partenaires étrangers qui réalisent les mêmes méthodologies. Pour la société ZOB, par exemple, des partenariats ont été établis entre les investisseurs étrangers et les ruraux de Vakinankaratra, de Port-Bergé et d’Ambohimanga. Leurs actions portent spécifiquement sur l’ouverture d’un plan « épargne zébu » à des familles de ruraux. La ZOB achète les bétails et les bénéficiaires procèdent aux remboursements mensuels. Ce qui leur a aussi permis d’améliorer la productivité agricole et ce grâce aux travaux à la charrue. Quant aux actions de Sandandrano, elles portent sur la création de lac et de barrages artificiels dans le cadre du développement de l’agriculture et de la pisciculture à Sabotsy Namehana.
Ces méthodologies sont recueillies dans un ouvrage intitulé « Solutions d’Entreprise à la Pauvreté : Exemples de succès à Madagascar ». Ce livre sera publié et vulgarisé pour encourager de nouvelles initiatives. La publication est aussi téléchargeable sur les sites Internet du PNUD. Un sondage visant à évaluer les objectifs de sensiblisation et de plaidoyer pour l’adoption du concept sera réalisé au début 2008.