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Société

Education

Grogne des parents par rapport aux dispositions des écoles privées

vendredi 12 juin 2020 | Mandimbisoa R.

Des parents d’élèves haussent le ton et multiplient les appels à l’endroit de l’Etat par rapport aux dispositions contraignantes imposées dans certaines écoles privées de la capitale et des périphéries. Depuis quelques semaines, des écoles privées ont pris l’initiative d’envoyer les cours aux élèves des classes intermédiaires. Une disposition qui n’est pas sans contrepartie. En retour, elles exigent aux parents de payer les frais de scolarité depuis le mois d’avril.

Hier, une école privée sise à Talatamaty a réuni les parents d’élèves pour annoncer une retour en classe en présentiel à partir de mardi prochain et exigé le paiement des arriérés de frais de scolarité. Dans d’autres établissements qui ont déjà repris les cours, certains menaceraient de ne pas réinscrire les élèves à la prochaine rentrée au cas où ils ne retournent pas à l’école et ne s’acquittent pas de la totalité des frais de scolarité.

Sur le plan légal, des parents d’élèves s’interrogent sur ces pratiques de certaines écoles privées. L’état d’urgence sanitaire en vigueur dans le pays et les dispositions de sécurité prises par les autorités malgaches indiquent entre autres la fermeture des écoles, dans les classes intermédiaires depuis le début de l’épidémie à Madagascar. Sans que ces mesures ne soient levées, et malgré la propagation de la maladie dans le pays actuellement, avec plus de 1 100 cas confirmés et 10 morts, les écoles privées font également leurs lois et obligent les élèves à se rendre en classe, nonobstant la loi en vigueur dans le pays, s’insurgent des parents d’élèves.

Sur le plan financier, des parents demandent entre autres une alternative, celle de ne payer que la moitié de l’écolage au vu de la cessation des cours depuis la seconde quinzaine du mois de mars et au vu du fait que les cours envoyés par les écoles n’ont pour objectif que de maintenir les élèves en veille. Pour certains parents, l’obligation d’envoyer les élèves en classe pour un soi-disant « regroupement hebdomadaire », parce qu’ils ne vont pas à l’école qu’une fois par semaine, n’est qu’un leurre, « une manœuvre dilatoire pour leur soustraire de l’argent ».

Pour l’instant, ni le gouvernement, ni le ministère de tutelle ne se sont pas encore prononcés sur la date des examens officiels, ni sur le calendrier scolaire qui initialement devrait prendre fin vers la fin du mois de juin. Lors de son passage au niveau du sénat, la ministre de l’Education nationale par intérim a indiqué que la date des examens doit attendre la validation du conseil des ministres.

Ainsi, le président de la République est fortement appelé à se prononcer sur le volet enseignement lors de sa prochaine prise de parole par rapport à la situation sanitaire dans le pays et les mesures qui devront aller avec. Des parents d’élèves espèrent surtout que le chef de l’Etat fasse une déclaration claire et concise sur notamment le calendrier scolaire, sur les examens officiels et les dispositions à prendre pour les écoles privées, à savoir les aides pour les enseignants et la reprise des cours.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 12 juin 2020 à 08:51 | Maxim (#5960)

    Andraso eo i Pôly raha iresaka momba izany ecolage izany izy, mbola variana @ fihinana vatomamy izao ny ministera. Raha ny fijery azy dia efa toetsaina faobe @ izao samy mikapa izay azony kapaina : ny pétrolier mikapa ny mpanjifa @ tsy fampidinana ny vidi-tsolika, ny jirama mampiakatra faktiora, ny ministera mibizna bonbon , ny sasany mibizna béton sns.......

  • 12 juin 2020 à 11:03 | dominique (#9242)

    Grogne des parents peut être ... MAIS celle des professeurs qui ne sont pas payés depuis FIN MARS !!!!! ILS ne devraient pas grogner ceux là ???? non c’est comme za dans ce pays de malades mentaux ou c’est déjà les parents en premier ! qui devraient retourner sur les bancs de l’école ...

  • 12 juin 2020 à 12:14 | Vohitra (#7654)

    Ny vola no fototry ny olana mitranga eto : sahirana avokoa na ny Sekoly tsy miankina amin’ny fanjakana na ny raiamandreny mampianatra ny zanany any amin’ireny Sekoly ireny.

    Ny fanjakana no nandray fanapahankevitra nampiato ny fampianarana, dia nikatona ny Sekoly ; vokatr’izay, dia tsy nampianatra sy tsy nandray ekolazy ny Sekoly, ary tsy nandray karama ny mpampianatra…

    Hatramin’ny rahoviana ary no hikatona ny Sekoly sy tsy handray karama ireo mpampianatra ?

    Azo eritreretina ve hoe hosokafana ny Sekoly ary avela hianatra ny kilonga sy ny ankizy ao anatin’izao vanimpotoana tena mampihanaka ny valanaretina izao ?

    Inona no vahaolana omen’ny fanjakana ireo mpianatra tsy manala fanadinana eny amin’ny ambaratonga fototra sy ambaratonga faharoa ?

    Fehiny : iraisana ny fanabeazana, iraisana ny sanda sy lanja amin’ny fampianarana, fa ny mpampianatra mpiasampanjakana mandray karama isambolana foana tsy ankiato, fa ny tsy miankina efa tamin’ny volana marsa 2020 no efa nanomboka sahirana…

    Iza ary no sahy hijoro hilaza eto amin’ity Firenena ity fa tomponanadraikitra feno amin’izay fanapahankevitra horaisiny sy efa noraisiny ?

    Mora tokoa ny manao angoantenda sy mampiesona ary mampihetsika fitombenana, fa sarotra ny mizaka sy misitraka ny fahefana ary mandray andraikitra…sa tanjona efa hafa mihintsy no ilaina ilay fisitrahana fahefana ?

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