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« L’actuelle démarche initiée par Monsieur Rajoelina est loin d’être la solution idéale pour une pérenne stabilité au pays » selon Fetison Rakoto Andrianirina le week-end dernier. Pour lui les Malagasy et la communauté internationale rejettent le processus électoral engagé par le président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina. Pour le porte-parole de la mouvance Ravalomanana, le locataire d’Ambohitsorohitra et ses alliés veulent imposer à la Nation un processus rejeté à l’avance par les acteurs concernés. Cela est dû au fait que ce processus électoral ne répond à aucune des exigences d’une consultation électorale transparente et respectueuse des principes démocratiques, selon toujours Fetison Rakota Andrianirina.
« L’absolue priorité actuelle est pour nous d’accorder au Peuple Malagasy toutes ses chances de sortir dignement et avec succès de la crise, dans laquelle il a été trop injustement plongé. Le processus initié par la CNOSC, avec l’appui de la Communauté internationale, doit aboutir le plus rapidement possible ». C’est la conclusion du porte-parole de la mouvance Marc Ravalomanana concernant le référendum du 17 novembre 2010.
Manifestation de rue
Ce samedi, les trois mouvances auraient dû faire une manifestation, soit à Mahamasina, soit à Ambohijatovo, mais elles n’ont pas eu l’autorisation de la Commune Urbaine d’Antananarivo et de l’autorité centrale. Fetison Rakoto Andrianirina trouve que les arguments avancés par la Commune, pour empêcher les trois mouvances de tenir une manifestation à Ambohijatovo ou à Mahamasina, sont farfelus et irresponsables.
Fetison Rakoto Andrianirina a affirmé ainsi que tant que Andry Rajoelina ne déclare que la place d’Ambohijatovo ne sera plus considérée comme place de la démocratie, les trois mouvances continueront à réclamer leur droit de tenir une manifestation dans ce lieu. Ainsi, d’autres manifestations des trois mouvances sont encore à prévoir d’ici peu selon lui.
Propos recueillis par Rakotoarilala Ninaivo
