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Environnement

Action de prévention

Faire face à la pollution marine par les hydrocarbures

jeudi 11 octobre 2012 |  3376 visites 
Le DG de l’OLEP expliquant la raison de la répétion annuelle de la formation.

Comme chaque année au mois d’octobre, l’Organe de lutte contre l’événement de pollution marine par les hydrocarbures (OLEP) organise à Mahajanga une formation théorique suivie d’un exercice pratique à la mer pour prévenir aux éventuelles pollutions marines dues au déversement des hydrocarbures. Lors de la cérémonie d’ouverture de la formation, le directeur général et coordonateur national de l’OLEP, Roland Rakotondrasata, a souligné que « l’objectif de cet exercice pratique annuel c’est de faire acquérir aux participants l’automatisme du système de récupération des produits déversés en cas d’accident de déversement des hydrocarbures dans la zone maritime de Mahajanga ». En effet, une démonstration de manipulation des matériels dont la pompe à eau, les barrages et la crémaillère, s’est déroulée au quai Barriquand de Mahajanga durant l’exercice pratique, assistée par les représentants des pêcheurs, les médias, les gens du tourisme, ceux des forces de l’ordre et de la marine nationale ainsi que les représentants de la Justice, de la Douane, l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF).

La ceinture qui sert à cerner les produits nocifs deversés dans la mer.

Il faut reconnaître et avouer que les risques d’accident et donc de pollution sont grands et nombreux. Les causes des accidents sont les échouages, les collisions, les incendies ainsi que le vieillissement des flottes. Mais également l’insuffisance des panneaux de signalisation maritimes et le manque de carte marine adéquate et à jour font perdre le nord aux navires pétroliers, une autre source d’accident pour eux. Au total, 2,35 millions de tonnes d’hydrocarbures sont déjà déversés dans le milieu marin.

Les matériels de recupération déployée durant l’exercice au quai Barriquand.

Or, « les eaux marines de Madagascar constituent une source de revenus pour des millions de malgaches grâce à leur riche réserve de vie, de nourriture et d’énergie. Elles renferment également un environnement naturel précieux, un puits de découvertes et de recherches », a indiqué le capitaine de vaisseau Ranaivoseheno, assistant technique à l’OLEP. Cependant face aux mouvements maritimes annuels des pétroliers qui les traversent, ces potentialités marines malgaches sont menacées en permanence par de dangereuses pollutions. En effet, 700 millions de tonnes de pétrole brut traversent annuellement les environs des îles de l’Océan Indien. De gros pétroliers y effectuent plus de 1 200 passages par an. Tandis que 4 000 voyages de pétroliers de taille moyenne transportent 60 000 tonnes de produits dans l’année. 30% du volume mondial de pétrole brut transporté par voie maritime passe dans le canal de Mozambique et dans les zones maritimes de Madagascar. D’où un risque potentiel de déversement des hydrocarbures dans les eaux marines malgaches.

Recueilli par Bill
Photos : Service Communication de la Région Boeny

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