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Société

Tropicana II

Erreur de navigation

mardi 15 juillet 2008 | Franck Raj, Gilbert R.

La lumière concernant les circonstances exactes du naufrage du Tropicana II se fait de plus en plus jour. Le bâtiment appartenait à la société Macle basée dans l’île de Sainte-Marie et il était sous location les jours du naufrage. Il est dit que c’est surtout « la méfiance des Taïwanais envers le commandant du bateau à propos d’une prétendue erreur de navigation qui poussait leur guide à immobiliser le bateau en pleine mer ». Une source digne de foi rapporte que « ce guide, de nationalité malgache, et qui était au service des Taïwanais aurait exercé une grande pression morale associée à une menace physique sur le commandant afin qu’il jette les amarres à 12 000 nautiques du cap Masoala ». L’on parle même que « l’homme a empoigné le commandant par son cou pour arriver à cette fin ». En d’autres termes, l’arrimage en haute mer a été apparemment dicté par la grande impatience des Taïwanais venus prospecter des langoustes vivantes dans ces eaux de la côte Nord-Est.

Ces Asiatiques qui font de l’exportation de fruits de mer n’ont pas alors cessé de communiquer à terre à l’aide d’un téléphone satellitaire pour rendre compte de la situation en se demandant sur les raisons de cet interminable voyage. Pourtant, l’alerte sur la disparition du bateau a été donnée pour la première fois dans la nuit de jeudi, vers minuit.

Dès vendredi matin, un avion affrété à une compagnie privée effectuait un vol de reconnaissance dans l’espoir de le retrouver. Le samedi, deux autres avions légers ont encore survolé les zones maritimes où le Tropicana II était censé passé. Dimanche dernier, il y eût encore un autre vol avec les mêmes types d’avion pour les mêmes objectifs. Hier encore, notre correspondant de Toamasina qui a eu une conversation avec le commissaire de Fénérive-Est rapporte que « deux cadavres de Taïwanais furent retrouvés ». Il tient cette information de ses homologues de Soanierana-Ivongo et de Sainte-Marie.

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