10 personnes mises en cause dans l’affaire du camp de la FIGN du 20 mai 2010 ont bénéficié de la liberté provisoire. Parmi elles, six personnes travaillant pour Radio Fahazavana, dont le journaliste Lôlo Ratsimba.
Le HPM déclare prendre son « autonomie » par rapport à la mouvance Zafy, tout en reconnaissant à Albert Zafy un rôle d’autorité morale. 23 des 24 entités composant le HPM auraient voté en ce sens.
Dans un communiqué signé par Fetison Rakoto Andrianirina, Ange Andrianarisoa et Emmanuel Rakotovahiny, les trois mouvances déclarent que l’approche malgacho-malgache nécessite la présence physique à Madagascar de Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, et revendiquent que le Gouvernement et la HAT soient d’abord dissous. À leurs yeux, les accords d’Ivato constituent une décision unilatérale qui doit être considérée comme nulle et non avenue.
Dans une déclaration, Marc Ravalomanana affirme que la majorité des tués le 7 février semblent avoir été tirés dans le dos et que la façade du Palais présidentiel a été marquée avec des trous de balle ce qui suggère que les coups de feu ont été tirés depuis l’extérieur du camp présidentiel, et non de l’intérieur. Il affirme qu’« aussi longtemps que ce régime illégal restera accroché au pouvoir, la vérité restera cachée ».
Dans un communiqué, la CNOSC déclare que la tenue de la conférence nationale nécessite un climat apaisé et la présence de toutes les forces vives de la Nation (politiques, religieux, associations...). Elle souligne que des avancées ont été enregistrées à Vontovorona, et déclare qu’elle va entamer une nouvelle phase de médiation en tenant compte de la représentativité des forces politiques et en renforçant l’efficacité organisationnelle.
Selon Elia Ravelomanantsoa, porte-parole de l’Escopol, la mise en place des institutions de l’accord d’Ivato aura probablement lieu pendant ou après la Conférence nationale. Déclarations allant dans le même sens au sein de l’UDR-C où l’on explique n’en être qu’au stade des suggestions.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) déclare étudier la mise en oeuvre des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour accélérer la transmission des résultats électoraux. Combinées avec la fin des opérations de vote à 16 heures, elles permettraient d’obtenir les résultats complets la nuit même de l’élection.




