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Education Nationale : Discussion au point mort depuis trois jours

samedi 14 juillet 2018 | Arena R.

Relation de plus en plus tendue entre les enseignants des établissements publics et l’Etat. Les dirigeants, allant du Président de la République au ministre de l’Education nationale, en passant par le chef du gouvernement cherchent à couper court aux manifestations syndicales. Les syndicats des enseignants, aussi bien ceux qui effectuent leur sit-in dans l’enceinte du ministère à Ampefiloha que ceux qui sont à Antanimbarinandrina campent sur leur position.

Vendredi, les consignes sont données aux enseignants de ne pas reprendre les cours. Il s’agit, semble-t-il d’une réponse aux recommandations du président de la République en conseil des ministres de faire cesser les manifestations syndicales. Zafinjaka Ratovoherinavalona, coordonnateur des manifestants sur la place d’Antanimbarinandrina de lancer que la prise d’une éventuelle sanction envers les dirigeants des mouvements ou des enseignants brandie par le ministre de l’Education nationale ne fera qu’aggraver la situation.

Ceux qui organisent leur sit-in dans l’enceinte du ministère de l’Education ont une fois de plus effectué un grand défilé partant de l’EPP Antanimbarinandrina à Ampefiloha comme pour indiquer aux dirigeants que le mouvement continue, tant que l’Etat ne leur apporte pas des solutions satisfaisantes. Pour les enseignants, ce sont les dirigeants qui bloquent la situation. « Nous attendons une réponse venant du Premier ministre après avoir lui proposé des solutions mardi dernier », explique le coordonnateur du mouvement à Antanimbarinandriana.

Entre l’Etat et les syndicalistes, la discussion serait au point mort depuis trois jours maintenant. « Nous exigeons le paiement des indemnités que nous avons revendiquées. Ainsi, nous avons proposé un calendrier. Mais depuis cette dernière rencontre, l’Etat n’a plus donné aucune réponse. Au contraire, il nous snobe », s’indigne ce syndicaliste. « Aucun membre du gouvernement n’en a cure depuis le début de cette crise », regrette-t-il.

Comme pour couper l’herbe sous les pieds des enseignants, un groupe d’environ 3 000 enseignants des écoles privées, APLM, proposent des cours gratuites pour les élèves victimes de la fermeture de leurs écoles. Les cours qui consisteront en des résumés des leçons effectuées durant ces deux mois de grève. Se défendant de toute critique leur attribuant le rôle de « pompier », œuvrant pour le compte des dirigeants et du pouvoir, le président de cette association explique que c’est pour que les élèves aient la même chance.

Les cours proposées dans le cadre de ce projet devront commencer à partir du mercredi 18 juillet prochain. Elles se dérouleront uniquement dans les zones où la grève a lieu. Ainsi, le président de cette association appelle les enseignants grévistes à ne pas perturber ces séances de rattrapage.

6 commentaires

Vos commentaires

  • 14 juillet 2018 à 11:15 | Jipo (#4988)

    Il est temps d’ envisager de créer une « chaine spéciale » de lutte contre les syndicalistes, et si ça va bien on en créera également une : contre les enseignants, une cellule de crise est à l’ étude, et un N° vert gratuit est a disposition pour répertorier les doléances des victimes et plaignants .
    Une cellule psychologique est en cours d’ acheminement, pour venir renforcer l’ inefficacité des mesures « DEJA » envisagées et celles « DEJA » prises, dans l’ attente du déblocage complet de la dernière tranche promise par le FMI, et prouver au monde entier la bonne gestion d’ un honoris causa de la spécialité mention + nullissime : tu meurs ...

    • 16 juillet 2018 à 16:51 | harena (#10295) répond à Jipo

      Rehefa manao zavatra oa dia mila mba asiana fisainana foana. Efa ela ange ianareo mpampianatra no nolazaina hoe aleo mifampiresaka eh, izao ianareo zao aiza.

  • 14 juillet 2018 à 11:26 | rakoto-neutre (#8588)

    L’Etat fait les sourdes oreilles et les yeux aveugles. Et les victimes, ce sont les élèves et les parents d’élèves. Donne-leur les 100 000 Ar d’indemnités et tout reviendrait comme avant.

    • 14 juillet 2018 à 11:38 | KARIBO (#7602) répond à rakoto-neutre

      On attend les 42 millions, voir s’ il en reste, car comment vont les choses, une partie doit déjà être placée sur des comptes offshore sécurisés .

  • 15 juillet 2018 à 16:20 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum
    Avant la grève sauvage était l’apanage des élèves et des étudiants mais lorsqqu’elle est pratiquée par les maîtres d’écoles, les enseignants et les professeurs syndiqués, des personnes sensées donner le bon exemple, cela montre bien la faillite de notre ÉDUCATION NATIONALE devenue non plus le bon héritage (Lova tsara indrindra) selon la célèbre chanson d’ Odeama Rakoto mais le mauvais héritage donc la cause de la décadence du pays dans tous les domaines pareil à un corps malade.

    • 16 juillet 2018 à 15:55 | tsirah (#10314) répond à plus qu'hier et moins que demain

      tena marina ny voalazana sady tena ataon’ireo mpampianatra tsinotsinona ny zaza malagasy ankehitriny

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