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vendredi 29 mars 2024
Antananarivo | 11h28
 

Politique

Forces de l’ordre et de défense nationale

Éclairer l’opinion

mardi 21 août 2012 | Valis

Les hauts responsables des forces de l’ordre ont appelé la presse ce lundi 20 août pour lui expliquer et partager au public ce que certains parmi eux ont fait à Maputo ou plus simplement, les tenants et aboutissants de leur présence en terre mozambicaine avec le président de la transition. Ont fait face à la presse, le ministre des Forces armées (MFA), le secrétaire d’État à la Gendarmerie (SEG), le commandant de la Circonscription inter-régionale de la Gendarmerie nationale (CIRGN) d’Antananarivo, le président du Comité militaire de défense nationale (CMDN), le ministre à la Sécurité intérieure, le Chef d’état-major général des forces armées, le Directeur général de la Police nationale. À beaucoup d’égards ce fut une séance de persuasion et d’explication pour éclairer l’opinion.

Selon le président du CMDN, le général de corps d’armée Ranto Rabarisoa, leur mission fait suite aux discussions de près de cinq (5) heures au Colbert avec la mission Fransman lors de son dernier séjour dans le pays. Le général précise qu’ils ont été alors invités pour certifier le rapport que Fransman devait faire devant la Troïka de la SADC à Maputo. Autrement dit, les responsables des forces armées avaient une mission bien précise qui relevait de la sécurité et qui était bien distincte de la mission politique du président de la transition. Il s’agissait d’expliquer que la sécurité du pays est en danger comme depuis l’exil de l’ancien président Ravalomanana, pendant son exil et on risque le pire quand il rentrera. Dès lors comment faire pour maintenir l’ordre et la sécurité a-t-on compris. Ils ont expliqué que leur présence dans le même avion que le président de la transition n’avait aucun sens politique mais plutôt pour des raisons d’économie car comme le président de la transition l’avait fait remarquer la veille, il y avait des places libres, donc ces responsables des forces de l’ordre ne pouvaient pas prendre le bateau ou un autre moyen de locomotion.

En tout cas, les explications ont été claires mais cela n’empêche qu’une partie de l’opinion ne croit pas à toutes ces déclarations officielles. Elle pense que cette insécurité politique est une création de l’esprit et que pour masquer son incapacité à préserver l’ordre dans le pays – à preuve le phénomène Remenabila, les Foroches, et les actes de brigandages tant dans les villes que dans les campagnes –, les militaires et autres forces armées rejettent la responsabilité sur Marc Ravalomanana.

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