Ce n’est pas encore pour aujourd’hui, ni pour demain. L’Article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme est loin d’être respecté. « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux, ainsi que pour les services sociaux nécessaires. Elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse, ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstance indépendantes de sa volonté ».
A Madagascar en particulier, les chômeurs ne touchent rien pour pouvoir survivre et ne bénéficient d’aucune aide en cas de maladie. Aucune assistance sociale ne leur est fournie. D’ailleurs, le pays n’a pas de structure adéquate. C’est déjà un aspect parmi tant d’autres du non-respect des Droits de l’homme. Peut être, nos dirigeants vont s’y pencher davantage aujourd’hui, jour de célébration de la Journée mondiale des Droits de l’homme.
Dans des pays les plus développés, ceux qui n’ont pas de sources de revenus bénéficient de ce qu’ils appellent le RMI ou revenu minimum d’insertion qui leur permet d’accéder à des droits sociaux.
Cela fait maintenant 59 ans que l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté et proclamé la Déclaration Universelle des Droits de l’homme. C’était le 10 décembre 1948 à Paris (France). Madagascar, à l’instar des autres pays membres de l’ONU (Organisation des Nations Unies), célèbrera la Journée.