Les zones franches participent d’une manière significative dans le commerce extérieur de Madagascar. Aussi bien dans les exportations que dans les importations, leur part est prépondérante. En effet, les recettes d’exportations liées aux entreprises franches ainsi que les matières premières agricoles représentent une part prépondérante dans les exportations malgaches.
La part des zones franches se stabilise à 48,6% en 2006, grâce
aux articles textiles et crevettes majoritairement à
destination de l’Union Européenne.
Au deuxième rang figure les pierres, les scieries, les produits artisanaux et autres. Les matières agricoles dans lesquelles les produits de mer et les produits de rente comme la vanille, le girofle, le café et le cacao ne représentent plus que 17,9%. L’extraction d’ilménite à Fort-Dauphin qui prévoit une production annuelle de 750 000 tonnes, et le projet Ambatovy qui aura une première production de 60 000 tonnes de nickel et 5600 tonnes de cobalt en 2010 devront bouleverser la structure des exportations de Madagascar. Mais actuellement les parts des produits pétroliers et de la chromite sont respectivement de 5,1% et de 1,8%.
En ce qui concerne les importations, les 33,5% sont constitués par les intrants destinés aux ateliers de confection de zones franches. Les importations alimentaires, principalement le riz, pèsent 7% du total.
L’Union Européenne demeure le premier partenaire commercial du pays avec 45% des exportations et 18% des importations. La France confirme sa place de premier pays client en absorbant 38,8% des exportations. À l’issue des quatre premiers mois 2007, la part de la France dans les importations continuait à reculer pour atteindre 11%, la Chine ayant bondi au second rang avec 19,7% de part, derrière le Bahreïn, premier pays fournisseur grâce à l’essence et au gasoil, avec une part de 19,9% . Toujours en 2006, à peine 10 % du commerce extérieur de Madagascar se fait avec l’Afrique et l’Océan Indien.
Lanto (Source : mission économique)
