Arrivé dans le pays le jeudi 21 janvier, le président de la Commission de l’Union africaine (UA) est rentré ce vendredi 22 janvier en début de soirée. S’adressant à la presse, il a précisé qu’il ne fait pas de la médiation car ce n’est pas son rôle ni la mission qui lui a été confiée. Il n’est pas dans le même rôle que Joachim Chissano qui est le chef de l’Equipe de médiation.
Jean Ping est l’émissaire du Groupe international de contact (GIC) et comme il l’a dit, il n’intervient que lorsque des problèmes de blocage surgissent dans l’application des accords ou dans leur mise en œuvre. Ainsi, Jean Ping était venu rappeler les résolutions et accords signés librement et faire des propositions. Il était venu aussi pour écouter toutes les parties, non seulement les mouvances mais aussi les autres entités telles l’Armée, la société religieuse, ou des personnalités politiques comme le Pasteur Richard Andriamanjato et Pierrot Rajaonarivelo.
Bref, Jean Ping est passé pour déposer les propositions et pour comprendre. Il a donné 15 jours aux Malgaches pour réfléchir sur le document qu’il leur a remis, intitulé : « mesures de compromis pour relancer le processus de sortie de crise à Madagascar ». On ne sait trop ce qui se cache derrière les va-et-vient du Premier ministre de la HAT, le colonel Camille Vital, mais la « courtoisie » n’est pas sans intriguer l’observateur. Il a rencontré le président Jean Ping deux fois en moins de 48heures, alors que dans l’esprit des documents qui ont été remis par cet émissaire du GIC, le Premier ministre de consensus, chef de gouvernement d’union nationale, Eugène Mangalaza devrait retrouver sa place. Un compromis pourrait-il être envisageable sur le maintien du colonel Vital comme Premier ministre et en échange de quoi, parce que par ailleurs tout ce que la mouvance Rajoelina laisse entrevoir semble fermé, sauf la date des élections et la composition du CENI.
Vos commentaires
Tout le monde (GIC,Union africaine...)semble s’acheminer vers la voix de la raison : les élections, c’est le seul maître mot. Ra8 ne parviendra pas a sa fin : le chaos.
Amen.
Oui que Jean PING reste un médiateur, un facilitateur et ne se laisse pas embarquer comme pour Maputo III. Qui rappelons a entrainé la fin du fragile compromis obtenu à Addis Abbéba.
On doit aussi oser évaluer et corriger ce qui a abouti à la situation actuelle. Cette impressionnante distribution des « sezas » que représentait le montage des Institutions de la Transition. Comment faire que cela ne soit pas un simple recyclage de ceux qui ont déjà mal agi dans le passé. Regardez les noms proposés et jugez. Est ce qu’on a besoin de tant d’Institutions, de tant de personnes ? Car tant de dépenses pour des finances déjà exsangues..
C’est juste une Transition me semble-t-il...
l’essentiel
BRAVO
Basile RAMAHEFARISOA
exactement entierement d accord qu est ce que tout ce beau monde est venu foutre ici se graisser la patte et voila une bande d opportuniste sans foi ni loi aucun de ces hommes n est digne de participer a quoi que ce soit sinon ils se serait abstenu pour ne pas perdre toute credibilitee cela a eu l avantage de designer les maillons faibles qu il ne faut pas hesiter a mettre de cote car ne nous faisons pas d illusion separer le bon grain de l ivraie va etre la principale tache du pouvoir de transition et de s assurer que des elements perturbateur a la solde de vous savez qui ne puissent s infiltrer voila le reel defi car la volonte de ces mauvais elements de nuire n est que trop evident