Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
dimanche 22 juin 2025
Antananarivo | 08h51
 

Politique

Sortie de crise

Dialogue élargi à partir du 12 mars

mardi 10 mars 2009 |  2187 visites  | 2 commentaires 

Les travaux des médiateurs et des délégations mais aussi ceux des sociétés civiles ont porté leurs fruits. Avec l’appui des Nations unies, le FFKM annonce la tenue d’une rencontre élargie à partir du jeudi 12 mars jusqu’au samedi 14 mars pour trouver une issue rapide à la crise. Quatre vingt dix (90) personnes y seront conviés à discuter et à trouver un consensus. Outre les deux délégatiions des deux protagonistes, y seront invités, les sociétés politiques, les sociétés civiles, les religieux et les militaires.

Recueilli par Valis

2 commentaires

Vos commentaires

  • 10 mars 2009 à 09:30 | LalaBe, de la majorité silencieuse (#723)

    Voici une proposition de sortie de crise, à soumettre aux 90 personnes du dialogue élargi.

    Aussi bien Marc Ravalomanana qu’Andry Rajoelina ont été élus de la façon la plus démocratique, à leur poste respectif.
    Or, il se trouve qu’aussi bien l’un que l’autre contestent le verdict des urnes :
     en demandant le départ de l’un, avant la fin de son mandat, pour l’un,
     en le déchoyant de ses titre et attributions de maire, pour l’autre.

    Or, nous sommes en démocratie, « système politique, forme de gouvernement où l’autorité émane du peuple » (définition du Larousse). Et nous sommes aussi un Etat de droit, régi notamment par une constitution.

    Trop de monde parle « au nom du peuple malagasy », à tort et à travers. Et si on donnait la parole au peuple, comme le prévoit notre Constitution ?

    Que nous dit la Constitution malagasy au sujet de la souveraineté du peuple ?
    « Article 6 : La souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir, qui l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct ou indirect ou par la voie référendaire (...) ».

    Notre constitution prévoit donc bien le recours au référendum.

    C’est ce que confirme l’article 54 :« (...) Il [le Président de la République] peut, sur toute question importante à caractère national, décider en Conseil des Ministres de recourir directement à l’expression de la volonté du peuple par voie de référendum.(...) ».

    Je suggère donc qu’un référendum soit organisé le dimanche 7 juin 2009 (cela laissera 3 mois aux protagonistes pour faire campagne). La question posée serait la suivante : « Hamafisinao ve ny fifidianana an’Atoa Marc Ravalomanana ho filoham-panjakana ? » (« Confirmez-vous l’élection de M. Marc Ravalomanana comme Président de la République ? ») .

    Si le « oui » l’emporte, on le laisse terminer son mandat, et même se représenter éventuellement une 2ème fois.

    Si le « non » l’emporte, on organise une nouvelle élection présidentielle 3 mois après : 1er tour le dimanche 6 septembre 2009, et application des dispositions de l’article 47 de la Constitution.

    Le référendum se déroulerait sur toute l’île.

    Est-ce que M. Ravalomanana voudra bien y recourir ?

    Peut-être que oui, si le même jour (dimanche 7 juin 2009) un référendum est aussi organisé uniquement à Antananarivo, avec cette fois-ci la question : « Hamafisinao ve ny fifidianana an’Atoa Andry Rajoelina ho Ben’ny tanànan’Antananarivo ? » (« Confirmez-vous l’élection de M.Andry Rajoelina comme Maire de Tananarive ? »).

    Si le « oui » l’emporte, on le réhabilite maire, et on le laisse continuer son mandat.

    Si le « non » l’emporte, on organise une nouvelle élection municipale à Antananarivo 3 mois après : 1er tour le dimanche 6 septembre 2009.

    Tous ceux qui se proclament « champions de la démocratie » ne devraient pas craindre le verdict populaire !

    Voici encore quelques extraits de notre Constitution, pour faire réfléchir les 2 protagonistes (et leurs sbires) :
    - article 3 : Le territoire national est inaliénable.
    - article 6 : (...) Aucune fraction du peuple, ni aucun individu ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté.
    - article 16 : Dans l’exercice des droits et libertés reconnus par la présente Constitution, tout individu est tenu au devoir de respect de la Constitution, des Institutions, des lois et règlements de la République.
    - article 35 : Les Fokonolona peuvent prendre des mesures appropriées tendant à s’opposer à des actes susceptibles de détruire leur environnement, de les déposséder de leurs terres, d’accaparer les espaces traditionnellement affectés aux troupeaux de boeufs ou leur patrimoine rituel (...)
    - article 43 : Les fonctions au service des Institutions de l’Etat ne peuvent constituer une source d’enrichissement ni un moyen de servir des intérêts privés.

    Et enfin pour terminer, l’article 48 donne le texte du serment que le Président de la République doit prêter avant son entrée en fonction :
    « (...) Mianiana aho fa hanaja sy hitandrina toy ny anakandriamaso ny Lalampanorenana sy ny lalàm-panjakana, hikatsaka hatrany ny soa ho an’ny Vahoaka malagasy tsy ankanavaka ».

    Soa mitafotafo andrandrain’ny vahoaka malagasy ny hampitsaharana ity krizy ity, koa miangavy anareo mirahalahy-mianaka hanao izay mety, haingana dia haingana !

  • 10 mars 2009 à 18:34 | bodida (#175)

    La democratie c’est que tout le monde peut s’exprimer !!! non ?
    Mais la démocratie qu’on cherche y a qlq temps c’est de l’anarchie ! le vandalisme ! le terrorrisme ! pillage etc...Et c’est ça que l’ArcheVK veut proteger ! Quel hypocrisie ! la honte !
    je voudrai lui voir enculé par rajoueL et après tous les 2 va dinner en enfer ! oupssssss !!!

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS 
 
{#URL_PAGE{archives}}