- Une jolie fille attire toujours les regards.
Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, dit-on, et que ce serait de mieux de servir l’image de la femme parfaite pour une publicité. En effet, comme chaque année, la période de fêtes favorise les ventes. Cependant, pour se démarquer de ses concurrents, certaines sociétés ont recours à une idée plus originale : recruter des jolies filles pour booster leur vente. Des poupées bien réelles.
Servir
Attirer plus de clients, tel est l’objectif principal de ceux qui utilisent les services de ces filles. Elles sont là alors pour servir l’image de la société qui les emploie. Avec leur éternel sourire et leur disponibilité, elles peuvent convaincre plus d’un à écouter et à vendre les produits, même à ceux qui sont les plus récalcitrants. Vendre des articles en promotion, conseiller les clients, distribuer des flyers, proposer des offres, ou tout simplement distribuer des friandises pour les petits.
Salaire
Ar 20 000 par jour au moins, voire le double pour ces jours de fêtes, sont les prestations de ces filles. La durée de leur contrat, cependant, ne dépasse pas plus de 15 jours, juste ce qu’il faut pour que les clients ne s’y habituent pas trop et que les sociétés atteignent leur objectif.
Femme-objet
Comme dans les salons d’automobile en Europe, les publicitaires malagasy optent pour la femme-objet car les consommateurs malagasy deviennent plus exigeants. Il ne suffit plus de les attirer par des publicités virtuelles diffusées à la télévision ou des jingles à la radio, encore moins des simples panneaux et affichages dans la rue, ils veulent maintenant être servis autrement. Et ils sont alors bien servis.
