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Société

Insécurité dans le sud

Des parlementaires déconcertés

mardi 11 septembre 2012 | Valis

La réunion des parlementaires de ces derniers jours à propos de l’insécurité dans le sud se poursuit. Ce lundi 10 septembre des parlementaires ont été virulents voire plus à l’endroit des institutions et des responsables des forces armées et de la gendarmerie jusqu’au gouvernement. « On dirait qu’il n’y a plus aucun État ni aucune autorité », martèle un honorable membre du Conseil supérieur de la transition (CST). Un autre qui, malgré sa formation, est allé jusqu’à accuser les débatteurs de juridisme et revendique purement et simplement des actions ou des procédures exceptionnelles car « à situation exceptionnelle, solution exceptionnelle » soutient-il. Un autre membre du CST réclame la démission des chefs des forces armées et des forces de l’ordre car en 4 mois, ils sont incapables de résoudre le problème Remenabila. Les parlementaires sont révoltés de constater l’indifférence/passivité du gouvernement dont les membres se prélassent et profitent des vacances alors que la partie sud du pays est en détresse et que l’autorité de l’État risque de voler en éclat dans la région. Ce lundi 10 septembre, une délégation du CST est allée solliciter et suggérer une convocation d’une réunion extraordinaire du Parlement, une session spéciale réservée uniquement à la question qui préoccupe le sud de l’île, l’insécurité.

On n’a pour l’instant aucune idée de la suite que le gouvernement va donner à cette demande des parlementaires. Le président de la transition est sur le terrain à Betroka ce mardi 11 septembre tandis que l’on croit savoir par le président de la CENI-T, qu’un conseil de gouvernement se tiendra ce jour mardi pour examiner la part du gouvernement malgache dans le budget électoral. La question sera donc sur la table du gouvernement en conseil de ce jour. En tout cas, les parlementaires ont laissé entendre qu’ils n’apprécieraient pas du tout un refus de la part du gouvernement qui pourrait objecter un manque d’argent. À leur avis, ce serait méconnaître l’ampleur de cette insécurité et ignorer le malheur des populations victimes et l’angoisse de celles qui sont sous la menace constante des dahalo.

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