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Divers

Affectation du chef Cisco de Mahanoro

Des interventions en haut lieu ?

samedi 8 mars 2008 | Alphonse M.

A l’issue des enquêtes menées par le ministère de l’Education nationale, suite aux diverses doléances qu’il a reçues et qui ont d’ailleurs été confirmées par les différentes révélations récemment rapportées dans nos colonnes, sur les agissements peu orthodoxes du chef Cisco de Mahanoro durant les dernières élections communales, une décision d’affectation a été prise par le ministère contre ce fonctionnaire. Décision d’affectation notifiée dernièrement.

Mais, contre toute attente, ce responsable de l’Education nationale à Mahanoro a fait propager des informations selon lesquelles un ministre, très proche de Ravalomanana Marc, serait intervenu en haut lieu du pouvoir actuel pour avoir l’annulation de sa décision d’affectation. De ce fait, ce chef Cisco commence à se targuer de bénéficier d’une forte protection en haut lieu.

Cette affaire connaît ainsi de nouveaux rebondissements dans la mesure où, ayant su cette décision de mutation, d’autres fonctionnaires de l’Education et des parents d’élèves à Mahanoro se sont réjouis de la sagesse avec laquelle le ministère a traité ce dossier. Néanmoins, quand cette autre information, se rapportant à l’annulation de cette décision, a été sue par tous, tout le monde s’est demandé dans ce district de l’Est si, oui ou non, la bonne gouvernance et l’Etat de droit restent encore les maîtres mots du régime actuel.
Jurisprudence
administrative

De toutes les façons, au cas où l’application de cette décision a été réellement différée, rien n’empêche de considérer ce cas comme une jurisprudence administrative. En ce sens qu’un fonctionnaire affecté pourrait désormais saisir un ministre, proche du chef de l’Etat, pour être maintenu à son poste. On s’interroge si le nouveau patron de la « Maison ronde » d’Anosy va se retracter ou non.

Il est à rappeler que le ministre Benjamin Radavidson a déjà déclaré urbi orbi la dépolitisation de son département au profit du professionnalisme. Quelques jours après, le patron du ministère de la Santé, le Dr Jean Louis Robinson a également emboîté son pas en dissolvant le TIM-Santé.

Notons que durant les élections législatives et communales, ce représentant du ministère de l’Education nationale dans le district de Mahanoro, selon les témoignages qu’on a recueillis sur place, a usé de ses prérogatives pour que les candidats TIM soient élus. Il a mis en place la version scolaire du MAP (« Madagasikara Am-perin’Asa »), dénommé TAP (« Terminales Am-perin’Asa »). En fait, les étudiants ont été utilisés à des fins politiques et leurs parents subissent des pressions morales. La balle est dans le camp de Benjamin Radavidson pour que la qualité de l’enseignement soit améliorée.

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