La Foire internationale de Madagascar (FIM) se distingue par les tables rondes, les rencontres entre partenaires avérés et potentiels mais surtout par les conférences qui s’y tiennent. Le contexte aidant, les thèmes des conférences ou forum de la journée de ce samedi 16 mai au Parc Futura à Andranomena sont des plus intéressants. Il s’agit de trouver ou du moins d’apporter la réponse à la question suivante : « quel type d’environnement économique souhaitons-nous pour Madagascar ? ». Une question qui ne peut être réduite à un QCM ou questionnaire à choix multiples.
La question ne peut que susciter d’autres questionnements sur le choix de société et sur l’idéologie du régime que les acteurs de la vie nationale souhaitent et qui convienne aussi bien à la mentalité et à la vision des opérateurs, des entrepreneurs, des hommes d’affaires, des investisseurs mais aussi des jeunes dans le contexte de la mondialisation incontournable. Sans oublier la majorité de la population qui consomme et qui n’est pas toujours des citadins mais des ruraux.
Le tourisme lui aussi figure dans le calendrier des conférences de ce samedi matin. Un secteur très mal en point mais que les divers intervenants essaient depuis quelques semaines de sortir du trou où il a été enterré. Il faut dire que seuls les opérateurs aux reins très solides se tiennent encore debout aujourd’hui. Les chauffeurs-guides, les petits restaurateurs, les sous-traitants des services annexes aux agences ou tours opérateurs ont perdu leur latin. Aujourd’hui, sans les touristes Réunionnais rameutés à la hâte et les Italiens toujours très attirés par Nosy Be, l’horizon du secteur ne se serait pas quelque peu dégagé.
