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Révélations du directeur général des Douanes, Vola Razafindramiandra, au cours d’une conférence de presse tenue ce vendredi 30 juillet. Un container de 217 cartons de cigarettes a pu traverser les contrôles douaniers sur la base de fausses déclarations. Alors que la déclaration douanière évoquait des sandales venant de Chine, le contenu réel incluait des faux paquets de cigarettes Good Look. Des cartons ont été saisis chez deux grossistes, l’un à Antsirabe, l’autre à Toamasina.
Décidément, la contrefaçon chinoise peut se glisser partout. On devine facilement sa présence dans les vêtements et articles électro-ménagers affublés de noms de grandes marques occidentales, mais dont les prix anormaux et la piètre qualité sautent aux yeux de l’observateur un rien attentif. On peut la soupçonner également dans les médicaments vendus sur le trottoir dans certains quartiers.
Mais qui aurait imaginé de prime abord qu’elle allait se loger dans des produits malgaches de grande consommation ? Vu l’étroitesse et la spécificité du marché, l’intérêt économique semblait peu évident. C’était oublier le poids des taxes dans le prix de certains produits ; recourir à la contrefaçon permet aussi à des commerçants peu scrupuleux d’empocher ce qui devrait rentrer dans les poches du Trésor public.
Pour le commerçant et le consommateur final, il faudra donc se méfier de tout, et notamment des prix anormaux et des moindres différences dans le conditionnement. Les cartons contenant les fausses « Good Look » sont ainsi plus grands, tandis ce que le papier enveloppant les cartouches est plus translucide. Enfin, la marque est inscrite sur le coté inverse du paquet, par rapport aux cigarettes authentiques.
Pour la douane, Vola Razafindramiandra déclarait qu’elle serait désormais plus attentive aux importations de sandales, et plus particulièrement celles venant de Chine. Faut-il en conclure que les scanners installés dans les principaux ports ne permettent pas d’avoir une finesse de détails suffisante ?
Cette conférence de presse était également l’occasion pour le directeur général des Douanes de redire devant l’ensemble de la presse que la cargaison de 300 tonnes de bois de rose qui a été interceptée aux Comores n’était pas passée par un de ses services, mais était partie directement de l’île de Nosy Be. Autrement dit, les documents douaniers qui ont été produits étaient des faux, le contrôleur étant censé les avoir signé n’existant même pas.
Recueilli par Yann
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Il faut effectivement que la direction Générale des Douanes confirme que ces produits ont pu passer ou non au scanner de conteneur au port car d’après notre connaissance, tous les conteneurs de produits en provenance de la Chine doivent passer obligatoirement au contrôle de la douane (scanner et inspection physique). Qu’en est-il de ce conteneur ?
Ce genre d’importation n’en est pas la première car des fausses déclarations (espèces et de quantité) en douane surtout des produits chinois sont de plus en plus fréquentes malgré les efforts déployée par les autorités douanières.
Reste à savoir si, avec les sorties sans déclarations en douanes des marchandises « gouvernementales » depuis un an déjà on ne sait pas si les autorités actuellement au pouvoir puissent gérer ces anomalies.
Ou bien on n’en reparle pas cas c’est trop épinglant mais on réoriente la discussion dans les prochains projet de construction d’hôpitaux, de centres sociaux etc... pour obtenir la confiance du « pauvre peuple » qui va par la suite devenir consommateur de ces « cigarettes Good look » new look importées mais au prix inférieur à celui du marché local