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Politique

AGOA en marche

Derniers contrôles des entreprises éligibles

jeudi 11 décembre 2014 | Valis

Les premières entreprises éligibles ou autorisées à exporter dans le cadre de l’AGOA seront connues le 15 décembre, selon les propos de responsables auprès du ministère de l’Industrie devant la presse. Jusqu’ici, le ministère compte sept (7) entreprises qui ont déposé des dossiers et qui sont toutes dans le textile. Elles sont de nouveau en cours de contrôle et évaluation conformément à la demande des Américains, remarquent ces responsables du ministère qui effectuent ces opérations de vérifications jusque dans les détails sur les employés et sur la capacité à satisfaire les commandes. Ceci pour obtenir un certificat d’éligibilité. Autre critère à remplir, notent-ils, l’obtention d’un visa AGOA délivré par la Douane à chaque envoi.

L’enjeu de l’AGOA est de taille pour le pays, avoue-t-on du côté du gouvernement et des opérateurs car il représente 200 000 emplois et des revenus estimés à un milliard de dollars, rien que pour le textile ; or l’AGOA, c’est des milliers de produits exportables en franchise aux USA. Les premiers envois devraient s’effectuer au cours du mois de janvier prochain.

La question qui taquine l’observateur est le peu d’enthousiasme manifesté par les entreprises à déposer des dossiers pour être éligibles ; serait-ce l’environnement politique qui ne les convainc pas ?

14 commentaires

Vos commentaires

  • 11 décembre 2014 à 09:49 | Ra-Jao (#282)

    C’est assez révoltant ces contrôle draconien que subissent nos entreprises pour exporter nos produits dans le pays du libre échange, le pays de l’oncle Sam !.

    • 11 décembre 2014 à 09:56 | Eloim (#8244) répond à Ra-Jao

      La qualité, cher ami ! Encore la qualité.

    • 11 décembre 2014 à 10:32 | jansi (#6474) répond à Eloim

      Élimine,
      Vous avez raison. Avant tout, il faut un contrôle qualité qui ne pardonne pas. Car le libre échange implique aussi le label qualité zéro défaut.

      Et si l’article dit que « La question qui taquine l’observateur est le peu d’enthousiasme manifesté par les entreprises à déposer des dossiers pour être éligibles ; serait-ce l’environnement politique qui ne les convainc pas ? » ce n’est pas du tout un problème d’environnement politique. C’est plutôt et surtout un problème de qualité que beaucoup d’entreprises n’arrivent pas à respecter scrupuleusement et tout le long du procès de production-conditionnement-exportation-livraison. Sans parler des conditions de recrutement et de travail des ouvriers qui doivent être réglos. Pas d’ouvriers mineurs par exemple.

    • 11 décembre 2014 à 11:08 | Eloim (#8244) répond à jansi

      C’est ce que tous les révolutionnaires orangés ont reproché à Ra8 d’avoir manigancé des MONOPOLES pendant son règne, alors qu’il a fait appel aux opérateurs tant nationaux qu’étrangers pour s’adonner plus aux activités économiques tout en respectant les NORMES.
      Ce souci de NORME sur la qualité qui bloque généralement nos entreprises surtout dans le domaine du commerce international.
      Plutôt, nous voulons des « VOLA MORA », qu’on a été initié lors du fameux règne de ANR, le quinquennat de Transition.
      J’ai failli rigoler que « VOLA MORA » et « MANARA-PENITRA » ne vont pas de pair.

    • 11 décembre 2014 à 12:13 | betoko (#413) répond à Eloim

      En ma connaissance , aussi bien les normes que la qualité ont fait leur preuve , si vous dites le contraire comment se fait il que pendant la crise entre 2009 et 2014 les usines qui exportent vers l’Europe fonctionnent en plein régime ? En revanche parait il qu’on ne peut pas installer des usines de ce genre sur la côté , c’est une question de savoir faire dit on (sic)
      Donc les chiffres que j’avais donné ici depuis quelques jours ne sont pas erronés , donc ma source au sein du pouvoir ne m’avait pas menti

    • 11 décembre 2014 à 13:52 | caro (#7940) répond à Ra-Jao

      Rajao,

      L’eligibilite est soumise au respect des « cahiers de charges ».

      On connait les difficultes des entreprises locales, materiellement, financierement et en matiere d’experiences aussi. Mais les standards internationaux ne peuvent pas se contenter des approximations qui sont trop souvent la maniere de faire locale.

      Cela exige beaucoup d’efforts a l’egard des entreprises malgaches qui sont plus que mal en point, mais leur demande aussi de relever le defi pour se hisser au niveau des autres en quittant la combine a la malgache trop ancre dans l’esprit.

    • 11 décembre 2014 à 14:11 | Eloim (#8244) répond à betoko

      Je ne vais pas me traîner dans ce débat avorté car je sais qui sont les propriétaires de ces Zones qui continuent à fonctionner surtout pendant la Transition (Sté Akanjo Ambatomaro, Initiative vers Ambohimanambola, ...), toutes ces Sociétés appartiennent à des Français, Suisses, ... En tout des Européens qui ont déjà des clients genre cousin-cousine en Europe. Ils opèrent ici dans le cadre de la Zone Franche car les mains d’oeuvre malgaches sont assez bons marché.

    • 11 décembre 2014 à 15:26 | Ra-Jao (#282) répond à caro

      Les USA sont connus pour leur protectionnisme légendaire tout en exigeant dans toutes les instances commerciales de l’OMC une plus grande ouverture des marchés de ses partenaires pour leurs produits archi subventionnés, leurs viandes dopées aux hormones en dépit des normes définies par l’UE.

    • 11 décembre 2014 à 15:46 | Jipo (#4988) répond à Ra-Jao

      La dictature impérialiste sioniste est sur le déclin, leur planche à billet ne dupe plus personne, et va plus que très bientôt exploser .
      http://reseauinternational.net/les-brics-declarent-guerre-cables-contre-londres-wall-street/

    • 11 décembre 2014 à 15:47 | Jipo (#4988) répond à Jipo

    • 11 décembre 2014 à 16:22 | caro (#7940) répond à Ra-Jao

      C’est desagreable a dire mais c’est le combat de David contre Goliath.

    • 11 décembre 2014 à 17:25 | Ra-Jao (#282) répond à Jipo

      Puissiez la NBD (nouvelle banque de développement) créée par ces 5 pays (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud et la Russie) devienne une alternative à la BM et le FMI qui ont une vison particulière de l’économie, le fanatisme du marché : politique d’austérité, libéralisation des marchés des capitaux et privatisation sont appliquées aveuglément en dépit de leurs échecs avérés, à tous les pays, en particulier aux pays du Sud.

    • 11 décembre 2014 à 20:43 | Jipo (#4988) répond à Ra-Jao

      C ’est bien l’ objectif , je reste optimiste, cela va prendre un peu de temps, mais devrait se faire , le FMI est un prédateur .

  • 11 décembre 2014 à 15:42 | Jipo (#4988)

    C ’est bien beau de faire tout ce foin pour des entreprises éligibles, en faite, pour etre éligible, il faut savoir fonctionner : avec la corruption , les délestages, tant en eau qu’ électriques, traverser les barrages de pluies pendant la saison de cette dernière, faire face à l’ insécurité récurrente, et avoir la main grasse, pour alimenter tous ces agents qui assurent votre « sécurité » et permis de travailler , enfin : savoir nager en eaux troubles ...

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