L’affaire de l’université de Mahajanga a pris réellement une autre envergure. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Etienne Razafindehibe vient de reconnaître ce mardi 04 mars 2014 que la remise sur les rails des activités pédagogiques de l’université de Mahajanga nécessite la collaboration d’autres entités tel le Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy (FFM). Dans la matinée de ce mardi, le ministre s’est concerté avec les membres du FFM et il a été décidé que les deux entités vont se donner la main pour chercher ensemble la solution.
Comment expliquer l’entrée du FFM dans l’affaire ? D’après le pasteur Nestor Razafindramanitra, le FFM a depuis le déclenchement de l’affaire, été impliqué dans sa résolution. Aujourd’hui, c’est la vice-présidence du FFM pour la province de Mahajanga qui s’investit totalement dans la recherche de solution avec l’université de Mahajanga et le ministère de l’Enseignement supérieur.
Aux yeux des observateurs, l’affaire université de Mahajanga a réellement tourné au vinaigre car qui dit FFM, dit que l’unité nationale est menacée dans cette affaire ou en raison de cette affaire. Le ministre Etienne Razafindehibe a déclaré que 80% des étudiants ont repris les chemins de l’université mais qu’il restait des insoumis ou des résidus qui ont provoqué les malheureux incendies de chalets et des locaux du service des œuvres universitaires quelques jours plus tôt.
Pour rappel, l’affaire de l’université de Mahajanga est survenue quand après avoir manifesté pacifiquement en ville, les étudiants ont été surpris le lendemain par des éléments des forces de l’ordre qui les avaient empêchés de sortir de l’enceinte de l’université. Des accrochages ont éclaté entre les deux parties. Mis apparemment en minorité et à court de fumigènes, les forces de l’ordre avaient tiré et blessé à mort un étudiant. Deux groupes se sont constitués : l’un qui réclamait justice, était pour la destitution du président de l’université qui aurait levé la franchise universitaire tandis que l’autre était pour le maintien du président de l’université. Les « raiamandreny » et autres notables de la province de Mahajanga sont entrés alors dans la mêlée. Le ministère de l’Enseigneement supérieur avait décidé de suspendre temporairement le président de l’université jusqu’à ce que la reprise des activités pédagogiques ait pu avoir lieu.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Cette affaire nécessite de l’AUTORITE de l’Etat.
Le POUVOIR EXECUTIF dispose des pouvoirs spécifiques ,qualifiés de « discrétionnaires »,avec des décisions prises directement sans le consentement du Parlement,notamment dans le cas d’urgence nécessitant une action rapide.
=« Le chienlit ou l’intérêt général des étudiants de Majunga ».
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
A l’heure actuelle, à chaque département (écoles et facultés) et pour chaque classe, le vote secret initié aussi bien entre les étudiants que les parents d’élèves donne toujours une victoire écrasante de OUI pour la reprise des cours. Pourquoi se laisser faire devant ces radicaux minoritaires et de surcroît insoumis et barbares ? Jamais dans l’histoire de l’Université de Majunga, des grévistes osent détruire jusqu’à leurs propres labo et incendient des infrastructures tel qu’il est en ce moment. C’est pour surveiller des extrémistes de ce genre que le Président de l’Université a levé la franchise Universitaire. Des grèves avaient toujours existé dans cette Université avec tous les présidents qui se sont succédés, et chacun d’eux a toujours procédé à la levée de la Franchise dès que la grève se radicalise. Des blessés par balles réelles avaient déjà éclaté lorsque que le Pr. Ralison Andrianaivo (prédécesseur du Pr Rabesa Zafera) était président de l’Université (un étudiant originaire de Sambava avait failli sucombé sans être évacué d’urgence à Tananarive). Depuis l’avènement de janvier, la cacophonie politique entre en jeu et les grévistes appuyés par des parents politiciens ont obtenu gain de cause pour débarrasser ces forces de l’ordre du campus Universitaire. Au campus donc, les grévistes sont les seuls maîtres car ni les enseignants, ni les personnels administratifs et techniques osent pointer leur nez dans l’enceinte Universitaire. Les activités sont transférés temporairement au centre ville. ET voilà les conséquences. Je doute fort que les dégâts actuels vont s’empirer car esseulés (du fait que les cours se reprennent au centre ville, hors du campus), ces extrémistes furieux vont incendier encore beaucoup plus (les amphithéâtre, les salles de cours jusqu’au bureau de l’administration et bibliothèque Univ) et qui va réduire à néant l’Université de Majunga. Est ce toujours viable de respecter la franchise avec ces universitaires indignes ?
Merci de votre exposé.Je souhaiterais que des Malgaches,sensés,lisent votre texte..
Faut-il laisser s’installer perpétuellemnet à l’Université,de Majunga, cette situation de « CHAOS » ?=désordre général
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefartisoa@gmail.com