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Politique

Déjeuner Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Andry Rajoelina à Iavoloha

vendredi 18 février 2011 |  2348 visites  | 7 commentaires 

Ce vendredi 18 février 2011 au Palais d’Etat d’Iavoloha, le couple présidentiel Andry Rajoelina va offrir un déjeuner au président de l’Union des Comores Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et à sa suite. Comme ce qui a été annoncé par la présidence de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, le Président de l’Union des Comores et sa suite sont arrivés dans la capitale ce mercredi 16 février 2011 vers 21 heures du soir.

Avant de rejoindre son hôtel, il a déclaré, dans un bref discours, qu’il est en visite officielle à Madagascar « pour soutenir tous les Malgaches dans leur démarche visant la sortie de crise ».

Il a, par ailleurs, indiqué que, « depuis toujours, les Comoriens et Malgaches sont des frères de sang et de l’histoire, ils ont toujours su se donner la main notamment dans les moments pénibles ». Ce qui l’a amené à affirmer que « Madagascar a, à maintes reprises, aidé les Comores qui, aujourd’hui, sont à son chevet pour l’accompagner, avec foi et joie, dans le processus malgacho – malgache de sortie de crise ».

Bien que certains responsables comoriens laissent entendre que la visite d’Ahmed Abdallah Samba à Madagascar rentrerait dans le cadre d’une mission de médiation qui lui aurait été confiée par le président de la commission de l’Union Africaine, Jean Ping, il est à relever que son propre mandat présidentiel est arrivé à son terme le 26 mai 2010 et son successeur est élu depuis le mois de décembre dernier.

Recueilli par Rakotaorilala Ninaivo

7 commentaires

Vos commentaires

  • 18 février 2011 à 09:08 | da fily (#2745)

    Bon ben il faudra s’y faire, et s’acommoder des « reconnaissances » satellites, un rien obsolètes ou intéressées.

    Mr Sambi, légalement, ne devrait plus représenter les Comores, son mandat arrivé à expiration depuis courant 2010 où le résultat des élections ont nommé une autre personne. Alors, qu’est-ce à dire cette rencontre d’un renégat et d’un ex qui devrait être en vacances ? Quel caractère officiel peut-on donner à ce genre de rencontre qui flirte avec de la mise en scène ? Les canaux habituels de la médiation sont-ils si bouchés qu’il faille appeler à la rescousse un ex-président d’une nation qui ne représente pas grand chose au niveau coopération avec le Grande Ile ? A part le passage de certaines huiles de la hat aux Comores pour intervention concernant la sortie de rosewood, on n’a pas grand chose de notable, ou alors peut-être cette interpellation d’un ressortissant comorien faisant objet d’une enquête relative à un réseau de passeurs. Les échanges officiels, même si la délégation comorienne se targue de mettre en avant la fraternité entre les 2 peuples (!), sont assez succints voir inéxistants, mis à part d’historiques connivences avec le Nord-ouest de l’île, en particulier la province de Mahajanga.

    Donc je me pose la question, de quelle oreille Rajoelina va-t-il écouter ce que Sambi a à lui murmurer ? L’oreille du citoyen français qui devrait être attentif à un émissaire d’une ancienne colonnie française tiraillée et exsangue qui se veut être un maillon ? Ou l’oreille du va-t-en guerre obtu, versatile et instable dont la fierté mal placée à mis à sac ce pays et son peuple ?

    Comme on dit là-bas du côté des îles de la lune : inch Allah !

    • 18 février 2011 à 19:36 | hajao (#5288) répond à da fily

      Je ne sais pas dans quel monde vivez-vous Da fily.comment pouvez vous dire que les Comores en tant que nation ne représente pas grand chose au niveau de coopération avec la grande île. en tant que Gasy, je suis fier d’appartenir à une grande nation, mal gouvernée fusse-t-elle.une Nation, laquelle fait partie d’une communauté des Nations Indian-océaniques. sachons que beaucoup de nos compatriotes vivent à Moroni(capitale de l’Union des Comores) en toute quiétude. légion sont nos compatriotes qui se sont exilés aux Comores à la suite des élections de 2002. je fais partie fièrement de ces malagasy qui disent que nous avons besoin de l’île Maurice, de la Réunion et des Comores pour former cette communauté des Nations du sud ouest de l’océan indien appelée la COI. quelle que soit la personne qui prendra l’arène demain le peuple malagasy combattra de toutes ses forces l’isolationnisme. hajao

  • 18 février 2011 à 14:14 | ErnRAZ (#5140)

    Sentant le vent se retourner, le successeur de Son Excellence SAMBI envoie dare-dare son prédecesseur faire un brin de causette avec les tenants du Pouvoir de fait à Madagascar. Histoire de ne pas trop se mouiller d’une part et de ne pas trop froisser la suceptibilité des Malgaches (d’un côté comme de l’autre) d’autre part parce qu’il y a beaucoup de commoriens à Madagascar et que les malgaches risqueraient d’être rancuniers !

    • 18 février 2011 à 15:07 | Ali Mohamed (#920) répond à ErnRAZ

      Bonjour
      Je ne sais si Sambi est mandaté ou pas, je sais qu’en tant que comorien, il a le droit de s’enquérir de la situation de nos voisins.Tout comme les malgaches ont abrité une conférence sur les Comores en 1999.
      En recherchant la paix, on n’a pas toujours des solutions clé en main. Non.
      Mais vce qui m’intrigue dans les réactions lues tout à l’heure, ce sont ces mots durs tel que « rancuniers », ex président, etc....
      Qui c’est qui est rancunier et pourquoi ? Faut-il être rancunier toute la vie ? Serait ce parceque Sambi va à Tana pour que la rancune fasse surface ?
      Pourquoi faut-il rappeler que Sambi est en fin de mandat ? N’y a t-il pas des emissaires ex présidents dans le monde ?
      Mais au final, serait ce un pas en avant dans le processus de résolution du conflit ?
      Je voudrais rappeler que les Comores sont petites de taille mais grandes en honneur et en souveraineté. Si l’objectif de celui qui a écrit cela est d’ insulter ce peuple, je lui dirais simplement qu’il ne faut pas s’habituer à insulter un pays, petit soit-il.
      Les Comores peuvent tout aussi se sentir deshonorés même s’ils sont petits et cela peut reveiller des sentiments rancuniers.
      On n’est pas obligé d’être malgache pour être rancunier ou revanchard.
      Merci

    • 18 février 2011 à 22:31 | boanasidy boana (#4831) répond à Ali Mohamed

      Il est évident que Madagascar et les Comores ont des liens et on vécu des « histoires » en commun ! En voici quelques échantillons des heurs et malheurs partagés par nos deux peuples :

       Au cours des siècles passés le sport préféré des Betsiisaraka était de se donner rendez-vous à Maroantsetra et de pagayer dur leurs pirogues jusqu’aux Comores pour piller nos frères Comoriens ! Je pense et je crois fort que nos voisins Comoriens n’en gardent point aucune rancune !

       Le Prince malgache Ramanetaka a fui les émissaires de la Reine Ranavalona envoyés pour l’exécuter après le décès de Radama I et a gagné les Comores où il fut fait roi ! Nous Malgaches nous en sommes très reconnaissants !

       Des Comoriens sont venus chercher fortune à Madagascar (notamment à Antsiranana, à Mahajanga, à Hellville, à Antananarivo) et actuellement des jeunes étudiantes et étudiants comoriens viennent fréquenter nos universités (publiques et privées) bien qu’en 1976 nos sœurs et frères comoriens ont subi un massacre à Mahajanga et c’était le Pdt Ali Soilihi qui a décidé de rapatrier es survivants en affrétant des appareils de la SABENA. Or, quelques années plus tard nos sœurs et frères comoriens sont revenus ! Le Pdt Ratsiraka n’a-t-il pas envoyé par la suite des soldats malgaches aux Comores pour parer à toute tentative de déstabilisation perpétrée par des mercenaires comme le fameux Bob Denard qui a fini de réinstaller Ahmed Abdallah (un 13 mai 1978) !

      Mais cet autre Ahmed Abdallah (Mohamed Sambi) qu’est-ce qu’il fait ici ? J’ose dire qu’il n’est que l’homme de paille de Paris, il est venu préparer le terrain pour le retour en force de l’ancienne métropole ! Cher Ali Mohamed, aucune initiative politique n’est gratite ! Votre Président ne va pas à Iavoloha pour les beaux yeux et les sourires d’un D.J. qui a réussi à se hisser à la « magistrature suprême » par la force des armes !

    • 19 février 2011 à 12:43 | da fily (#2745) répond à Ali Mohamed

      Messieurs hajao et Ali Mohamed, ne prenez pas la mouche pour si peu de remarques : les malagasys qui sont partis aux Comores en 2002 sont-ils ceux qui ont deserté le navire après le départ de leur mentor Radidy ? Ou alors étaient-ce ceux qui ont voulu avoir des velléités secessionistes dues à la tentative de tribalisation du conflit venant du même Radidy ? Clarifions Hajao, voulez-vous, sinon pourquoi spécifier l’année 2002 ?

      Je voudrais dire seulement à Mr Mohamed, je ne vois pas en quoi la venue de Mr Sambi puisse résoudre quoi que ce soit, si réellement sa volonté était de concilier quelque chose, pourquoi ne l’a-t-on point vu venir depuis ces 2 années passées ? Et permettez que j’insiste, la présidence tournante est dévolue à un candidat de Mohéli, non ? Alors quand je pointe du doigt le côté « officiel », c’est au sens strictement étatique du terme.

      J’ose affirmer que la venue de Mr Sambi est motivée par bien plus éloigné qu’une réelle recherche de solutions viables aux problèmes politiques malagasys. La succession de différents déboires économiques observés au Comores, devraient alerter les observateurs locaux, les détournements opérés par les tenants successifs, et cela à tous les niveaux, empêchent la stabilité et la sérénité dans cet archipel. Ajoutons l’éternelle querelle de pouvoir qui sévit depuis des décennies dans ce pays (d’où la conférence de 99), alors oui je repose la question : QUE peut amener un chef de pouvoir d’un pays exsangue à un autre à la dérive ? Mr Mohamed, considérez ces quelques lignes comme une observation simple, les membres de votre diaspora principalement installée en France ne cessent de se plaindre de cet état de fait qui plonge les Comores dans les affres du non développement.

  • 19 février 2011 à 00:27 | Raluc (#1993)

    Vrai vrai vrai

    Au menu d’entrée c’est quelque chose de rond, rouge et sec mélangé avec des crudités et Monsieur Le President ABDALLAH a demandé à son hôte ce qu’ils sont entrain de manger car c’était trop « doux » pour lui :

    C’est du saucissson sec BROCELIANDE Monsieur le President.

    Merci Monsieur le President, car j’ai pensé que c’est de la viande de porc.

    A bientôt

    Raluc

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