Le Leader Fanilo se reconnaît dans le pouvoir de Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de Transition (HAT). Il a participé à la lutte pour renverser l’ancien régime et a été à la tête des divers comités pour la défense de la démocratie ou KMD dans les régions, étant un parti d’envergure national. Toutefois, il ne faut pas transposer ni confondre HAT et Leader Fanilo. La HAT n’est pas uniquement composée du Leader Fanilo, bien que le parti présidé par Manassé Esoavelomandroso en fasse parti et participe pleinement pour l’avènement de la IV e République. C’est le premier message transmis par le Leader Fanilo lors de la conférence de presse de ce samedi 25 juillet 2009 dans la grande salle de AFOMA Ambositra.
Le second message que le Leader Fanilo a voulu véhiculer est qu’il a suggéré de nouvelles méthodes pour démocratiser davantage le pouvoir. Ce message a déjà été véhiculé par ses membres lors des assises de district et des assises régionales et le parti ne manquera pas de le véhiculer lors de la conférence nationale. Il s’agit d’une part des critères de désignation des ministres et d’autre part de la légitimité des juges pour un meilleur équilibre des pouvoirs et une réelle démocratie.
Pour une efficience des pouvoirs, il faudrait que le gouvernement soit composé de ministres compétents certes, qui aient une vision nationale de la chose publique mais surtout qu’ils soient issus des personnes élues par le peuple (soit maire, soit conseiller municipal ou régional, soit député) pour s’assurer de l’esprit qui les anime dans l’exercice de leurs fonctions. Par la même occasion le Leader estime que le gouvernement acquiert une plus grande légitimité démocratique ; une note que les gouvernements précédents n’ont pas.
Dans la même foulée, et pour cette recherche de légitimité, le Leader Fanilo propose que l’on imite le système judiciaire américain dans lequel les juges doivent aussi passer par le vote populaire. Ce vote donne la légitimité populaire au pouvoir judiciaire dorénavant d’un poids égal au pouvoir législatif.
En bref, le Leader Fanilo souhaite que tous les trois pouvoirs aient l’onction populaire et que les détenteurs de pouvoirs en disposent après un vote populaire. L’objectif est que le peuple se reconnaisse dans leurs dirigeants des trois pouvoirs. Mais l’autre objectif aussi est de faire l’économie des descentes dans la rue et éviter les soulèvements populaires. En tout cas, ces positions du Leader Fanilo ou sa conception de la IV e République sont consultables dans le site du parti qui est nouvellement créé et dont l’adresse a été communiquée à la presse : www.leaderfanilo.com
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Position du Leader Fanilo
En quelques phrases
Par respect de l’éthique politique, le Leader Fanilo n’a pas voulu s’exprimer sur sa candidature ou non à la course à la présidentielle. D’ailleurs, le Leader Fanilo croit que rien n’est encore défini quant à tout ce qui relève des termes de cette nouvelle Constitution de la IV e République. Régime présidentiel ou régime parlementaire ? Dans l’un ou l’autre, il y a des nécessités incontournables et des étapes à franchir. Mais le Leader Fanilo n’a pas jugé utile et instructif de définir le président de la République idéal (âge, sexe, diplômes, profession, qualités ou défauts, esprit …) d’autant que les journalistes n’ont pas posé la question.
Par contre le Leader Fanilo a été clair et net par rapport à la question d’amnistie générale. Il est contre. Il roule plutôt pour l’amnistie sélective. Et puis il ajoute que l’amnistie n’est pas un droit. Ce sont davantage les victimes des actes des personnes concernées par l’amnistie qui doivent exiger des aveux. Dans le cas des personnes condamnés à tort, réclamer une amnistie c’est implicitement reconnaître qu’ils ont tort. Il faudrait plutôt selon le Leader Fanilo, annuler le procès et réhabiliter les personnes concernées. Le cas des élèves sous-officiers de l’ENSOA d’Antsirabe, tombés dans le guet-apens d’Ampopoka Nord (Fianarantsoa) en 2002 a été soulevé. En d’autres termes, le Leader Fanilo réclame une procédure de justice d’abord, puis un aveu public pour demander pardon, à la place d’une amnistie donnée par les partis politiques comme le conçoit certaine mouvance.
Quant aux relations avec la communauté internationale, le Leader Fanilo refuse le chantage sans toutefois refuser le coopération. Il prône un partenariat responsable avec la communauté internationale. La démarche du Leader Fanilo actuellement se résume de la manière suivante : « persuader la communauté internationale que le pouvoir en place mérite d’être aidé ».
Vos commentaires
Merci à Monsieur Manassé ESOAVELOMANDROSO,Président du Leader Fanilo de réveiller un peu nos compatriotes :« Votre parti a participé à la lutte pour renverser l’ancien régime et a été à la tête des divers comités pour la défense de la démocratie dans les régions ».Un clin d’oeil pour le Groupe International de Contact pour dire qu’il y a aussi d’autres mouvances à MADAGASCAR,aussi respectueuses et patriotes que celles des « ANCIENS ».
Longue vie au leader Fanilo.
Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa
Bonjour M. Basile 22,
Des idées, ils en ont pas mal ces « Leader Fanilo » et ils surprennent toujours plus d’un ! Mais il faut s’en méfier hein M. Basile 22 - Car depuis le temps, c’est Deba qui est derrière eux c’est à dire ils sont financés par Deba et l’autre Monsieur (je ne me rappelle plus du nom) qui était « gouverneur » de Tana.
C’est pour cette raison que Feu Herizo n’avait jamais connu une réussite dans sa carrière politique et il y avait même laissé sa vie.
J’espère, M. Basile 22, que les politiciens n’agissent pas par vengeance car je trouve plutôt quelque chose de louche là-dedans et puis il y a aussi cet « incompétent » de Benja qui utilise le nom du défunt comme « béquille ».
M. Basile 22,
Il y a Rasoa et rasoa
Et je suis Rasoa
A+
RASOA !!!!quand vous dites DEBA,il s’agit de l’amiral Didier RATSIRAKA.OK !!!Je vais vous decevoir RASOA,j’ai du respect,de l’admiration pour cet « HOMME ».En tant que militaire,j’ai failli le suivre après son passage d’attaché militaire à PARIS.Au moment de la révision des accords de coopération,je me suis écarté volontairement car j’ai considéré comme une erreur de parcours et l’obligation de réserve a pris le dessus.Quand Monsieur le Président Français a invité Monsieur le Président RATSIRAKA pour le 14 juillet,quelle joie,quelle fierté pour MOI.Maintenant,mes amis disent l’amiral rouge,ça ne vexe pas du tout.Est-il vraiment rouge ?????Encore pour vous,RASOA,j’ai du respect pour tous les anciens présidents malgaches,malheureusement,j’ai viré « ma cuti » pour Monsieur Marc RAVALOMANANA quand j’avais un soupçon d’histoire des mercenaires (africains du sud ou autres). En 2002,l’échec du débarquement des mercenaires à Madagascar,c’est à la suite d’une fuite déguisée.NON au débarquement des mercenaires étrangers à MADAGASCAR.Basile RAMAHEFARISOA
Encore pour vous RASOA !!!J’ai du respect et de l’affection pour Monsieur le Président Albert ZAFY parce que je le considère « membre de ma famille »,même s’il s’agit de famille par alliance.
Je connais quelqu’un (un ami très proche à moi - un ex militaire (!!!)) qui m’a raconté comme vous des louanges concernant Déba ! Tout simplement parce qu’il était militaire et ils (Deba et lui) voyageaient ensemble. Il (mon ami) l’accompagnait chez le Pdt Mitterand et il en parlait comme si c’était le plus heureux jour de sa vie !!!! (Comme vous)
Et vous avez raison de lui devoir le respect : bouton oblige !!!
Mais moi, Rasoa, ça me fait rappeler les marchés noirs - les pots de vin - les « dégringolades » ou si vous voulez « la chute libre » de ny « MAHA OLONA NY MALAGASY indrindra NY TANORA »
Ny zavatra tadidiko ry M. Basile 22,
Je faisais la lessive avec du « SAVONY GASY » - Je faisais la queue au moins une 1/2 heure (avec un carnet de santé à faire tamponner à chaque achat) à la pharmacie pour avoir une boîte de lait .... et la peur de s’exprimer exactement comme AUJOURD’HUI avec TGV
Et les jeunes qui avaient dans la bouche des « teny maloto » qui étaient devenus des expressions presque normales....
Hein M. Basile 22 ???
Pour son Parti, je n’ai rien à dire, mai pour la personne je crois que c’est un vrai patriote.
Cependant, le reste du côté patriote est abusé par la politique « POLITIQUE ».
Il sera peut-être un jour Président, « UN HOMME », qui sait ?
Il n’y a vraiment pas de mal à ce que :
– que les membres du gouvernement soient issus des personnes élues par le peuple
– et que les juges doivent aussi passer par le vote populaire.
Je peux y adhérer sans problème.
Mais là où ce parti fait une énorme erreur c’est de soutenir des putschistes. et vouloir « persuader la communauté internationale que le pouvoir en place mérite d’être aidé ».
– Et tous ces ramatahora ?
– et toutes ces arrestations arbitraires que vous ne dénoncez pas M. Esoavelomandroso ?
– et tous ces mensonges et non respect des droits de l’homme ?
– et tous ces rackets des militaires ?
– et tous ces tueries perpétrées par ces militaires vendus ou achetés ?
Vous prétendez construire une nation digne de ce nom à partir de telles ignominies ?
Soyons quand même sérieux messieurs et ayez au moins une considération pour votre peuple.
C’est bien beau d’avoir de belle théorie mais il faut aussi savoir l’appliquer sur une base saine !
Bonsoir,
au FANILO,
Comment peut-on demander davantage de pouvoir aux juges, alors que le système judiciaire malagasy est en partie gangrénée par la corruption ?
Comment avoir la garantie d’obtenir des juges compétents, s’il suffit d’être élu pour siéger dans un tribunal ?
Quelle équilibre peut-on créer entre le parlement (qui crée les lois) et les juges qui appliquent la loi ?
je crains que vous ne fassiez fausse route : le principal équilibre à respecter est celui de l’exécutif par rapport au parlement.
Bien que l’institution judiciaire doit jouir d’un certaine indépendance par rapport aux 2 autres pouvoirs, elle ne comprendre en son sein que des magistrats professionnels.
PS : Je suis désolé, voici la suite
Bien que l’institution judiciaire doit jouir d’un certaine indépendance par rapport aux 2 autres institutions, elle doit être composée de professionnels, et rester sous contrôle du gouvernement et du parlement