L‘OIF a accueilli la société civile ce jeudi 8 mars au Carlton. Elle a demandé à ses composantes, en l’occurrence les Raiamandreny Mijoro, le Finona et le CNOSC, à ce qu’elles travaillent ensemble et collaborent en toute franchise pour pouvoir assumer les fonctions qui lui confère la feuille de route. La rencontre de ce jeudi 8 mars a duré plus d’une heure, traduisant ainsi l’intérêt que l’OIF accorde au rôle de la société civile dans le processus. Elle a déploré les tendances partisanes de certaines parmi cette société civile, constituant un facteur de blocage en empêchant le dialogue franc et la recherche de solution dans l’intérêt de la Nation.
Le Raiamandreny Mijoro par exemple est favorable à l’organisation d’élections dans les meilleurs délais et ne demande qu’à aller rapidement vers des élections alors que le Finona réclame qu’on revoie dans son intégralité la transition ; suggestion à laquelle le CNOSC adhère en partie. Ainsi, ces composantes de la société civile ont suggéré que le Conseil œcuménique des églises (FFKM) ne soit pas partial et que l’OIF collabore pour la mise en place de la structure de veille, de contrôle et de suivi de la mise en application de la feuille de route.
En tout cas, l’OIF a insisté pour l’effectivité de mesures d’apaisement dont l’adoption de la loi d’amnistie. Selon le Pasteur Nestor Razafindramanitra toutes les entités sont responsables et impliquées dans ce processus d’apaisement ; il a cité la société civile dans son intégralité, les forces de l’ordre, les politiciens, les dirigeants et le peuple. Il a dénoncé les accusations gratuites des uns contre les autres et a insinué à l’OIF l’organisation d’une concertation où la liberté d’expression et de dialoguer franchement.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
L’OIF a tout compris ! Nos sociétés civiles actuelles sont tout sauf neutres et désintéressées. Elles sont en fait composées essentiellement de politicards revanchards en mal de postes politiques.
Vivement également le renouvellement de nos sociétés civiles.
De l’OIF,même sans rien dire ou sans avouer :
« Seul le retour du Président Marc RAVALOMANANA,à Madagascar,pourrait faire avancer cette feuille de route ,signée en septembre 2011 ».
Il n’y aura pas de reconnaissance internationale, sans Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA.Point barre !
Madagascar aux Malgaches.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Selon l’OIF,
"D’autres étapes de la feuille de route devraient être franchies dont :
– l’amnistie
– et la mise en place du Conseil National de Réconciliation.
L’OIF soutient le « régime transitoire » pour les préparatifs de l’organisation des élections.
Madagascar doit prouver qu’il est réellement prêt à passer à l’organisation des scrutins.
Cela devrait se manifester par l’adoption :
– de la loi d’amnistie,
– et la mise en place du conseil National de Réconciliation (CNR)
« Ilo est temps de passer au »Grand Pardon« et de faire preuve d’une volonté de »VIVRE ENSEMBLE" quoique la mise en oeuvre de cette disposition de la feuille de route soit difficile à appliquer.
La délégation de la TroÄ©ka de la SADC débarquera,à Madagascar, la semaine prochaine .
Qu’elle embarque ,avec elle,Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA et Famille.
« ADVIENNE QUE POURRA ».
Basile RAMAHEFRAISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com