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Société

Mort d’une policière

Crime passionnel ou règlement de compte

samedi 26 avril 2008 | Franck Raj |  1223 visites 

Quelle n’a été la surprise du gérant et de ses subalternes en découvrant le corps sans vie de la dame qui a pris une chambre chez eux trois jours auparavant. Le drame se passait dans le quartier « chaud » d’Anosibe. Dans la pièce, il y avait une bouteille de coca ainsi que des bris de verre. La morte, une policière travaillant au commissariat du 5e arrondissement était arrivée sur les lieux mardi dernier sans plus donner signe de vie depuis. Ce n’est donc que le jeudi matin suivant qu’on était au courant du drame. « Elle était venue ici en payant pour deux jours de loyer », raconte la directrice de l’hôtel Tropiques, absente lors du drame et penche pour sa part pour un suicide.

  • Dépanneur de télé

Durant son séjour à l’hôtel, il semble que la défunte a reçu de la visite. Quelqu’un se disant un dépanneur de télé était venu la chercher. Il avait sur lui un énorme paquet, vraisemblablement de la télévision. Puis, la policière causa un certain moment avec l’individu sur la terrasse. Enfin, l’homme et la femme montèrent ensemble dans la chambre. Plus tard, le soi-disant technicien s’en alla avec le poste de télé, mais cette fois sans la dame. L’individu décrit comme ayant la tête un peu inclinée sur le côté a pris un taxi. Pour la course, les employés de l’hôtel ont entendu parler de 20 000 Ar. Ce qui laisse supposer un assez long itinéraire. Et les premières explications sur cette affaire s’arrêtent là. Au moment où nous nous enquérons sur l’enquête menée par la brigade criminelle, l’autopsie n’était pas encore finie. Il semble que la policière morte se prénomme Zélila car ses collègues du commissariat l’ont tout de suite reconnue. D’après la rumeur, la relation entre le couple n’était pas au beau fixe depuis un certain temps. Mais là, deux doutes possibles. Premièrement, soit la femme s’est suicidée, soit il s’agit d’un règlement de compte du mari envers sa femme, dont la visite de ce dépanneur de télé n’était qu’une pure coïncidence dans le drame. Deuxièmement, il est bien curieux qu’on ait voulu régler un problème de télévision, en privée et de surcroît dans un hôtel de passe. Ce quiproquo fournirait un indice car on pourrait interpréter le dépannage d’un poste télé comme un moyen de camoufler la véritable nature de la relation qui existe entre la policière et cet individu. Seule l’issue de l’enquête permettra de connaître la vérité...

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