Sous l’initiative d’une association de jeunes dénommée « Twanora », un film documentaire, qui ne veut pas être non seulement un « loisir » mais un outil de sensibilisation, a été présenté à l’Aft d’Andavamamba, hier.
En recherchant une nouvelle approche plus efficace, « Twanora » a choisi de dire haut ce que les autres pensent tout bas. Ce film documentaire reflète la réalité endurée par les jeunes classés comme étant « personnes à risques et vulnérables », d’où l’utilisation d’un langage assez explicite et « direct » afin que le message puisse passer au premier degré.
Départagé en deux parties bien distinctes, le doc sous forme de reportage et le film proprement dit, « Korano la vie » dispose d’une qualité suivant les normes.
Les zones « rouges »
Traitant le sujet dans le fond, les jeunes concepteurs ont travaillé dans plusieurs régions de la grande île suspectées comme des « zones rouges ». Ces derniers font l’objet d’une enquête spécialisée dans « Korano la vie » avec l’aimable participation et collaboration de différentes entités œuvrant dans le domaine, telles la troupe Ankoay, Stop Sida, pour ne citer qu’eux. Antsirabe, Nosy-be, Morondava, Taolagnaro, Tamatave, Mahajanga, figurent parmi les cas cités dans le documentaire.
De l’autre côté, il est vrai que de nos jours, on ne cesse de parler de « lutte » sans pour autant s’adresser directement aux concernés. C’est pourquoi, « twanora » propose une fiction mettant en vedette un jeune couple ayant enduré une « vie d’enfer » résultant d’un comportement assez « bête » durant leur jeunesse. Une situation réelle due à l’influence de la « culture d’ailleurs ».
Dans quelques régions de l’île, le « sexe » devient un outil de travail permettant aux jeunes « filles et garçons » de mener leur propre vie. Il y a même des parents qui encouragent leurs enfants à procéder ainsi.
En espérant que « Korano la vie » puisse être projeté dans plusieurs villes et devenir un vrai outil de sensibilisation, d’ores et déjà, une avant-première sera prévue pour ceux qui veulent le découvrir, à l’Aft d’Andavamamba ce jeudi 30 janvier à 15h pour une séance ouverte pour tout public.
« Korano marary anô ! ».
