Le coup d’envoi des conférences budgétaires pour la préparation de la loi de Finances 2023 a été lancé hier à Antsohihy. Ces conférences qui s’inscrivent dans la politique du ministère de l’Economie et des Finances de renforcement de la transparence budgétaire se poursuivront dans les 23 régions de Madagascar jusqu’au 1er avril.
Elles réuniront les autorités locales, le secteur privé, les organisations des sociétés civiles et les parlementaires, indique le ministère dans un communiqué relatif au coup d’envoi de la réunion à Antsohihy. « Elles permettent aux participants d’exprimer de nouvelles propositions afférentes au budget de l’Etat 2023, et par conséquent, contribuent à l’élaboration un développement harmonieux, suivant une approche inclusive ».
Durant ces conférences, les participants seront sensibilisés sur la nécessité de priorisation et l’approche pluriannuelle. Les données issues des réunions régionales sur le budget seront prises en considération dans le montage du cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) initial pour l’année 2023-2025. Celles-ci seront mises à la disposition des institutions et ministères.
Par ailleurs, le ministère de l’Economie et des Finances a annoncé que la situation des besoins collectés en 2021 ainsi que les réalisations physiques seront présentés aux participants dans le cadre de ces conférences budgétaires.
Vos commentaires
Assalaamo alaikoum
Sans PGE claire et un exposé des motifs conséquents pour 2023, que peut-on espérer des conférences budgétaires régionales ?
Encore et toujours des masturbations intellectuelles sans impact réel sur la vie de la population n’est-ce pas ?
Dans un régime SEMI-PRESIDENTIEL et SEMI-PARLEMENTAIRE normalement constitué et digne de ce nom, le gouvernement remanié aurait provoqué une A.G.E des parlementaires pour faire valider à travers un vote de confiance son programme et sa composition n’est-ce pas ?
Dans une république bananière comme la notre, personne ne s’en offusque notamment les parlementaires dont les prérogatives sont bafoués à chaque remaniement, sans oublier les élites et les intellectuels qui affichent leurs indifférences totales. N’en parlons de la HCC qui valide tout à tort et à travers en matière de constitutionnalité des actes pris par le présent régime. Ce dernier se croit toujours dans un régime présidentiel fort à travers ses paroles et ses actes n’est-ce pas ?
"Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Albert Einstein
N’est-ce pas la situation de notre pays à l’heure actuelle ?
Imaginons un peu à travers un jeu de rôle, si ce sont les parlements qui se comportaient comme la présidence depuis leurs accessions respectives au pouvoir : Qu’est-ce qui aurait dû se passer ?