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Culturel

Droit d’auteur

« Chers artistes », quand on le veut !

mardi 16 décembre 2008 | Daddy R.
« ‘Zay manao ny marina » de Poopy a été diffusé tout au long de la journée.

Le système est loin d’être structuré dans le pays. « Beaucoup reste à faire », la phrase idéale quand tout le monde veut masquer les faits. Même si dans la plupart des cas, les uns tirent profit derrière le dos des autres. Quid d’une parfaite structure ?

Suite à la décision du ministère de la Communication de fermer la station Viva TV, un débat animé par des journalistes de la radio privée se tient tous les matins, sur la radio du même groupe, depuis hier. No comment !
De l’autre côté, des musiques ont été intercalées durant ce débat et le choix des titres n’a été point le fruit d’un pur hasard. En effet, les artistes ont été, encore une fois, victimes d’un abus envers leurs œuvres. Il y a eu des titres qui ont été utilisés à des fins précises, dans le but de faire passer facilement le message, et ont été passés à plusieurs reprises sur la station. Qu’en est-il du droit d’auteur de ces œuvres ? C‘est comme si ces artistes sont devenus des interlocuteurs, par défaut, entre les deux parties, devant la situation.
Il est vrai que le droit d’auteur dû par les stations, radio ou télé, sont forfaitaires. La raison pour laquelle le matraquage devient une habitude et une procédure incontournable pour ceux qui veulent vendre leurs « marchandises ». En est-ce une raison d’abuser ceux qui ne jouissent même pas pleinement de leurs « droits » ?

Une situation qui n’est pas nouvelle dans le milieu, mais répétitive, surtout lors de la période des propagandes. Chaque candidat se précipite pour contracter avec des artistes « populaires » afin de pouvoir drainer du monde, jusqu’à utiliser même leurs œuvres, et d’en faire un hymne sans l’autorisation ni l’aval de l’auteur. Ceci, dans le seul but de donner une image de « foule » intéressée par leurs discours enivrants. Foutaise ! Les gens viennent surtout pour s’amuser et pour voir leurs artistes préférés. Histoire de faire la fête gratuitement.

Les pauvres artistes

Une situation malheureuse qui est due, avant tout, à l’inexistence d’un statut officiel des artistes, donc ces derniers sont loin d’être protégés, par rapport à leur droit et face à leur traitement.

C’est pourquoi, souvent, ces « chers artistes » sont tout de suite étiquettés, selon la couleur du parti avec qui ils contractent. Il fut un temps, où ces « pauvres artistes » ont quand même essayé de clarifier leur situation, tout en expliquant qu’ils sont des prestataires normaux comme tant d’autres, tels les avocats, les conseillers en communications ou autres imprimeurs, mais le problème se pose surtout par rapport à l’abus envers eux et leurs œuvres.
Il est temps pour tous les artistes de se regrouper et de penser à leur statut afin d’avoir un avenir plus serein et plus « avantageux ».

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