Double stupeur hier pour l’auditoire au barreau d’Anosy. Non seulement, on le connaît comme la pièce maîtresse du braquage du Service de la Contribution à Mandrosoa. Mais hier, l’on apprit que l’attaque contre le domicile d’A.Roland était aussi un coup de Charles kely et consorts. Deux autres truands dont un certain Rabetsy, le conducteur et Feno (ce dernier n’a pas comparu), étaient ses complices durant cette nuit. Un peu plus tard, ils ont été arrêtés chez Justine, la belle-sœur de Rabetsy. La jeune femme était aussi impliquée pour complicité. Devant le juge, ils ont nié les accusations qui pèsent sur eux. L’évènement remonte le 30 avril à Ampandrana l’année dernière. Parmi les choses qu’ils ont volées, citons, une Renault Mégane, retrouvée plus tard à Andoharanofotsy avec un pneu crevé. Mais il y avait aussi un important lot de matériels informatiques comme un lecteur DVD, une unité centrale, des ordinateurs, des portables, des téléphones mobiles, etc. Mais ils ont pu emporter aussi la somme de 1 620 000 fmg. Dans ses dépositions à la police à l’issue de l’enquête, Charles kely a accepté qu’il a commis le vol avec ses deux compagnons. Ils déclarent avoir brisé une vitre du salon au rez-de-chaussée pour s’introduire dans la maison. Puis, ils sont montés à l’étage et en découvrant X., un ami étranger du propriétaire absent à ce moment là, et ils l’ont braqué avec leurs armes...
Excellent alibi
Charles kely et Rabetsy ont dénoncé Feno, le véritable cerveau de l’affaire du 30 avril 2007. Ces derniers racontent au juge qu’ils ont subi malgré eux la pression de Feno. Au fait, celui-ci a donné une paire de chaussures (volée) pour l’un, et un portable également volé pour l’autre. Comme quoi, la charge contre eux apparaîtra comme la plus positive. C’est ici que Rabetsy a nié en bloc son implication étant mêlé à une tout autre affaire. Ce qui semble le plus vraisemblable. Quant à justine, elle dit ignorer totalement les faits. Ce qu’elle savait, c’est que les hommes venaient de faire un long voyage (lav’alina) et voulaient simplement prendre le repos chez elle (le lendemain du vol). Ce n’est seulement qu’au moment où la police allait arriver que Rabetsa lui déclarait qu’une arme est cachée sous le lit. Pour Charles kely, il était tout simplement trahi par Feno à cause de la chaussure. Finalement, la justice a retenu l’accusation en tenant compte de l’authenticité du vol la date mentionnée. Sauf la jeune femme qui fut libérée, Charles kely écope de huit années de travaux forcés, 5 autres pour son ami Rabetsy. Des peines qui sont alourdies d’une interdiction de séjour. Par ailleurs, un avis de recherche est lancé contre Feno...
