« Je ne crains rien. J’ai ouvert ma boutique à l’heure normale et j’attends les clients ». Assise sur sa chaise derrière le comptoir, une dame commerçante de journaux et de livres à Andohan’Analakely, tout près du Jardin d’Ambohijatovo où s’est tenue la manifestation, semble ne pas être inquiète de la tenue de ce meeting à proximité de sa boutique. C’était à 11h30, heure à laquelle, l’ambiance à Ambohijatovo a commencé à prendre son ampleur en attendant de l’arrivée des principaux ténors.
Pourtant, la dame affirme être parée à toute éventualité. « Au cas où il y aurait des débordements, je fermerai la boutique ».
Par prudence, cette commerçante a dit de ne plus revenir au magasin dans l’après midi. « Tous mes voisins ont fermé leurs portes. Nous ne sommes ici que deux femmes. En cas d’émeutes, nous n’avons d’autres issues que cette porte ».
Il y a eu également des commerçants à Andohanan’Analakely et Analakely qui ont laissé leurs rideaux métalliques à demi-fermés. D’autres ont déjà décidé de ne pas travailler ce samedi.
