De la série de discours qui a précédé celui du président de la Haute autorité de transition, seul celui du Premier ministre de la HAT, le colonel Camille Vital n’a pas versé dans l’encensement. Certes les tournures en de pareilles circonstances sont inévitables, mais le Premier ministre a été plutôt concis, et très clair dans sa vision des choses. Il a reconnu les difficultés politiques, sociales et économiques auquel le pays fait face, et réaffirmé que la marche vers la 4e République passe par des élections libres et transparentes. Ce qui suppose des négociations mais exclut les troubles. Il n’a pas manqué de souligner l’intérêt qu’il faut accorder à l’indépendance et à la souveraineté du pays retrouvées il y a 50 ans.
Iavoloha
Camille Vital concis et clair
samedi 9 janvier 2010 |
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Mais s’il a une vision aussi claire de la situation, qu’est-ce qu’il fout dans ce merdier ? N’est-ce pas encore plus cynique ?
Qu’il fasse ce qu’il croit être sa besogne. Et les démocrates ce qu’ils jugent en conscience être leur devoir.
Et les vaches seront bien gardées.
Ho an’ny Tafika,
Fety be izany ny anareo ity taona ity, tsarovy anefa fa tsy ianareo irery no tokony hanao zany fety izany fa ny Malagasy rehetra ,fa raha tsy nisy Malagasy nisedra ny mpanjanaka dia tsy nisy ny fahaleova-tena ,ary raha tsy nisy ny fahaleovatena dia tsy nisy ny tafika malagasy...
Ny mba any antso ataoko anareo,amin’izao fiomananareo izany tonon’andro izany ;mba hifandiniho ao aminareo hoe ity fanotaniako ity : « INONA no mba zava-tsoa vitan’ny tafika teto amin’ny firenena ??? »
ary inona no zava-tsoa afaka ataonareo ho an’ny firenena ???
pour Mandimbisoa...., ary taminy fitondran’ny Ratsiraka, sy Ravalomanana, inona no zava-tsoa nataon-izy reo ho any Firenana....
ny tafika no tiako handinika ry Nadia a !izao tsy miteny na tamin’ny andron’iza na tamin’ny andron’iza !
Ary raha tianao ho fantatra ny zava-bitan-dRatsiraka tamin’ny androny :
raha mipetraka eto am firenena ianao dia nahita ny fitondrany, ny fantatro dia ny fiovana tao aoriana KA IRENY no nopetihina sy mbola potehina amizao fotoana izao ireny dia ireo nataon-dRavalo !
Bonjour à Tous,
Voici quelques extraits d’articles glanés dans la presse africaine, des commentaires qui, à première vue, sont tout aussi valables pour M/car. Bonne lecture et bonne réflexion :
Journal « Le Pays » (Niger) : « Au-delà des flonflons de la fête, quel bilan ces pays africains peuvent-ils tirer de leurs 50 années débarrassées du joug colonial ? Qu’en ont-ils fait ? Assurément, répond le journal, cet anniversaire devrait être une occasion d’introspection véritable pour ces ex-colonies françaises d’Afrique subsaharienne. Une introspection qui devrait, pour autant que ces pays veuillent vraiment regarder la vérité en face, les amener à mesurer toute l’étendue de leur échec sur pratiquement tous les plans : déficit démocratique criard alors que 2010 s’annonce comme une année charnière avec des élections à l’horizon ; regain d’instabilité sur fond de coups d’Etat atypiques et sophistiqués ; décollage économique toujours introuvable, etc… Bref, en l’espace de cinq décennies, conclut Le Pays, l’Afrique francophone n’aura que très peu avancé dans sa marche vers le développement et le progrès. »
Trop de dépendances…Une analyse plutôt partagée par L’Indicateur Renouveau au Mali : « Cinquantenaire : fête d’indépendance ou d’interdépendance ? », s’interroge le journal. « Cinquante ans d’existence méritent une fête. Mais dans le cas de notre pays dont le sort et le devenir sont liés au bon vouloir de la puissance colonisatrice, cela relève d’une vue de l’esprit », affirme L’Indicateur Renouveau
Du ... gaspillage bien organisé par l’ancienne puissance coloniale.
Le meilleur est pour la fin : D’ores et déjà, ces pays africains « cinquantenaires » sont invités à fêter cette « indépendance » à Paris, le 14 juillet 2010 !
Et ceci n’est pas une blague !
MALI et la FRANCE
J’invite l’indicateur nouveau d’aller plus loin dans sa réfléxion :
« Cinquante ans d’indépendance méritent une fête.Mais dans le cas de notre pays(MALI) dont le sort et le devenir sont liés au »BON VOULOIR« de la puissance colonisatrice.Cela relève d’une vue d’esprit »"
Les maliens,avant d’être expulsés de FRANCE,bénéficient d’aide au retour.
Les deux « ETATS » ,MALI/FRANCE, se traitent d’égal à égal avec le respect de toutes les lois en vigueur.
Qui dit mieux ???
Basile RAMAHEFARISOA