Le général Noël Rakotonandrasana a présenté ce matin du lundi 26 avril 2010 à l’hôtel Panorama, le Conseil supérieur mixte de médiation et de l’éthique (CSMME). C’est un organe qui est voué à terme à être intégré dans la constitution à son avis. Il n’est pas seulement destiné à aider le pouvoir de transition du chef de l’État, il est au contraire destiné à devenir une institution. Il ne concurrencera pas la Médiature de la République dans la mesure où il va aider le chef de l’État et la présidence à mieux conduire les affaires de l’État, les affaires nationales.
Composé de militaires, d’intellectuels, des religieux, de sages ou « olobe », le CSMME aura des prérogatives plus larges que la Médiature de la République. Il ne se contentera pas de faire de la médiation entre l’État et les structures déconcentrées et décentralisées ou les communautés car il aura pour tâche de veiller et de faire valoir la concorde nationale mais également, il s’occupera de la Défense nationale et de la sécurité intérieure. Il aura une main agissante, en l’occurrence un Secrétaire exécutif et il aura son propre budget qui devra figurer dans la loi des Finances.
Mieux, le CSMME sera habilité à recourir à la justice, au Parlement. Et dans la mesure où le besoin se fait sentir, tel en période de crise, le CSMME peut prendre des décisions et faire des recommandations à force exécutoire immédiate.
Selon le bureau exécutif provisoire du CSMME, les tractations avec les entités concernées, dont la présidence de la Haute autorité de transition (HAT), se poursuivent.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Volià un organe à la fois Exécutif, Legislatif et Judiciaire ?
On pne peut pas dire que la vision soit vraiment la vision moderne de la ’’politique’’, au sens noble du terme.
Ce qui intéresse c’estle pouvoir pour le pouvoir, pas le pouvoir pour construire l’avenir
On n’en sortira jamais de ces opportunistes qui ne pensent qu’à leur ’’petite pomme’’ et non à préparer l’avenir pour nos enfants
« Et dans la mesure où le besoin se fait sentir, tel en période de crise, le CSMME peut prendre des décisions et faire des recommandations à force exécutoire immédiate. »
Voilà un plat malagasy.
Il confond Législatif, Exécutif et Judiciaire. N’importe quoi !!!
Messieurs les CSMME,
C’est qu’il nous faut c’est une ARMEE qui DEFEND la REPUBLIQUE et ses INSTITUTIONS ainsi que la POPULATION et ses BIENS. C’est tout !
Laissez la politique aux politiciens.
C’est qu’il nous faut c’est une liberté d’opinion.
C’est qu’il nous faut c’est une juridiction indépendante et stable.
Si l’armée n’a pas fourré son nez dans le coup d’état, les politiciens ont trouvés la solution : soit un réferendum soit une élection anticipée.
Mais comme une infime partie de l’armée (ataoko mahalala ny anarako i Madagasikara hoy i charles) a participé au coup d’état, le mal est fait et ces putchistes n’ont plus le droit de demander à qui que ce soit de respecter ce POUVOIR VOLE.
Ils n’ont qu’à quitter l’Armée et laisser les commandes aux autres (plus propres).
CONSEIL SUPERIEUR MIXTE DE MEDIATION ET DE L’ETHIQUE
Titre un peu pompeux !!!
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Ce Conseil serait-il spécialisé en matière d’ARTANE ? au récent général de répondre avec franchise et honneur attendu de quelqu’un de son rang ///
L’individu qui véhicule l’idée ne sent pas bon.
Il a été démis des rouages du pouvoir et, cherche à s’accrocher.
Faire de la médiation pour quelqu’un qui a dit qu’il faudrait raser le camp des FIGN au temps des négociations dans la Gendarmerie ?
Parler d’éthique alors qu’il a été de ceux qui ont fait un pustch ne me semble pas sérieux.
Créer un Conseil qui va vivre sur le dos des contribuables alors que l’objectif actuel est de restreindre le nombre pléthorique de nos dirigeants, c’est se moquer de la pauvreté de la plupart des Malagasy.
Un Conseil dont les décisions seront à titre exécutoire et ne feront pas l’objet de contestation de la part de tout autre n’est plus un conseil mais un Comité à pouvoir dictatorial.
Une main agissante ou une main envahissante ?
Et pourquoi, Noël ne pas parler de l’argent que Ra8 a donné aux militaires de l’Armée et qui n’est jamais arrivé à destination ?
Et pourquoi, Noël ne pas nous parler de l’affaire Artane sur la Réunion ?
Transitez dans les cas(v)ernes Noël et, laissez les Malagasy régler sans l’Armée leurs différends.
Allez maintenant botter Zafera et Andrianjafy Raymond.
Je trouve CSMME,un titre un peu pompeux et j’ai essayé de comprendre ce « futur » fourre-tout.
1-Remplacer la Médiature de la République sans oser le dire « FRANCHEMENT ».
– Nous sommes plus habitués à la structure française mais le CSMME aura l’équivalence de l’OMBUDSMAN,une structure de médiature de la République et de protection des citoyens.
– le CSMME aura pour rôle de traiter les cas des personnes lésées avant qu’elles « NE SE RUENT » dans la rue et cela dans les meilleurs délais.(en souvenir de l’ultimatum lancé par Andry RAJOELINA contre le régime de Monsieur Marc RAVALOMANANA)
J’ai beaucoup d’estime pour le Général Noël RAKOTOTONANDRASANA mais je vous en prie,ce n’est pas le moment de créer quoique ce soit pour alourdir le système étatique.
Personnellement,j’ai pensé qu’il faut suspendre ou même supprimer le BIANCO car sa saisine « provoque » la ZIZANIE alors que la lutte contre la « CORRUPTION PASSIVE » est à redoubler durant la transition.
Prenons l’exemple de l’Office Natioinal de la Nutrition,seuls les inspecteurs généraux de l’Etat ont pu apporter la preuve parfaite,complète et corrélatives des faits.
Et le Pouvoir judiciaire fera le reste s’il y a escroquerie au préjudice de l’Etat.
Quelques-uns de nos intellectuels et/ou des juristes Malgaches et/ou encore des personnalités(????)reprochent que nous sommes plus habitués à la structure française.Ils se trompent lourdement.
TRANSITION NE VEUT PAS DIRE CREER DES NOUVEAUX ORGANISMES POUR CASER LES LESES DU SYSTEME (de transition).
ALLONS VERS UN ETAT SOUVERAIN mais un état unitaire et modeste.Tout ce qui est français n’est pas « MAUVAIS ».
DONNONS LA MAIN POUR UNE ELECTION LEGISLATIVE POUR UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE(parlementaire)
Les futurs élus,émanant de la volonté populaire,choisiront le Futur capitaine du Gouvernement,ébaucheront une nouvelle constitution de l’Etat souverain Malgache.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com