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Politique

CNOSC et sortie de crise

lundi 24 janvier 2011 |  1054 visites  | 16 commentaires 

Selon la CNOSC lors de la rencontre qui eut lieu vendredi 21 janvier dernier à Tsiadana, il faudrait près de 10 mois au moins pour les préparatifs d’une élection crédible et transparente. Il faut du temps pour la mise en place des structures et démembrements de la CENI. De même pour l’élaboration de la liste électorale la plus fiable possible, la plus exhaustive, ainsi que pour la mise en œuvre des opérations cartes d’identité nationale. « Il y a des sacrifices à faire, et des conditions s’imposent à la classe politique », a-t-on appris des membres de la CNOSC qui avouent que « les élections devraient engager pas moins de 10 mois de préparatifs pour adopter et concrétiser les normes admises afin de garantir l’absence des contestations ». Durant ce délai, la CENI devrait subir des opérations de refonte. Et les textes régissant la CENI actuelle devraient être révisés car dans sa structure actuelle, de l’avis de la CNOSC, la CENI ne fait que répondre aux désirs de l’exécutif ; il faut que la CENI présente davantage voire le plus d’impartialité possible.

Recueilli par Valis

16 commentaires

Vos commentaires

  • 24 janvier 2011 à 08:24 | betoko (#413)

    Et aprés dix mois, on va dire que c’est pas assez , et on recule encore , et encore .Dans deux ou trois ans nous serons encore au même point . Je me repéte peut être , mais pourquoi ne pas organiser à la même date les élèctions législatives et présidentiele , justement pour ne pas reviser encore la liste élèctorale et aussi de faire des économies . Et pendant le réferendum , il me semble que la liste élèctorale était déjà close ? à moins que la population malgache augmente de jour en jour avec des millions de nouveaux adultes majeures .

    • 24 janvier 2011 à 08:48 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à betoko

      A propos de la gesticulation du CNOSC

      leur objectif est de :

      1 de verouiller la sortie de crise qui se profile actuellement car le schema ne convient pas à celui qui est de l’autre coté du canal de Mozambique , on le sait :c’est lui qui tire le ficelle CNOSC

      2 de faire perdurer la crise car cette crise leur est devenu un fond de commerce, la proximité de la sortie de crise ne repond pas à leur interet personelle

      3 de remettre en selle le FFKM en esperant bien que la presidence tournante attribuée au Pasteur Lala Rasendrahasina pourrait tourner à << leur avantange .., ils se trompent la presidence FJKM du FFKM ne fera pas un MIRACLE ....cette eventuelle operation est vouée à l’Echec, Rasendrahasina est très fort peut-etre pour <precher les bonnes nouvelles< mais pas pour se hasarder dans la mediation actuelle......

      4 de se donner à certain activisme de bas etage pour esperer beneficier des contrats ou des mandants octroyé par les organisations internationales du moins dans le suivi de la resolution de la sortie de crise , alors qu’à Vontovorona ils ont etalé devant le monde entier leur lementable limite sur la technique de mediation

      On ne se decrete pas du jour au lendemain mediateur d’autant plus que la majorité de nos apprentiS mediateurS souffreNT de certaine carrence en terme de NOTORIETE publique ( une petite Noro ou Tantine Lalao ...poufff ..connais pas !!!!°encore moins pour le petit compain de Tamatave Ernest Razafindrabe ...il devrait pas ainsi hypothequer son bel parcours...pour enjamber l’océan de la crise politique très profonde actuelle.Arreter compain d’etre UTILISE par ces fatsora....ly.

      Toute ce manouevre est orchestré car devant la repartition des sieges politiques actuelles ,ils ou elles( du CNOSC) risques d’etre oubliés car ils ne peuvent pas esperer sieger aux postes politiques à l’egard de leur statut de pseudo-société civile

      Retourner le veste pour re-enfiler l’echarpe politique c’est laisser tomber le patallon ou le jupe pour afficher la HONTE entre les jambes au risque d’etre la risée du monde entier ....

      Le delai de 10 MOIS qu’ils chantent ne pas fortuit, dix mois pour gerer l’eventuel mandant accordé par la CI/SADC pour essayer de perdre encore le temps dans une mediation qu’ils vont shwimgommer de façon interminable, l’esssentiel c’est de gerer le contrat de la CI....

    • 24 janvier 2011 à 09:03 | Bemakely (#2060) répond à betoko

      Comme vous, je suis plus qu’impatient de voir enfin la fin de cette transition. Malheureusement, des élections réalisées à la hâte ne résoudront pas les problèmes et ne feront qu’accentuer la crise. Concernant la liste électorale du dernier referendum, elle a été tellement bâclée que même certains membres de l’ancienne HAT ne figuraient pas dans la liste électorale, d’où l’autorisation verbale à tous et à toutes de voter même pour des gens qui ne disposent pas de carte d’électeurs et dont le nom ne figure pas dans la liste électorale.
      Concernant le CENI, on a également vu qu’il n’est indépendant que de nom. Il a laissé le pouvoir en place faire tous les abus possibles, en se présentant même comme l’avocat du PHAT quand ce dernier a fait des propagandes au frais des contribuables.
      Pour un référendum sans véritable enjeu, cela pourrait passer, mais cela ne passera jamais pour des élections aussi importantes que la législative et la présidentielle.

  • 24 janvier 2011 à 09:27 | N.R. (#2958)

    Coment qualifier cette alliance de soit disant sociétés civiles avec des personalités politiques très atypiques comme Serge ZAFIMAHOVA et Lalao ANDRIAMAMPIONONA à la tête. Ayant échoués dans leur rôle de médiation, ils n’en démordent pas et demandent leur part de gâteau dans la transition. Mais parlons de transparence : combien ont-ils empochés exactement avec la CI ?

    • 24 janvier 2011 à 11:33 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à N.R.

      Depuis « sa » création,je maintiens les critiques sur cette pseudo société civile.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 24 janvier 2011 à 09:49 | mpitily (#1212)

    En fait tout dépendra de la volonté de la CI et des moyens qu’elle voudra bien procurer au nouveau CENI.

    Pour faire simple, on peut envisager de désigner une date précise pour faire un recensement général des électeurs dans toute l’île. Ce jour étant férié, tous les électeurs seront invités à venir s’inscrire auprès de leur bureau de vote respectif. Ce sera tant pis pour les absents et les éternels non-votants ou indifférents.

    Ce sera aussi une occasion pour roder tout le système électoral et la récolte des résultats (par hélico et par 4*4 pour les endroits enclavés). Le soir même, tous les résultats seront envoyés par téléphone ou sms sécurisés au CENI central et le résultat officieux connu. Trois jours après cette date, toutes les listes devront être entre les mains du CENI central qui disposera d’une semaine pour établir la liste définitive et proclamer le résultat définitif.

    Un mois après cette date, les élections pourront être organisées.

    Pourquoi pas ?

  • 24 janvier 2011 à 11:30 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Allons-nous devenir la Côte d’Ivoire (bis) où la C.I va tout décider en sous-estimant « la souveraineté d’un PAYS » (Son conseil Constitutionnel).

    Le processus de sortie de crise est programmé alors......faut-il encore « attendre » ou « repousser » l’élection des « DEPUTES DE MADAGASCAR »,seuls représentants légaux et légitimes du PEUPLE qui commence à se poser des « QUESTIONS ».

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 24 janvier 2011 à 11:38 | Lekivy (#1953)

    On peut interpréter de différentes façons cette prise de position du CNOSC et il est important de respecter les avis de chacun. Mais il est tout aussi important de baser les jugements sur des faits autant que possible pour plus d’objectivité.
    Faut-il rappeler que le CNOSC ne s’est impliqué dans la médiation que bien longtemps après le statu quo suite à la non effectivité des traités de Maputo et d’Addis Abeba et le manque d’unanimité dans les initiatives des Ray aman-dreny Mijoro et les assises d’Ivato. Le processus malgacho-malgache avait été initié mais n’arrivait pas à convaincre les principaux protagonistes.
    Les discussions à Vontovorona avaient quand-même accusé une bonne avancée, d’autant plus que le GIC s’est félicité de cette initiative du CNOSC.
    Au lieu de spéculer sur la composition des membres du CNOSC, ne serait-il pas plus sage de juger les gens par leurs actes ? De toute façon, la société civile n’a pas pour vocation d’occuper des postes dévolues aux politiciens, mais s’érige plutôt en force d’interpellation avec comme finalité l’intérêt du peuple. Son alliance possible avec le FFKM est porteuse d’espoir car cela donnerait plus de poids à la médiation malagasy.
    Avec la passation de la direction du FFKM au FJKM, on spécule déjà sur son objectivité, mais il faut espérer que les représentants des églises sauront taire leurs affinités respectives et adopter des positions communes et pertinentes
    Nous espérons que le CNOSC ira de l’avant malgré les critiques négatives, car il est question de l’intérêt de la nation.
    En tout cas, peu importe qui effectue la médiation du moment que cela aboutit à une résolution définitive de la crise.

    • 24 janvier 2011 à 12:23 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Lekivy

      le CI a felicité le resultat du CNOSC !!!!....disait LEKIVY

      ce ça qu’on apelle felicitation DIPLOMATIQUE cher Ami Tikivy.....combien de fois la CI/SADC s’est declarée satisfaite et optimiste lors des eniemes tour -en-rond de Maputo et les autres capitales africaines .......

      il serait bien NAIF de croire à cette gesticulation du CNOSC meme s’il fait appel à Lala Rasendrahasina Mpitandrina de le rejoindre.

      Le probleme ne vient pas seulement de leur manque de partialité, leur echec assuré et garanti viendra surtout d’un manque de Professionalisme flagrant en matiere de technique de NEGOCIATION( cest une science qui obeit à certains regles) , la gestion de conflit ou la mediation repond à un minimum de principes que ces membres de CNOSC ignore lamentablement

      .Quand on ecoute les eniemes declaration à la presse d’un Lalao Randriamampionona ou les discours bidons d’un Serge Zafimahoava on est surprend de constater à quel point nos apprentis mediateurs violent les principes de base meme de la mediation....

      CE n’est pas pour rien si la SADC/CI a IGNORE DIPLOMATIQUEMENT ces pseudo_mediateurs natinaux de la societé civile lors de la derniere tentative de negociation, leur ECHEC et INCOPETENCE à VONTOVORONA y est pour quelque chose.....

      Ce n’est pas Lala RASENDRAHASINA mpitandrina qui va faire UN MIRACLE à ce niveau....

      qu’on se le dise !!!!!

    • 24 janvier 2011 à 15:28 | Lekivy (#1953) répond à Boris BEKAMISY

      Que ce soit taxé d’incompétence ou de naïveté, je reste persuadé que la position du CNOSC se base sur des principes de vraie objectivité et pour la résolution définitive de la crise. Il est alors clair qu’une telle position n’enchante pas tous les protagonistes, en particulier ceux qui entendent profiter au maximum de leur position de force apparente.
      Le CNOSC s’est éclipsé pendant un certain temps parce que les projecteurs se sont tournés vers les négociations directes entre les protagonistes. Ce n’est pas mauvais en soi mais on a vu les résultats. Les faits contredisent les déclarations des différents leaders. C’est le statu quo. Qui ose avancer aujourd’hui la date de la mise en place de ce nouveau gouvernement ?
      Alors qui va-t-on attendre pour débloquer la situation ? L’armée ? La SADC ? L’ONU ?
      Moi j’encouragerais toute initiative qui vise le règlement durable de cette crise, d’où qu’elle vienne. Ce qui est sûr c’est que sans arbitrage, les négociations entre les partis politiques auraient une chance infime d’aboutir, tellement leurs positions sont opposées et partiales.
      Et il est illusoire d’espérer un bon déroulement des élections sans une entente au préalable des principaux protagonistes.

  • 24 janvier 2011 à 14:40 | vorondolo (#4135)

    Andry Rajoelina et toute la clique doivent rire sous cape ! car dans 10 mois ce sera la saison de pluie qui commence et on attendra encore 5 mois de plus voire 6 au mois d’avril ou mai de 2012 donc pour organiser ces élections. Cherchez l’erreur !!! le peuple va gober bien sûr car la CI va mettre la pommade nécessaire pour mettre tout le monde d’accord ! Pauvre pays et que de tergiversations sans fin !!! Mailhol se frotte les mains car il a prédit d’être Président en 2012-2013 !!! et ses fidèles vont y croire et verseront tous leurs biens pour la « bonne cause » !!! Bien évidemment il ne se présentera pas en 2012 et fera une autre prédiction pour 20.. ...21, et sa machine à engrenger des sous marchera toujours. Inch Allah !

  • 24 janvier 2011 à 15:12 | vorondolo (#4135)

    Laissez moi rire ! Les Sociétés civiles malgaches sont composées de politicards sans vergogne, et ne soyez pas étonnés si elles vont demander à être reconnues comme une institution (donc avec un budget) dans leur rôle de sortie de crise ! et la CI marche à fond (au propre comme au figuré bien sûr) ! Dans 10 mois, si leur calcul marche, ils vont demander le statut de « Parti Politique », pour devenir « Cause Nationale Ouverte à la Sortie de Crise », et ils vont proclamer être prêts à participer à toutes les élections !!! Combien de partis ont changé d’appelation en cours de route ? MFM au début c’était le « Fitondran’ny Madinika, pour devenir MamendroFendro Malagasy !! l’AVI qui est devenue »Akaikin’ny Vahoaka Indrindra«  !!! car il n’y a pas eu beaucoup de »Asa Vita Ifampitsarana". Bientôt des TIM en vrac, AREMA à la pelle, TGV à la vapeur !!!Vous voyez ce que je veux dire ?? Merci

  • 24 janvier 2011 à 23:54 | rasoulou (#4222)

    Très bon travail et très bonne analyse, mais Tony (M/CAR) il a besoin d’argent pour faire le rap ( les structures) !!!!!!!

  • 25 janvier 2011 à 02:06 | kajaha (#4730)

    se sentant écarter du processus de mise en place des institutions de transition, le CNOSC s’attaque au composition de la CENI pour y trouver leurs places et placer ses membres au sein de la CENI
    A mon avis, la composition actuelle n’aura pas beaucoup de changement même s’il y aura refonte puisque la plupart des membres sont des gens issus des syndicats (Avocat, administrateurs civils,...) et des observateurs des élections agrées, ...... ;Donc l’important c’est d’introduire dans la CENI les gens issus des mouvances politiques pour qu’il y a un équilibre et pour qu’elle puisse prendre son véritable indépendance et pour que les résultats soient accepter par tous.

    • 25 janvier 2011 à 02:11 | kajaha (#4730) répond à kajaha

      ......pour que les résultats soient acceptés par tous

    • 25 janvier 2011 à 16:32 | rasoulou (#4222) répond à kajaha

      C’est bien les idées terribles, mais tout est est est question de pépéttes(argent) !!!!!
      Mais mon fils Tony (Rajoely), il veut faire le rap, comment je veux trouver les pognons pour le faire !!!!!!
      Les Grands( Baillueurs), ils vont dire : ALLEZ VOUS FAIRE FOUT....

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