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Société

Sirama

Brickaville : 838 employés sont déflatés

mardi 18 septembre 2007 | Alphonse M.

L’arrivée des hommes d’affaires chinois au sein de l’entreprise publique Sirama ne fait pas le bonheur de l’ensemble du personnel.

En effet, 838 personnes, soit près de deux tiers des employés de la Sirama de l’établissement de Brickaville, ont été licenciées sous forme de départ volontaire. En conséquence, il ne reste plus que 382 personnes qui sont maintenues à leur poste. Selon des hauts responsables de l’organisme en charge de la réinsertion des personnes victimes de la privatisation, le Paserp, il s’agit d’une politique d’assainissement appelée communément « déflatage » dans le but de redresser cette entreprise après ces quelques années de traversée du désert.

Comme à l’accoutumée, les agents déflatés de la Sirama seront indemnisés afin de faciliter leur insertion sociale et de créer d’autres activités plus rentables. Chose curieuse, certains anciens cadres de la Sirama ne sont pas encore indemnisés après leur départ.
Dans l’établissement de Namakia, les parents d’élèves dans une école gérée par cette société d’Etat sont actuellement dans l’expectative. Faute de passation de pouvoir entre l’ancienne direction et la nouvelle équipe, les élèves n’ont pas pu prendre les chemins de l’école comme leurs collègues.

Mais, force est de constater que bon nombre du personnel des entreprises publiques privatisées n’ont pas encore reçu la totalité de leur indemnité de départ. Les cas des agents des banques BTM et BFV ainsi que ceux du RNCFM (Réseau National des Chemins de Fer Malgaches) et de la Solima en témoignent.
Vraisemblablement, la politique de départ volontaire des agents appliquée dans certaines entreprises publiques est vouée à l’échec. La plupart d’entre eux sont actuellement dans une situation dérisoire pour ne pas dire catastrophique. À qui a profité la privatisation ?

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