Les recherches des forces de l’ordre d’Anosy Tolagnaro sur le braquage de sœur Jeannine Coedelo et cinq (5) de ses compagnons ont porté leurs fruits. Les forces de l’ordre sont parvenus à entrer en possession de l’arme ayant servi à terroriser ce groupe d’étrangers pour leur dérober plus de 500 euros et 20 000 Ar, en plus des bagages qui contenaient des papiers personnels. Au bout du compte, le pistolet en question est un faux, c’est pourquoi les trois hommes qui ont détroussé ces ressortissants français ne l’ont pas utilisé. Ils ont juste pointé l’arme pour ensuite lancer des pierres sur leurs victimes prises au dépourvu dans une grotte.
Ce fait met en évidence la résurgence des actes de banditisme perpétrés avec de fausses armes à feu. La gendarmerie a tenu un point de presse à ce sujet, il y a un certain temps. D’après l’un d’entre eux, il est aujourd’hui difficile de faire la différence entre des malfaiteurs équipés de vraies armes à feu et ceux qui ne le sont pas…Des victimes sont en effet tombées sous leurs balles. De surcroît, un homme interpellé par la police à Andohan’i Mandroseza avait en sa possession un vrai revolver. Les risques de confusion sont nombreux. La prudence est de mise.