« Il faut faire de la sécurité, la priorité des priorités », lancent des éléments de la Police nationale, interrogés hier sur leurs attentes dans les décisions prises, au cours de la réunion du Conseil Supérieur de la Défense, au Centre de Conférences à Ivato. « Par priorité des priorités, il faut entendre la mise à la disposition des éléments de la force de l’ordre, des moyens humains et matériels », selon les explications fournies par ces policiers. Lorsque le président de la République pense faire don de véhicules, « il faut d’abord penser aux éléments des forces de l’ordre, avant de penser aux Députés et Sénateurs », déclarent-ils. Actuellement, la Police dispose de voitures, mais il faut du carburant pour les faire marcher. De toute façon, le nombre de voitures est encore insuffisant, et les éléments de la police s’interrogent « pourquoi donner des voitures 4x4 aux députés, sans penser à en donner encore plus aux forces de l’ordre ? »
Représentativité
« Il faut aussi penser à donner plus de moyens de communication aux éléments des forces de l’ordre. Le maintien de la paix et de la sécurité nécessite beaucoup de moyens de communication. Il faut que les informations et les ordres circulent facilement et rapidement », soulignent les mêmes officiers. Pour eux comme pour d’autres, « il n’y a pas de développement s’il n’y a pas de sécurité ». Mais la sécurité n’est pas uniquement une question de moyens. En tout cas, les vrais investisseurs ne vont pas s’aventurer dans ce pays s’ils n’y trouvent pas de garanties de sécurité et de stabilité suffisantes. Des voix s’élèvent pour demander sur la représentativité des participants au Conseil supérieur de la défense.
