L’association des maires d’Analamanga a été convoquée en urgence mercredi 22 septembre, suite à l’annonce des élections municipales pour le 20 décembre prochain. Le président de l’association, Ralaiseheno Guy Maxime, par ailleurs maire d’Ankaraobato Tanjombato, a déclaré ce jeudi que les maires présents à la réunion ne craignaient pas de remettre en jeu leur mandat devant les électeurs. Cependant, ils expriment leur opposition face à l’obligation de démissionner deux mois avant le scrutin s’ils souhaitent se représenter.
Démission ou disponibilité
Ils craignent en effet qu’il n’y ait là un piège. Si le scrutin était reporté et n’avait pas lieu à la date annoncée, leur démission n’en resterait pas moins effective.
Aussi se réfèrent-ils aux dispositions de l’ordonnance de 2007 qui stipule que les maires en fonction souhaitant se présenter aux élections communales sont tenus de se mettre en disponibilité, et non pas de démissionner.
La position n’était cependant pas unanime, car si 35 votants ont opté pour demander le maintien des dispositions actuelles (mise en disponibilité), 16 ont voté contre.
Pour sa part, le maire d’Ambohidratrimo, Clovis Arthur, déclarait que le quorum de la réunion des maires d’Analamanga n’avait pas atteint le quorum requis, et ce en raison des conditions précipitées de convocation de ladite réunion.
Un mois ou deux mois
Selon Clovis Arthur, les maires du district d’Ambohidratrimo auraient décidé au cours d’une réunion d’accepter de démissionner, mais souhaiteraient ne le faire qu’un mois avant le scrutin. Ce qui permettrait aussi de le faire en ayant connaissance des résultats du référendum constitutionnel.
Recueilli par Yann




